Questions et avis suite 1

Liste des contributions

350. Avis – 17 novembre – EO, Bouches-du-Rhône

Bravo pour ce projet ambitieux et porteur. Dans une région dites « industrialisée » comme la nôtre, cela fait du bien de voir se profiler un nouveau site qui va développer des énergies vertes

Merci de votre contribution.

349. Avis – 17 novembre – CDI, Meyreuil

Bonjour,
Je pense que le projet d’un biocarburant destiné au trafic aérien et maritime n’a pas du tout sa place dans une ville comme Meyreuil.
Dans une ère où la place de l’écologie est centrale, je ne trouve pas raisonnable de produire une énergie qui n’a de verte que le nom et surtout sur un site à proximité des habitations.
Les concertations n’ont pour but que de masquer les sommes d’argent colossales qui se cachent derrière tout ça.
Ma famille, mes amis, tous sont outrés.
J’ai vécu 6 ans à Martigues et Port-de-bouc par obligation pour mon travail.
Les odeurs, le bruit, les lumières de torche la nuit, les accidents, le trafic routier, le nombre de cancers sont les conséquences banales là-bas des activités industrielles.
A toute proportion gardée nous ne voulons pas de ça chez nous. Meyreuil c’est la nature.
Et à l’image des Corses nous voulons protéger notre beau territoire.
Les gens autour de Fos se contentent de leur situation car ça crée beaucoup d’emplois. Mais ce n’est pas le cas de ce projet là encore.
Pour ces raisons et pour encore bien d’autres, je souhaite exprimer notre mécontentement à la lumière de ce projet.
Je connais trop bien Lavera pour un jour accepter voir Hynovera chez moi.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables qui met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables Hynovera à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiendraient pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Enfin, Hynovera n’est pas comparable avec un site pétrochimique. En effet, une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.
Les carburants produits par Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole : Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, des nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.

348. Avis – 17 novembre – DC, Meyreuil

Non au projet c’est tout ce qu’il faut pas faire encore du n’importe quoi. Non à l industrie

Merci de votre contribution.

347. Avis – 17 novembre – ER, Meyreuil

CONTRE !!!!

Merci de votre contribution.

346. Avis – 17 novembre – CM, Gardanne

Je ne veux pas de votre usine, de votre projet, de votre aberration à côté de chez moi!!!

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment du bois certifié selon des critères de durabilité.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables, qui met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

345. Avis – 17 novembre – PL, Fuveau

Notre santé est prioritaire!!!!! pas de cela au milieu de nos habitations!!

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

344. Avis – 17 novembre – DLG, Aix-en-Provence

Je soutiens le projet Hynovera!
Je vote POUR!

Merci de votre contribution !

343. Avis – 17 novembre – AM, Bouches-du-Rhône

Mon opinion est que le projet Hynovera fait partie des solutions à court terme pour envisager la décarbonation du secteur de la mobilité lourde, secteur pour lequel les solutions techniques visant le « zéro émission », ne sont pas matures.

Merci de votre point de vue, partagé par le maître d’ouvrage.

342. Avis – 17 novembre – FC, Meyreuil

Bonjour,

Je ne suis en aucun cas compétent pour donner mon avis sur le bien fondé d’une telle usine. Même si ça à l’air bien foireux à première vue, mise à part pour le portefeuille de certains surement déjà gavés comme des oies.

Mais par pitié, laissez les gens en paix et aller installer ce truc loin des habitations, écoles, crèches, square, stade, gymnase, bref lieux de vie. C’est surement le lieu d’implantation qui vous coute le moins cher, mais il va couter cher à tous les habitants du coin. On pensait qu’avec l’arret du charbon on serait tranquille… laissez nous en paix. Faites ça chez vous, la France est grande

Cordialement

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

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Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

341. Avis – 17 novembre – ES, Meyreuil

Le maire de Meyreuil n’a de cesse de se retrancher derrière le fait qu’il n’avait pas le droit de prendre la parole lors des réunions de concertation, et notamment la dernière où il a été exceptionnellement présent. Est-ce véridique ? Dans l’affirmative, quelles en sont les raisons ? Dans la négative, cela signifie-t-il qu’il renonce à ce projet ou alors qu’il n’assume pas sa responsabilité dans ce projet, ni dans la construction d’un éco-quartier 2 ans plus tôt qui va se retrouver face à un site Seveso ?

Chacun est libre de participer ou pas aux réunions de concertation, anonyme ou élu. Le principe d’une réunion préalable n’est pas d’afficher du soutien ou du rejet à un projet mais bien d’échanger sur son opportunité, ses enjeux et permettre au Maitre d’Ouvrage qui sollicite la concertation de prendre les décisions adéquates sur son projet. En tant que Maître d’Ouvrage, il nous parait important que les politiques directement concernés n’affichent pas leur position pendant la période de concertation afin de ne pas orienter l’avis et les questions du public qui découvre le projet.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera.

Le résultat de cette consultation doit amener le Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir. Dans ce cas, les services de l’Etat instruiront le dossier sous la responsabilité de la Préfecture et non de la Mairie.

340. Avis – 17 novembre – CP, Bouches du Rhône

Un projet ambitieux qui intègre les problématique de lutte contre l’étalement urbain et l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) grace à la réutilisation du foncier en reconversion industrielle. Bravo

Merci de votre contribution.

339. Avis – 17 novembre – AP, Aix en Provence

OUI à ce projet innovant

Merci de votre contribution.

338. Avis – 17 novembre – SC, Fuveau

L intérêt collectif doit primer sur l individuel, je soutiens ce projet qui est innovant, les
Bio carburants produits à partir d une énergie renouvelable sont une des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique.

Bonjour, en effet, c’est dans l’objectif de diminuer les gaz à effet de serre, en grande partie responsables du réchauffement climatique que l’Etat et l’Europe ont voté lois et directives en faveur de la décarbonation des transports. Hynovera apporterait une solution pour les secteurs aérien et maritime de la région.

337. Avis – 17 novembre – LC, Bouc-Bel-Air

Je soutien ce beau projet qui va apporter beaucoup à notre région.
L’avenir industriel passe par Hynovera

Merci de votre contribution.

336. Avis – 17 novembre – AV, Meyreuil

Trop dangereux, galeries sous le site, pollution, écoles et garderies à moins de 500m. On ne veut pas de ce projet ni celui d’un incinérateur!!

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les études de sol font bien évidemment partie des études entreprises.
Il n’y a rien à l’endroit où s’implanterait Hynovera parce que c’était le lieu où était stocké le charbon extrait de la mine. Il était forcément nécessaire d’entreposer le charbon à un endroit… Et les études nous diront très précisément ce qu’il en est concernant le sous-sol. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

335. Avis – 17 novembre – MB, Fuveau

Nous ne voulons pas de votre projet. Nous sommes sur une terre aléa fort risques miniers. Même si gardanne a tjs été une « terre d industrie. Votre projet n a rien a faire dans nos campagnes
Hynovera on en veut pas

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

334. Avis – 17 novembre – JPR, Meyreuil

Apres avoir pris connaissance de ce projet et des informations contenues dans les cahiers dacteurs du du site de la CNDP je formile l avis suivant

Je m oppose à ce projet et je partage les avis formules par les associations regroupées autour de la pétition  » stop au projet Hynovera »

Un projet alternatif basé sur un développement durable du site est nécessaire et je rejoins les propositions formulées par le collectif luttant contre toutes les formes de nuisance et pollutions.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera.
Le processus de concertation publique répond aux exigences du code de l’Environnement et a été décidé et validé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Il impose notamment au Maître d’Ouvrage de mettre à disposition du public et des parties prenantes toutes les informations sur le projet en sa possession.
L’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment, ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques. Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives ou non sourcées.

333. Avis – 17 novembre – TP, Bouc-Bel-Air

Une aberration écologique je suis contre ce projet.
Restriction d’eau toutes les années, plus de Forêt mais tout va bien.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.
Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

332. Avis – 17 novembre – MS, Gardanne

Le projet me paraît tout a fait anti économique : lla quantité de ressources desormais rares utilisées, le capital investi, le montant de l’aide publique, me semblent disproportionnés face à la production d’un carburant qui n’a de vert que le nom.
Par ailleurs situer cette unité et toutes les nuisances, pollutions et dangers qu’elle va engendrer dans le périmètre de la centrale me paraît insensé et criminel.

Il faut d’urgence une reflexion démocratique, c’est a dire avec la participation des citoyens de Gardanne et Meyreuil, qui intègre les enjeux environnementaux et qu’on sorte du « plan de reconversion industrielle signé par nos élus.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape où se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
Pour l’instant, seule une partie des études d’ingénierie préliminaires est subventionnée à hauteur de 400 000 euros par l’Etat et la Région pour un montant d’études total supérieur à 1M€. Si le projet se poursuivait, le Maitre d’Ouvrage solliciterait des subventions pour les investissements, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, notamment du bois certifié selon des critères de durabilité, et avec un impact négligeable sur l’eau. Le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.
On calcule donc que la forêt en PACA croit de 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5). Cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone stocké annuellement. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette génération d’emploi dans un secteur lié à la transition énergétique va avoir un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale. Votre fonction et vos compétences en ressources humaines font que vous savez également qu’Hynovera serait soumis à un régime d’imposition local et national comme toute entreprise en France.
Au niveau local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire, et au niveau national, le projet serait redevable de plus de 12 millions annuels d’impôt sur les sociétés.
De ce point de vue, le projet Hynovera serait économiquement rentable.

331. Avis – 17 novembre – FC, Gardanne

Vous dites disposer d’un « actionnariat solide »: Trafigura, Hy24, Mirova (filiale de Natixis), La Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ) et Technip Energies.

Lors de la réunion du 15/11, il a été fait allusion à la malhonnêteté de vos actionnaires. 

J’ai donc fait une recherche sur Wikipedia (une source d’information que l’on ne peut pas qualifier de diffamatoire) et il apparaît qu’au cours des dernières années:

– Technip, la société d’origine de Technip Energies, a été condamnée dans plusieurs affaires de corruption au Nigeria, en Irak, etc.

– La CQDP est un fonds de pension, actionnaire de plusieurs sociétés impliquées dans des scandales éthiques.

– Mirova est l’un des principaux actionnaires d’Orpéa et lui a réaffirmé son soutien suite au scandale entourant cette chaîne de maisons de retraite. (source Le Point)

– Mirova est une filiale de Natixis, condamnée à plusieurs reprises au cours des dernières années pour manquements et malversations.

– Trafigura a été jugée et condamnée pour l’affaire du Probo Koala, tandis que son ancien dirigeant a été mis en examen en janvier 2021 pour ses liens avec la bande du Petit Bar d’Ajaccio et son implication supposée dans des opérations de blanchiment.

Quand elles ont pu être jugées, ces sociétés ont été condamnées à payer de très lourdes amendes. Dans certains cas, elles ont choisi de verser des sommes astronomiques pour échapper aux poursuites (ex: Tehcnip a accepté en 2019 de verser 300 millions de dollars aux autorités américaines et brésiliennes pour clore des enquêtes relatives à des faits de corruption.)

Ce sont des affaires récentes (2019-2022), en cours au moment où vous avez sollicité le financement de ces sociétés.

En l’état, votre actionnariat ne me semble ni solide d’un point de vue financier, ni rassurant d’un point de vue éthique.

D’où mes 2 questions:

1/ Pouvez-vous svp expliquer les raisons qui font que VOUS faites confiance à ces actionnaires ?

2/ Jugez-vous moral de faire affaire avec des sociétés qui ont des pratiques délictueuses, voire criminelles ?

Merci pour votre réponse.

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  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
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330. Avis – 17 novembre – DD, Gardanne

Bonjour, je ne comprends pas qu’un tel projet puisse être réalisé en plein centre d’une agglomération et pour aller plus loin… où que ce soit d’ailleurs. Les villes de Gardanne et Meyreuil ont déjà leur lot d’entreprises à risques. Je suis totalement contre votre projet, et je n’en veux pas ni aujourd’hui, ni demain et où que ce soit pour l’avenir et la sécurité de nos enfants.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.
NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

329. Avis – 17 novembre – SS, Aix en Provence

Plus de 500 personnes, dont la plupart en colère, à Gardanne pour la dernière réunion de concertation publique en lien avec le projet HYNOVERA de production de combustibles à base d’hydrogène à la place de la centrale actuelle. Ce projet industriel classé SEVESO, aux contours mal définis, pas sa place au coeur des habitations, des écoles, gymnase etc. Ca fait bien longtemps que je n’avais pas vu une telle vindicte populaire contre un projet, et pour causes ! Rien ne justifie l’implantation de ce projet à cet endroit, si ce n’est de venir chasser la subvention ( 146 millions d’euros ! ) , et de récupérer du foncier industriel. Ce site est en effet très éloigné des points logistiques portuaires qui lui sont essentiels.

Ce site est au coeur de l’ancien bassin minier qui a subit pendant longtemps les pollutions et dangers industrielles et qui est désormais en résilience, et 50 000 personnes directement impactées. Le citoyen que je suis, et bien des gens avec moi, ont vu face à cela une administration et une entreprise agissant pour des donneurs d’ordres allemands, notre propre aéroport et le port de Marseille, favorables eu à ce projet dont l’impact sera de moins de 50 emplois sur les 150 hectares concernés, autrement dit, rien du tout. La méthode, la concertation difficile voir impossible, laissent une impression amers aux populations qui refusent de se voir imposées une telle installation à coté de chez eux, contre leur gré .

J’ai toujours été sensible aux question industrielles, économiques et à l’emploi et je suis sensible à l’indépendance énergétique de notre pays, si un jour on peut y accéder; mais on ne peut pas le faire de la sorte, avec de tels projets, c’est bien le pire moyen, contre la santé et la sécurité des populations ! Enfin, ce projet n’est pas du tout écologique, car le procédé consomme trop d’intrants, du bois qualifié, que nous n’avons pas en quantité sur le territoire. Bref, je répèterai pour conclure ce qu’à dit un monsieur dans l’assistance  » tout ceci est bien déraisonnable » ! Je ne vois pas en l’état comment un tel projet peut aller à son terme… Mais je me trompe peut être, hélas.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera.
Le processus de concertation publique répond aux exigences du Code de l’environnement et a été décidé et validé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Il impose notamment au Maître d’Ouvrage de mettre à disposition du public et des parties prenantes toutes les informations sur le projet en sa possession.
L’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation. Comme souvent, ce sont principalement les opposants aux projets qui se mobilisent lors des réunions publiques et apportent des arguments souvent non sourcés.
Il est important pour le maître d’ouvrage d’identifier les points de vigilance, les axes de travail voire les propositions d’amélioration.
Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir et dans ces deux derniers cas, à déposer des dossiers de demande d’autorisation environnementale et de construction auprès des services de l’Etat qui procèderaient alors à une enquête publique.
Hynovera permettrait au territoire de s’engager dans la transition écologique, via une double contribution à la diminution des émissions de GES* : le bénéfice de la production locale de carburants renouvelables serait accentué par le fait qu’il serait distribué et/ou consommé à proximité de son lieu de production.
Hynovera consoliderait les synergies industrielles locales dans différents domaines (opérateurs de réseaux électriques, exploitation et maintenance industrielle, logistique terrestre et ferroviaire, filière bois, etc.) et permettrait d’initier la filière des carburants renouvelables en Région Provence-
Alpes-Côte d’Azur (formations métiers, développement des usages).
C’est donc un nouvel écosystème qui verrait le jour et qui permettrait au territoire d’être à l’avant-garde de la stratégie gouvernementale « Zéro Emission Nette de CO2 en 2050».
Cela mettrait également en lumière une région impliquée dans la prise en compte des enjeux climatiques via la fabrication de carburants renouvelables et l’approvisionnement de ses avions et bateaux. Cette inscription dans l’industrie du futur, compatible avec des engagements écologiques, pourrait également devenir un axe fort de communication concernant l’attractivité du territoire.

HY2GEN a été co-fondée en Allemagne par Cyril Dufau-Sansot, français et résidant à Aix en Provence. Hynovera est un projet de Hy2gen France, la filiale française du groupe, elle-même opérant à Aix-en-Provence et Marseille. La majorité des actionnaires de Hy2gen sont français (parmi eux, l’un des principaux groupes d’ingénierie mondiaux, Technip Energies et une filiale de la banque Natixis).

Concernant la surface qui serait allouée à Hynovera, il est important d’être précis sur les chiffres, Hynovera s’implanterait sur une surface d’environ 6 hectares sur les 77 de la Centrale de Provence.
Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette génération d’emploi dans un secteur lié à la transition énergétique va avoir un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale. Votre fonction et vos compétences en ressources humaines font que vous savez également qu’Hynovera serait soumis à un régime d’imposition local et national comme toute entreprise en France.
D’un point de vue local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire.
Au niveau national, le projet sera redevable de plus de 12 millions annuels d’impôt sur les sociétés.

La concertation préalable est un exercice qui a été choisi par la CNDP, saisie par le maitre d’ouvrage a en octobre 2021. Les modalités d’informations ont été jugées valables et suffisantes par la CNDP qui a validé ces modalité le 01 juin 2022. Pour rappel, des associations environnementales comme FNE sont membres du bureau de la CNDP.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables qui seraient produits par Hynovera, à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiendraient pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Nous vous invitons à continuer de suivre les informations que le Maître d’Ouvrage met et mettra à disposition du public et non pas d’autres courants de (dés)information sur le projet.

328. Avis – 17 novembre – FP, Gardanne

Suite à la réunion de concertation du projet Hynovera du 15/11/2022, je ne veux toujours pas de ce projet sur ma commune et à proximité de mon lieu d’habitation et de nos écoles.

Merci de votre contribution.

327. Avis – 17 novembre – HR, Gardanne

Ce commentaire n’étant pas conforme à notre charte, il n’est pas publié. Il rentre dans la catégorie des propos «diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité »

326. Avis – 17 novembre – FP, Meyreuil

Il n’est pas raisonnable de faire croire que cette technologie est moins néfaste que l’utilisation de l’énergie fossile.. C’est un gouffre !!

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment du bois certifié selon des critères de durabilité et avec un impact négligeable sur l’eau.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux. A noter que la forêt en France et en PACA est en croissance et que seuls 25% de cette croissance sont prélevés annuellement en PACA.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables que produirait Hynovera, à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

325. Avis – 16 novembre – MM, Meyreuil

Finalement ce projet est un desastre environnementale et pour la population .
Le risque minier a t il été abordé à un moment de la concertation ? La construction d’une nouvelle usine SEVESO sur un terrain avec un aléas minier et des galeries pas forcément toutes répertoriées et peut être à explorer. Sur la carte des aléas de meyreuil deux puits traités par bouchon autoportant sont à proximité immédiate (100m) du projet.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment du bois certifié selon des critères de durabilité, et avec un impact négligeable sur l’eau.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables qui seraient produits par Hynovera, à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiendraient pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro des infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Les études de sols font partie intégrantes des études d’impact.
Hynovera s’implanterait sur une partie de l’ancien stock charbon qui ne surplombe pas une zone de la mine différente de celle au-dessus de laquelle se trouvent les installations existantes de la centrale de Provence.

324. Avis – 16 novembre – TC, Meyreuil

Il est tout à fait inacceptable qu’un tel projet voit le jour dans nos communes.
D’abord pour le manque de ressources dont il a besoin. L’eau, dans une région aussi sèche où les restrictions sont fréquentes, et le bois de nos forêts, qui chaque été part déjà trop en fumée à cause des feux de forêt, sont des biens déjà trop précieux pour qu’on ne les dépouille davantage.
Ensuite, pour la dangerosité des produits stockés sur le site (hydrogène, kérosène,…), et qui se trouveraient bien trop proches des habitations, des écoles, des complexes sportifs, au cœur même d’une zone fortement urbanisée.
Enfin, pour la dangerosité due à l’instabilité du sol sur lequel ce projet verrait le jour. Les innombrables galeries de la mine, pas toutes connues et répertoriées, qui pourrait amener le sol à bouger, voire s’affesser, ce qui pourrait provoquer une catastrophe industrielle.
Pour toutes ces raisons je dis NON au projet Hynovera sur le site de la Centrale de Provence.

Concernant l’eau :
Le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Concernant le bois :
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois. Cette certification garantit une gestion durable et traçable du bois afin d’assurer la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. Hynovera prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, les forêts françaises et régionales sont en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

323. Avis – 16 novembre – MEAP – Gardanne

bonjour ce projet est une aberration écologique avec un coût social , sanitaire, qui n’a pas été constitué dans l’intérêt général.
je ne peux que m’opposer à ce projet en militant, adhérant au collectif contre hynovera.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, notamment du bois certifié selon des critères de durabilité.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) : Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération. (https://www.ecologie.gouv.fr/biocarburants).


Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables que produirait Hynovera, à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiendraient pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles.
De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

322. Question – 16 novembre – KT, Meyreuil

Y a t’il eu une étude du sol ? Le sol de Meyreuil est composée de nombreuses galeries minières. Vous allez faire comment pour installer votre projet sur un sol fragilisé ? Ce n’est peut-être pas pour rien qu’il n’y a rien dessus ? les anciens avaient peut-être compris de la dangerosité d’y dresser un bâtiment à cette place ! Vous savez très bien que la nature reprend toujours ses droits ! Lorsque tout va s’effondrer, vous serez ou vous ? ou sera le maire de Meyreuil lorsque nous tomberons tous dans un trou ?
NON A VOTRE PROJET !

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro des infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Les études de sols font partie intégrante des études d’impact.
Hynovera s’implanterait sur une partie de l’ancien stock charbon qui ne surplombe pas une zone de la mine, différente de celle au-dessus de laquelle se trouvent les installations existantes de la centrale de Provence.

321. Avis – 16 novembre – GG, Provence Alpes Côte d’Azur

Bonjour,
Jai vécu chez mes parents des mon plus jeune âge à meyreuil terre de mon enfance entre champs et cheminée, aujourdhui j’apprends qu’un projet de construction se reniant hynovera voudrait s’installer dans ce bassin minier.
Je dis non . Nous avons subi les retombées de la centrale pendant des années.
Ce nest pas pour subir encore de nouvelles .
Ici cest la campagne.
Votre projet na rien à faire ici .
Trop d’enfants, de familles et ce nest pas écologique.
Merci daller voir ailleurs avec vos idées.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment une certification du bois selon des critères de durabilité.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

320. Avis – 16 novembre – LL, Meyreuil

Je suis contre ce projet.

Je doute de l’aspect « renouvelable », mais surtout je suis contre l’installation d’une usine seveso à moins de 600 mètres de la crèche, de l’école primaire et des habitations. Comment peut on accepter les risques d’un sites industriels présentant des risques d’accidents majeurs aussi proche de nos foyers et écoles? C’est criminel.

Je me battrai contre.

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

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Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

319. Avis – 16 novembre – EB, Gardanne

On n en veut pas ! Stop à ce projet !

Merci de votre contribution.

318. Avis – 16 novembre – AG, Gardanne

Bonjour

Je trouve inadmissible de construire une usine aussi dangereuse a côté de riverains d’écoles de crèches et dans des lieux aussi sec et ou il fait très chaud l’été. C’est une honte de dire que ça ne polluera pas tout le monde sait que cela est faut.

Hynovera on en veut pas allez dans des lieux qui en veulent mais pas nous.

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

317. Avis – 16 novembre – SB, Gardanne

Manque d’informations sur les réunions, sur le projet. J’ai appris ce projet et ces réunions grâce à une amie. Cella n’est pas normal, la mairie aurait dû nous prévenir.

Les modalités d’information ont été élaborées avec les garants nommés par la CNDP et jugées valables et suffisantes par la CNDP, elles comprennent :
Une conférence de presse
La conférence de presse du 7 septembre a réuni une douzaine de journalistes de la presse locale, de la presse spécialisée et de correspondants de la presse nationale, dans les locaux de la mairie de Meyreuil. Voici un extrait des articles parus à la suite de cette conférence de presse :
https://concertation.hynovera.fr/2022/09/09/plusieurs-parutions-presse-a-la-suite-de-la-conference-du-7-septembre/
Des concertations mobiles
Les concertations mobiles ont pour objectif de permettre d’informer et de faire participer des publics n’ayant pas forcément l’information, le temps ou l’autonomie pour se déplacer dans les lieux de permanence ou lors des réunions grand public ou ateliers thématiques.
Vous pourrez retrouver les actions menées et le public rencontré sous ce lien :
https://concertation.hynovera.fr/actualites/
Des expositions
Les expositions sont organisées afin d’informer sur la concertation, les enjeux d’Hynovera et la CNDP. Elles seront composées de panneaux descriptifs du projet, de son environnement, des enjeux, comme de la pédagogie quant à la concertation et à son calendrier de déploiement. Des dossiers de concertation, des synthèses ainsi que des cartes T seront également disponibles. Ces expositions se tiendront du 7 septembre au 21 novembre 2022 dans les communes de :Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
Une mise à disposition des documents de la concertation et des cartes T de participation :
Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Fuveau : Hall de la mairie – 26 boulevard Emile Loubet, Bouc-Bel-Air : Hall de la mairie – rue de l’Hôtel de ville, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
Des affiches dans les cinq communes du dispositif
Dans les communes de Meyreuil, Gardanne, Fuveau, Bouc-Bel-Air et Aix-en-Provence, une centaine d’affiches seront installées dans les espaces publics gérés par les communes entre le 26 août et le 21 novembre 2022.
Ces affiches au format A3 reprennent le calendrier de la concertation. En cas de modification de date, d’horaire, de lieu ou de thème, une nouvelle publication sera installée dans tous les espaces dédiés.
Près de 100 espaces d’affichages municipaux sont mis à la disposition de l’information du public.
Des relais sur le Facebook des mairies et leurs applications spécifiques pour réseaux sociaux de communication :
Meyreuil / Gardanne /Fuveau / Bouc-Bel-Air
Concernant les tracts en boites aux lettres, cela ne nous a pas été autorisé par les communes, et sincèrement nous ne souhaitions pas utiliser cette communication que nous jugions au moment de la préparation comme trop envahissante pour la population. Enfin, à l’utilisation de format papier nous préférons la dématérialisation via l’utilisation des supports déjà existants ou digitaux : affichage public, magazines des communes, réseaux sociaux, et aussi la rencontre et discussion sur des lieux de passage : marchés, associations d’entreprises, relais par les établissements scolaires (lycées, écoles supérieures).
Enfin, mis à part l’affichage légal (affiches jaunes présentes dans les 5 mairies) ce dispositif reste au bon vouloir de chacun.

316. Avis – 16 novembre – CC, Gardanne

Ce commentaire n’étant pas conforme à notre charte, il n’est pas publié. Il rentre dans la catégorie des propos « violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes »

315. Avis – 16 novembre – SH, Fuveau

Une catastrophe pour nous tous,
Contre ce projet à 100000%.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment un bois certifié selon des critères de durabilité.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

314. Avis – 16 novembre – AD, Bouches-du-Rhône

Bonjour
Ce projet Hynovera n’est pas un projet de transition écologique et énergétique: il va utiliser du bois forestier qui doit rester en place car la forêt est un puit carbone, indispensable pour la survie de l’humanité et du vivant; faire venir le bois du Brésil ou autres pays lointains est un non-sens écologique au vue du transport qui génère du CO2., de plus pourquoi détruire des forêts qui sont lointaines et qui sont toujours des puits carbone.!! Peu importe où elles sont situées…même problème!!
Ce projet va produire du gaz de synthèse pour du kérosène et du diesel qui sera utiliser notamment pour l’aviation et comme chacun sait est un marqueur négatif pour la transition énergétique et écologique. !! Et aussi pour le transport maritime qui être doit réduit dans les années prochaines.
L’eau pour produire ces énergies est nécessaire alors qu’il s’agit de préserver cette ressource indispensable pour l’agriculture, la santé , la biodiversité; la sécheresse est là pour nous rappeler que tout projet doit prendre en compte la ressource en eau.
Enfin est-il utile de construire un projet dangereux près d’habitations , d’écoles …sans parler des pollutions qu’il va générer sur Gardanne et alentours jusque la métropole!
Ce n’est pas avec Hynovera que Paca va contribuer non seulement à la transition écologique mais aussi aller dans le sens de COP 21 qui limite l’augmentation de la température à + 1.5°!! DONC IL FAUT ABANDONNER CE PROJET! ni ici ni ailleurs!

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment du bois certifié selon des critères de durabilité.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Hynovera ne prévoit pas d’approvisionnement au Brésil. Le bois viendrait en majorité de PACA et, éventuellement, de départements limitrophes.
En analyse de la séquestration du carbone, Hynovera mobiliserait un volume de CO2 stocké dans le bois de -394 000 tonnes par an de CO2. Hynovera émettrait 16 000 tonnes par an de CO2 pour produire des carburants de synthèse qui relâcheraient, eux, 155 000 tonnes par an de CO2 biogénique dans l’atmosphère. Ceci représente une économie annuelle de 200 000 tonnes par an de CO2 par rapport à la production et l’usage de carburants fossiles.
On calcule donc que la forêt en PACA croit de 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densite de 0,5). Cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone stocké annuellement. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.
Comme exprimé par les services de l’Etat – et notamment la DGEC – lors de la réunion publique du 27 septembre 2022, le développement des carburants durables s’inscrit dans une feuille de route définie par l’Etat et l’Europe afin de réduire l’impact environnemental des secteurs fortement émissifs tels que l’aérien et le maritime. Des objectifs de volumes de carburants renouvelables ont été fixés de façon réglementaire ou volontaire.
Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple: les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.
Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Vous évoquez d’éventuels dangers : Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Enfin, la production de carburants renouvelables telle que l’ambitionne Hynovera fait que ce projet est justement au cœur de la transition énergétique des territoires.

313. Question – 16 novembre – TB, Bouches-du-Rhône

Bonjour, je souhaiterais savoir si le CO2 émis par l’unité de biomasse de la centrale thermique sera capté pour subvenir en partie au besoin de CO2 de votre projet. Si tel est le cas, quelle serait la part entre le CO2 capté et le CO2 obtenu à partir du process de gazéification svp ?
D’une manière générale, j’ai du mal à comprendre la pertinence environnementale de gazéifier autant de biomasse forestière connaissant les dérives que peuvent connaître les sources d’approvisionnement de ce type de biomasse. Pourquoi ne pas s’implanter proche de sites industriels ne valorisant pas leur CO2, ou de sites utilisant de la biomasse pour capter le CO2 biogénique (centrale biomasse, unités de méthanisation…) ?
Merci par avance pour votre retour.

Il n’est pas prévu de capter et d’utiliser le CO2 de la centrale biomasse. Cependant c’est une voie à explorer car les solutions existent pour capter du CO2 dans les fumées de combustion de la biomasse. Il faut en outre s’intéresser à l’aspect économique d’un tel usage de ce CO2, à la fois en termes d’investissement et de coûts opérationnels. Nous nous rapprocherons de GazelEnergie également pour vérifier que la durée d’exploitation de la centrale biomasse est suffisamment longue pour alimenter Hynovera en CO2 pendant sa durée d’exploitation propre.
Néanmoins, il est important de préciser que la gazéification de bois génère un gaz de synthèse contenant principalement du CO et non du CO2.

Concernant l’approvisionnement en biomasse d’Hynovera : HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de s’assurer de la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Comme précisé plus haut, nous allons regarder de près la possibilité de capter le CO2 de la centrale biomasse.
Il n’est pas possible de capter du CO2 provenant de sites industriels émettant du CO2 issu de matières premières fossiles, car cela ne permettrait pas de certifier les carburants de synthèse produits comme étant renouvelables. De ce fait, il faudrait impérativement utiliser du CO2 biogénique, donc issu de combustion de biomasse ou résidus de site de production de biogaz. A part la centrale de Provence, il n’y a pas d’autre site dans la Région disposant des ressources suffisantes pour un projet comme Hynovera, y compris en CO2.

312. Avis – 16 novembre – CT, Meyreuil

Non à ce projet
Des dizaines de camions par jour vont amener des copeaux de bois qui seront décharger sur le site actuel où est déjà traitée de la biomasse : augmentation de la circulation.
Ces produits seront stockés dans des cuves de 11 mètres de haut . Une torchère brûlera. Emission de particules fines. Pollution visuelle, sonore, olfactive
Risque de l’hydrogène : risques de fuite, instabilité, produit inflammable.
Il n »y a qu’à voir ce qui s’est passé récemment en Norvège.
Tout ceci à côté des groupes scolaires et crèches de la ville sans compter les habitations,
Aucune évaluation sur les impacts réels sur l’environnement, sur la santé et les risques.
Le tout sur un site urbanisé, dans une commune classée grand Site Sainte Victoire et à proximité immédiate de la population.
Non à ce projet mal conçu , mal analysé et sans prise en compte des risques.

Merci de votre contribution.

311. Question – 16 novembre – RC, Bouches du Rhône

J’ai lu un article (Les Echos Planète) qui dit qu’Hynovera serait la première usine de biocarburants en France. Est-ce que cela pourrait selon vous valoriser le territoire ? Du fait qu’on passe du charbon aux énergies du futur ?

D’autres unités de production de divers biocarburants existent en France et dans le monde sur d’autres technologies.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, comme l’électricité et notamment selon une certification de la durabilité pour le bois.
Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants : les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Hynovera est la mise à l’échelle industrielle d’un site de démonstration existant depuis 2010. Hynovera pourrait apporter au territoire un rayonnement économique, un savoir-faire, une production in situ de carburants utilisés localement.
Comme le disait Jules Verne, « l’eau est le charbon du futur » ! (dans l’Ile mystérieuse, roman paru en 1873, où jules vernes rêvait d’une énergie produite partir de l’eau : l’hydrogène).

310. Avis – 16 novembre – MR, Gardanne

Suite à la dernière réunion du 15/11/22 je ne veux pas de votre raffinerie à coté des habitations

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.
Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, de nuisances. Hynovera ne peut donc pas être nommé raffinerie.

309. Question – 16 novembre – ES, Meyreuil

Compte tenu des quantités volumineuses d’eau dont vous avez besoin (le Canal de Provence n’y suffira pas), envisagez-vous de puiser l’eau des galeries souterraines minières ? Dans l’affirmative, avez-vous conscience du risque d’effondrement de nos maisons, des routes, et de la mise en danger de nos vies que cela implique ? Dans la négative, quelles garanties pouvez-vous apporter ?

Les volumes d’eau nécessaires pour l’électrolyse sont faibles à l’échelle industrielle. Le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 million de m3 par an, soit 0,35 % des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie. Cependant nous étudions effectivement toute solution alternative, y compris l’eau de la mine.
Dans le cas ou l’eau des galeries souterraines serait exploitable, les études d’impact et de danger prendraient cet élément en compte.

Comme exposé lors de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes.

308. Avis – 16 novembre – MB, Gardanne

Il n’est pas question de mettre à côté d’habitations d’écoles et d’une population grandissante une bombe à retardement

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
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  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
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  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
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307. Avis – 16 novembre – GD, Meyreuil

J’ai regardé votre manifeste et absolument rien est rassurant. Je crois que le pire qui démontre toute la nocivité du projet est la phrase qui dit que « cela permettre de préserver d’autre zone »… Dans le genre on vient foutre la merdre chez vous.

Nous ne souhaitons pas du projet pour l’intégralité de raison que vous connaissez déjà (pollution, bruit, proximité écoles / terrains de sports, Energie fossile quelque soit le %, dévaluation des maisons aux alentours)…

J’imagine que vous ne feriez jamais un tel projet à côté de chez vous.

Comptez sur les habitants des villes alentours pour manifester à l’entrée de la central. Nous avons de quoi manger et nous chauffer pendant des années.

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
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306. Avis – 16 novembre – JPR, Meyreuil

HYNOVERA JE n’en veux pas si ça serait à refaire j’en aurais pas fait bâtir dans le village où j’ai grandi avec une bombe à retardement à côté de chez moi

Merci

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Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

305. Avis – 16 novembre – CB, Meyreuil

Avis négatif contre le projet

304. Question – 16 novembre – JPG, Meyreuil

Bonjour
Je souhaite savoir si l’étude d’impact qui est prévue englobera également les pollutions liées au trafic routier de la D6, des pollutions résultants de l’activité de la biomasse, de la scierie qui pourrait être installée
Liée à cette question, pour quoi les capteurs d’air d’Atmo Sud ont été retirés du pied de la centrale et du plan de Meyreuil ? Alors qu’il serait actuellement pertinent de les avoir
Autre question liée à l’activité de la biomasse : est il vrai que Mr le Préfet autorisé des dépassements de normes environnementales en matière de pollution aux particules quand cela est nécessaire pour le bon fonctionnement de la biomasse

Les études d’impact sont en cours. Elles commencent par une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Cela prend en compte tous les aspects du projet et son environnement industriel (et leurs risques associés) connu à ce jour. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Cela s’appliquerait de la même façon à tout projet qui s’implanterait ultérieurement à proximité.
Concernant les capteurs d’air, il faudrait que vous vous rapprochiez d’Atmo Sud, nous ne sommes pas en mesure de répondre à cette question.
Votre question concernant la centrale biomasse concerne GazelEnergie, nous ne pouvons répondre à leur place.

303. Avis – 16 novembre – CB SB, Meyreuil

NON à ce projet mortifère!!!

Nous ne sommes pas une sous population!!

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

302. Avis – 16 novembre – PD, Aix en Provence

Avis défavorable.
Comment peut on encore envisager sérieusement un projet à haut risque dans un environnement aussi urbanisé, les leçons du passé pas si lointain ne sont jamais retenues. Ce type d’usine est encore expérimentale au stade de production et le principe de précaution doit s’appliquer.
De plus il n’a jamais été abordé le risque de l’aléa minier. Ce projet se situerait à quelques mètres de l’ancien puits Courrau, avec des risques de fontis même pas évoqués dans les documents.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage. Par ailleurs, si c’est à ces accidents que vous faites allusion, la législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020

Hynovera consisterait en une mise à l’échelle industrielle du démonstrateur BioTfueL® existant à Dunkerque. Les technologies utilisées sont matures, Hynovera en optimiserait les performances en injectant de l’hydrogène renouvelable afin de maximiser la transformation de la biomasse en carburants. Chaque brique du procédé Hynovera (torréfaction/gazéification, électrolyse, Fischer-Tropsch) possède des références à échelle industrielle.

301. Avis – 16 novembre – AC, Meyreuil

Je suis opposée à une nouvelle centrale sur MEYREUIL qui n apporterait rien à la population à partir des nuisances

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.
Comme mentionné plus haut, la réglementation impose maintenant que tous les risques et leurs conséquences potentielles soient circonscrits au sein du périmètre du site de production.

300. Avis – 16 novembre – JH, Bouc Bel Air

Le projet Hynovera sur le site de la centrale thermique de Gardanne, en pleine zone urbanisée, me paraît présenter des risques trop grands de pollution , et explosions.
On est pas à l’abri d’accidents, et l’impact serait terrible, en ville et sur la zone proche touristique et agricole de Valabre ( pavillon roy René, lycée agricole, artisans) et Aix en Provence et la Sainte Victoire tout proches.
Pour ces raisons je suis contre ce projet sur ce site.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.
Comme mentionné plus haut, la réglementation impose maintenant que tous les risques et leurs conséquences potentielles soient circonscrits au sein du périmètre du site de production.

299. Avis – 16 novembre – CD, Meyreuil

suite a votre réunion du 15/11/2022 je ne veut pas de votre raffinerie face a mon jardin.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.

Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, de nuisances. Hynovera ne peut donc pas être nommé raffinerie.

298. Avis – 16 novembre – LN, France

Bonjour,
Je pense que ce projet va à l’encontre de la transition énergétique car il prévoit la production d’hydrocarbures.
De plus, et c’est un point crucial aussi : la quantité de biomasse brulé chaque jour (500 tonnes à partir de 2027, puis 750 tonnes à partir de 2030), alors qu’il est démontré que bruler de la biomasse est contre productif, il est bien plus utile de laisser les forêts se développer naturellement.
De plus, cela engendrera un déplacement de camion non souhaitable pour les riverains, à cause du bruit généré, et surtout pour la défense de leur santé.
En résumé, je pense que ce projet Hynovera est un projet hors du temps car dans la continuité de la consommation d’hydrocarbures, avec tous les désagréments qui vont avec. J’émet donc un avis contre ce projet.
Je vous remercie pour cette demande d’avis consultatif.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, notamment via une certification selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Un tel projet permettrait également l’accélération du développement des énergies renouvelables comme cela est l’ambition du Schéma directeur régional.

La biomasse ne serait pas brûlée mais gazéifiée. Cela n’entre pas en concurrence avec le développement des forêts. Tel que présenté par la FIBOIS (Fédération des Industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente uniquement 25 % de la croissance annuelle de la forêt régionale.
Les matières premières devront toutes être certifiées renouvelables et traçables : c’est ainsi l’assurance du bon respect de l’environnement.

297. Avis – 16 novembre – MK, Gardanne

Nous sommes absolument contre ce projet et nous voulons une solution alternative plus écologique & respectueuse de notre santé !!!!

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, notamment via une certification selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Un tel projet permettrait également l’accélération du développement des énergies renouvelables comme cela est l’ambition du Schéma directeur régional.

Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

296. Avis – 16 novembre – CB, Gardanne

Je suis absolument contre ce projet qui nuirait à notre vie et famille (on oserait plus sortir de chez nous sur Gardanne) et à notre santé (j’ai un bébé d’un an que je ne vois absolument pas grandir dans ces conditions !!!). De plus, je ne veux pas que ma maison perde de la valeur à cause de votre projet !!
A l’heure du réchauffement climatique, il me paraît urgent de trouver un autre projet plus écologique, et qui permettra aux habitants de la région de vivre plus sereinement (des panneaux solaires pourraient être installés par exemple on en a grand besoin vue la crise énergétique majeure qu’on est en train de traverser…)

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, notamment via une certification selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Un tel projet permettrait également l’accélération du développement des énergies renouvelables comme cela est l’ambition du Schéma directeur régional.

295. Avis – 16 novembre – LD, Meyreuil

Hynovera je n’en veux pas
Aberration écologique dans une région qui manque d’eau, proximité des habitations et écoles. Utiliser autant d’eau et d’arbre est un scandale!

Merci de votre contribution.

294. Avis – 16 novembre – AMD, Meyreuil

HYNOVERA je n’en veux pas

bombe à retardement ,écologie suicidaire ,augmentation de la pollution ,investissement disproportionné pour le nombre d’emplois crées

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

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  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
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  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
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293. Avis – 16 novembre – DR, Meyreuil

Hynovera je n’en veux pas

installation d’une bombe à proximité d’habitations d’écoles ……écologie suicidaire (besoin d ‘énormément d’eau dans une région qui subit de grosses périodes de sècheresse , destruction de la forêt alors qu’il faut planter en urgence des arbres )ce n’est pas une énergie verte que l’on va faire car pour l’énergie on va faire appel à de l’énergie nucléaire ,on va augmenter la pollution actuelle

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

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  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
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  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
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292. Avis – 16 novembre – SB, Gardanne

Suite à la dernière réunion du 15/11/2022, je ne veux toujours pas votre projet de la raffinerie Hynovera juste à côté de mon lieu d’habitation et proche des riverains et des écoles.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.
Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, de nuisances. Hynovera ne peut donc pas être nommé raffinerie.

291. Avis – 16 novembre – RB, Meyreuil

Avis complètement défavorable à ce projet démentiel

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

290. Avis – 16 novembre – JS, Meyreuil

Bonjour,
Je suis contre ce projet qui va rejeter des substances dans l’air dont on ignore la composition.
De plus, les ressources en eau et arbres necessaires font de ce projet une hérésie sur le plan ecologique.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables Hynovera, produits à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Concernant le bois : Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de s’assurer de la régénération des parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

289. Avis – 16 novembre – IP, Bouches du Rhône

Bonjour,
Je suis loin d’être une spécialiste des questions environnementales et écologiques, mais j’ai lu les différents cahiers d’acteurs, car j’habite une commune proche à vol d’oiseaux de Meyreuil.
Je tiens ainsi à vous dire que je suis totalement défavorable à ce projet, notamment en raison des arguments exposés par la FNE, dans les travaux de laquelle j’ai une totale confiance.
En plus de cela, nous nous situons dans un environnement déjà fort dégradé, entre les industries petro-chimiques du pourtour de l’Etang de Berre, l’usine ALTEO de Gardanne, avec ses boues rouges (qui sont devenues incolores mais pas forcément moins nocives), l’Aéroport de Marignane, les nombreuses autoroutes en zones aussi bien urbaine que peri-urbaine et j’en oublie certainement.
Ainsi, il faut arrêter cette dégradation permanente, et les enjeux économiques pèseront peu sur le long terme face aux désastres écologiques et climatiques à venir si nous ne prenons pas, chacun dans nos régions, des décisions courageuses pour donner une chance au futur.
J’espère ainsi de tout cœur que ce projet ne se concrétisera pas. C’est un service à rendre à nous tous.
Merci.

La concertation est un exercice réglementaire régi par le Code de l’environnement. Dans ce cadre, le Maître d’Ouvrage doit fournir des affirmations et informations vérifiables et sourcées. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous les participants et nous vous engageons à relativiser les informations de certains cahiers d’acteurs qui ne sourcent pas leurs affirmations. Le cahier d’acteurs de FNE en fait partie.

FNE est membre du bureau de la CNDP et devrait s’appliquer ce que la CNDP, en application du Code de l’environnement, exige des porteurs de projets.

288. Avis – 16 novembre – NN, Fuveau

Bonjour
Je suis étonnée d un tel projet
Des habitations des écoles le stade le gymnase aussi prêt !!!??
Risque d explosion !!!???
Ensuite des camions qui vont aller et venir à longueur de journée !!
Pollution
Et le bois
on va encore tué des forêts !!!
Une très grosse réserve d eau alors que nous avons une sécheresse sévère !!!
Cet été le lac d esparon était à sec
L eau du canal de Provence n est pas infinie !!!
Tout ça pour produire un bio carburant pour les avions les bateaux…
Pourquoi encore mettre de la pollution encore plus à Gardanne
On en a pas assez des boues rouge !
De cette odeur !!
Je m oppose totalement à ce projet
J habite à 2 km de la centrale côté Fuveau
Et une dernière chose
Une entreprise allemande s implate chez nous
Ils sont où les français !!!

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours a des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Concernant le bois:
Le bois qui serait utilisé par Hynovera serait de la plaquette forestière certifiée, qui serait torréfiée puis gazéifiée (et non pas brûlée). Ce bois proviendrait principalement de la région PACA.
Le bois utilisé serait certifié PEFC et ISCC, de manière à garantir une gestion durable des forêts et la traçabilité des approvisionnements.
De plus, comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en partiulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25% de la croissance. On calcule donc que la forêt croit 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densite de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

Concernant l’eau:
Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Hynovera a été créée en France, par des Français qui développent le projet. HY2GEN France est enregistrée à Aix-en-Provence. Elle est la filiale de HY2GEN AG, enregistrée en Allemagne mais dont le dirigeant et la majorité des actionnaires sont français (dont une filiale de la banque Natixis ou encore Technip Energies, l’un des leaders mondiaux de l’ingénierie).
Hynovera déploierait des technologies françaises, fabriquées en France.

287. Avis – 16 novembre – ES, Meyruil

Comment peut-on mettre en place une telle aberration écologique ? Comment peut-on parler d’énergie renouvelable ? Le bois et l’eau ne sont pas indéfiniment renouvelables ! Comment peut-on autant mépriser autant l’humain en mettant en péril sa santé, son environnement et son cadre de vie ?

Avez-vous prévu la création d’un centre de soins palliatifs ?

J’ai acheté ma maison en mai 2018 à une époque où la pression foncière était déjà très forte dans la région, des prix élevés, et à une époque où il était question du démantèlement de la centrale de Gardanne. Avez-vous prévu un fonds d’indemnisation pour la perte de valeur de nos maisons ? Si nous voulons partir, nous serons obligés de vendre à perte et nous ne pourrons pas nous reloger !

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

286. Avis – 16 novembre – AJ – Meyreuil

Bonjour,
Je trouve ça inadmissible en 2022 de créer une telle usine aussi près d’une commune.
Déjà que la centrale thermique n’était pas « clean », mais remplacer la peste par le choléra c’est juste intolérable !
Est-ce que les dirigeants de cette «  » » »innovation » » » » habite à Meyreuil ou aux alentours ?
Seraient-ils prêt à y vivre ou mettre leurs enfants dans les écoles à proximité ??
C’est juste intolérable, inadmissible à la fois pour l’écologie et pour les habitants.
J’espère de tout mon cœur que ce projet n’aura pas lieu.
Cordialement,

Hynovera serait une unité de production pour des carburants de synthèse du XXIème siècle. résolument tournée vers la modernité et l’amélioration de l’existant. Nous vous proposons de consulter les fiches thématiques (rubrique « documents de référence). Elles ont été validées par les garants de cette concertation, comme l’ensemble des documents à disposition sur le site, les informations y sont fiables.

285. Avis – 16 novembre – SR, Meyreuil

Cette question s ‘adresse aux porteurs de projet.

Avez vous vraiment pris conscience de la catastrophe future et de l ampleur des dégâts

Matériel et humains que votre installation représente pour notre petit village .

Avez réfléchi suffisamment a votre projet fou est ce que cela vaut vraiment la peine de sacrifier autant de personne et de biens en rajoutant de la polution massive et des risque d explosions dans un endroit deja bien saturé ??

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

284. Avis – 16 novembre – CA, Meyreuil

J’habite Meyreuil depuis toujours STOP au projet Hynovera ou tout autres usines polluantes Construire à proximité d’un stade ,d’un terrain de tennis d’une aire de jeux ,écoles, Crèches, centre du village c’est inconcevable je ne veux pas ni de la Peste ni du Choléra Nous voulons tous vivre dans un environnement Sain et paisible

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

283. Avis – 16 novembre – CD, Meyreuil

suite a votre réunion du 15/11/2022 je ne veut pas de votre raffinerie face a mon jardin.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.

Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, des nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.

282. Avis – 16 novembre – AM, Meyreuil

suite a la réunion du 15/11/2022 je ne veut pas de raffinerie face a mon balcon.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.

Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, des nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.

281. Avis – 16 novembre – FL, Meyreuil

suite a la dernier réunion 15/11/2022 que je ne veut toujours pas de votre raffinerie au bout de mon jardin

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.

Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, des nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.

280. Avis – 16 novembre – MR, Meyreuil

Hynovera je n’en veux pas
Aberration écologique, dans une région qui manque d’eau + bruler des arbres alors que nous devons en planter + pollution air – bruit + proximité des écoles / habitations
Scandale

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.
Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Concernant le bois :
Le bois qui serait utilisé par Hynovera serait de la plaquette forestière certifiée, qui serait torréfiée puis gazéifiée. Ce bois proviendrait principalement de la région PACA.
Le bois utilisé serait certifié PEFC et ISCC, de manière à garantir une gestion durable des forêts et la traçabilité des approvisionnements.
De plus, comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en particulier en PACA, où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25 % de la croissance. On calcule donc que la forêt croît 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

Concernant l’eau : Le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Il existe de nombreux sites SEVESO en France à proximité de zones urbaines avec des risques maîtrisés. Ainsi, 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site SEVESO (source : Le Monde du 3.08.22)

279. Question – 16 novembre – CDS, Provence-Alpes Côte d’Azue

Est-ce que Hynovera utilisera du bois importé d’Amazonie, comme Gazel ?

Il n’a jamais été question pour le projet Hynovera de s’approvisionner au Brésil, la zone d’approvisionnement visée étant principalement la région PACA. De plus, le bois serait certifié ISCC (sur une base PEFC), afin de garantir une gestion durable des forêts, une traçabilité et un renouvellement.

278. Avis – 16 novembre – DE, Gardanne

Après avoir participé aux différentes réunions d’explications de ce projet, et au vu de ce qui a été développé (ou pas car reste très expérimental)

Svp ne condamnez pas nos populations avec l’implantation aberrante de cette industrie sur le site de Gardanne-Meyreuil

Hynovera consisterait en une mise à l’échelle industrielle du projet de démonstration BioTfueL® existant à Dunkerque. Les technologies utilisées sont matures, Hynovera en optimiserait les performances en injectant de l’hydrogène renouvelable afin de maximiser la transformation de la biomasse en carburants. Chaque brique du procédé Hynovera (torréfaction/gazéification, électrolyse, Fischer-Tropsch) possède des références à échelle industrielle.
Il existe de nombreux sites SEVESO en France à proximité de zones urbaines avec des risques maîtrisés. Ainsi, 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site SEVESO (source : Le Monde du 3.08.22)

277. Avis – 16 novembre – VS, Meyreuil

– Pas de raffinerie en milieu urbain, notre santé et celle de nos enfants doit être prioritaire.
– Pas d’usine SEVESO en plus de la centrale biomasse, les risques sont démultipliés.
– Pas d’utilisation des ressources en bois, notre forêt est trop fragile et en eau le verdon est à sec. Priorité aux humains.
– 50 emplois sur un bassin de vie ou le chômage frôle 10% de la population c’est dérisoire, c’est ce moquer de nous.
– 160 millions d’euros de fonds public pour cette usine qui est un prototype nous serons des cobayes, c’est trop cher payé, ou bien c’est juste un effet d’aubaine pour rafler les subventions
– Avoir des sociétés comme TRAFIGURA au capital n’est pas un gage d’honnêteté.
Arretez de nous faire croire que nous ne pouvons rien y changer….les dindons de la farce c’est a NOEL !

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, ou enfin, où on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.
Si Hynovera produirait des carburants, ces derniers seraient synthétiques et non issus du pétrole, Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, de nuisances. Hynovera ne peut être appelé une raffinerie.

Nous partageons votre avis sur le fait que tout projet en milieu urbain doit être exemplaire et ne pas impacter la santé des riverains.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, des infrastructures, doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.

En ce qui concerne les ressources renouvelables, les réunions publiques passées ont démontré que :
– la forêt est en croissance en France et en PACA. Le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de la quantité exploitable. Nous vous engageons à consulter le Plan Régional Forêt Bois (PRFB)
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. Hynovera prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

‘- Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette génération d’emploi dans un secteur lié à la transition énergétique va avoir un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale. Hynovera serait soumis à un régime d’imposition local et national comme toute entreprise en France.
D’un point de vue local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire.
D’un point de vue national, le projet sera redevable de plus de 12 millions annuels d’impôt sur les sociétés.

Hynovera n’est pas un prototype, le démonstrateur existe déjà à Dunkerque et chaque brique technologique est mature et des références existent à échelle industrielle.
A ce jour, le projet Hynovera n’est pas récipiendaire des subventions que vous mentionnez. Ce chiffre résulte uniquement d’une projection d’un plan de financement prévisionnel. Les pouvoirs publics n’octroient de financement sur les investissements à un projet qui n’a pas encore obtenu d’autorisation réglementaire. Le projet Hynovera n’est pas encore à cette étape.

Certains actionnaires d’Hy2gen ont pu commettre des actions répréhensibles par le passé, nous avons prêté une forte attention à ce que ce ne soit plus le cas lors de leur entrée au capital de Hy2gen. Trafigura est devenu actionnaire minoritaire de Hy2gen en 2019. Cette même année, Trafigura a pris des engagements forts en responsabilité environnementale et sociétale. (RSE).
Les fonds d’investissement qui ont investi dans Hy2gen en 2022 sont aussi assujetti à une réglementation européenne dite Taxonomie qui fixe de hauts critères RSE via son article 9. La transparence et l’éthique sont deux valeurs fondamentales d’Hy2gen. L’organisation de la concertation du projet Hynovera en est un exemple.

Enfin, le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre du projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

276. Avis – 16 novembre – EI, Meyreuil

Suite à la derniere reunion du 15 11 je ne veux toujours pas de votre raffinerie au bout de mon jardin

275. Avis – 15 novembre – MF, Gardanne

Je suis contre!!!!!!!

Merci de votre contribution.

274. Avis – 15 novembre – EG, Bouc-Bel-Air

Pas chez nous!! Nous n’en voulons pas!!!

Merci de votre contribution.

273. Avis – 15 novembre – SG, Fuveau

CONTRE

Merci de votre contribution.

272. Avis – 15 novembre – EB, Meyreuil

Pas de ça ici!!!!!!!

Merci de votre contribution.

271. Avis – 15 novembre – CB, Gardanne

Mais quand comprendrez vous que personne n’est pour!??? Certaines personnes veulent un emploi! Et ils sont peu..Mais tous ont bien conscience de l’enjeu sur notre futur!!! Non !! Non! Nous n’en voulons pas!!!

Comme dans toute concertation publique, des personnes sont contre les projets mais d’autres sont pour.

Les garants, dans leur bilan à chaud lors de la réunion finale du 15/11, ont mentionné que certains publics étaient en faveur du projet et que les cahiers d’acteurs déposés étaient à quasi parité.

Nous vous remercions donc de votre contribution.

270. Avis – 15 novembre – JI, Fuveau

Pas de ça chez nous!!!!!!

Merci de votre contribution.

269. Avis – 15 novembre – CB, Bouc-Bel-Air

On ne veut pas de ce projet à côté de chez nous!!! Arrêtez ça !!!

Merci de votre contribution.

268. Avis – 15 novembre – ML, Aix-en-Provence

Et notre santé ? Et notre environnement ??? Non!!!! On ne veut pas de ça ici!

Merci de votre contribution.

267. Avis – 15 novembre – CG, Meyreuil

Non !! Trop c’est trop!!! Il faut stopper ce projet dangereux !!!

Merci de votre contribution.

266. Avis – 15 novembre – RA, Gardanne

Je suis résidente de Gardanne depuis 2013. Auparavant j’ai vécu à la campagne dans divers autres départements. Lorsque j’ai fait le choix de venir m’installer dans les Bouches du Rhône, mon entourage m’a mise en garde en raison des nombreuses industries polluantes installées dans ce département. Effectivement, j’ai pu me rendre compte que la qualité de vie de ce département a été lourdement impactée par une urbanisation qui semble être totalement hors de contrôle et une industrialisation qui lui vaut une réputation très négative. Le terme de campagne n’a aucun sens lorsqu’on se situe entre Aix et Marseille. L’urbanisation, la circulation et la pollution sont très présentes. Est-il nécessaire de rajouter une « verrue »? Ne serait-il pas possible au contraire d’avoir une volonté de redonner à ce département une bouffée d’air afin que les habitants, qui payent le prix fort pour y résider, puissent avoir une qualité de vie digne de ce nom? Ce projet est une aberration de plus qui n’apportera rien aux habitants des communes voisines si ce ne sont des désagréments supplémentaires. Je m’oppose fortement à ce projet qui va venir directement mettre en danger la vie des riverains.

Gardanne est un territoire industriel, « une terre d’énergies » depuis de nombreuses années. Un Pacte de territoire a été signé dans le cadre de la fermeture de la centrale charbon, actant la reconversion industrielle du site, ce qui est également le souhait de son propriétaire, GazelEnergie.
Hynovera est un projet de production de carburants renouvelables, proposé en réponse aux politiques européenne et française de diminution des émissions de gaz à effet de serre : le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

Concernant les projets alternatifs que vous appelez de vos souhaits, ils ne sont pas incompatibles avec Hynovera, qui s’installerait sur 6 ha (une partie de l’ancien parc à charbon) sur les 77 du site de la centrale.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

265. Avis – 15 novembre – VO, Gardanne

Avis défavorable, arrêtons la pollution sur la commune

Merci de votre contribution.

264. Avis – 15 novembre – SM, Meyreuil

Je dis non au projet hynovera
Je suis consterné écologiquement aucun intérêt
Au niveau sanitaire usine trop prêt des habitations et peur d’intoxiquer adultes et enfants
La circulation sera plus difficile
Sans compter le fait d’avoir acheter un bien sur la commune de Meyreuil qui va perdre énormément de valeur à cause de l’usine car personne ne voudra prendre le risque de vivre proche d’une usine
C’est inacceptable
Je suis contre

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Les critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :

Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

263. Avis – 15 novembre – DG, Meyreuil

Le projet ne donne aucune garantie de sécurité et n a rien d écologique . Refus

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Conscients de la présence d’habitations et d’écoles, nous souhaitons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.
Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.
Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

262. Avis – 15 novembre – SP, Meyreuil

Totalement contre ce projet, trop de risque pour la population résidant à proximité

Bonjour,

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.

Il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

261. Avis – 15 novembre – SV, Bouc-Bel-Air

Non à ce projet et ses conséquences néfastes pour notre santé et celle de nos animaux.

Merci de votre contribution.

260. Avis – 15 novembre – CC, Gardanne

Je suis absolument CONTRE ce projet qui amènera plus de nuisances pour la region que de bienfaits.

Merci de votre contribution.

259. Avis – 15 novembre – BL, Meyreuil

Bonjour,
Elue à l’environnement de la ville de Meyreuil, et sensible à la question de l’approvisionnement en bois, je souhaite faire réfléchir Hy2Gen en tant qu’utilisateur futur de grosses quantités de bois et les instances compétentes, pour contribuer à faire évoluer le dispositif qui fait que tous les produits issus des tailles, coupes, et entretiens des particuliers, des professionnels ou des collectivités. sont nommés « déchets verts » dès qu’ils franchissent le portail d’une déchetterie , terme juridique qui les rend alors impropres à l’usage qui pourrait en être fait.
Ces végétaux représentent un volume considérable et pourraient, après tri et séchage, contribuer à fournir la matière admise à la combustion.
Bien cordialement

Bonjour,
Merci de votre proposition, qui retient toute notre attention. Nous allons l’étudier dans le cadre des études en cours sur les ressources biomasse et l’élaboration du plan d’approvisionnement biomasse du projet Hynovera.
Petite précision cependant mais qui ne change rien au propos : le procédé Hynovera consisterait en une gazéification et non une combustion de biomasse.

258. Avis – 15 novembre – ASG, Meyreuil

Nous vivons depuis 12 ans sur notre lieu de travail entre Meyreuil et Fuveau a même pas 3km a vol d’oiseau de la centrale Nous empruntons tous les jours les routes qui contournent le site de la centrale .Nous accueillons une centaine d’adhérents chaque semaine dans notre structure et nous refusons de voir l’implantation d’un site SEVESO additionné à celui existant .Nous refusons de mettre en danger notre famille et les personnes que nous accueillons en jouant les rats de laboratoire pour un projet qui n’a pas d’équivalent dans une zone aussi peuplée et passante !!! Non à Hynovera !!!!

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger.
Ces études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures, doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.

Pour information, il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

257. Avis – 15 novembre – GA, Bouches-du-Rhône

Le rendement matière (Biomasse) calculé en prenant comme traceur le PCI et les données de Hynovéra = 50 %
hors dans la littérature celui ci est de 60% et même 80% pour les nouvelles technologies
Question : quel est le rendement matière de la gazéification ?
la dernière étude de l’ADEME prévoit pour la décarbonation du transport aérien un décroissance pour rester dans les objectifs de zéro émissions en 2050.
De ce fait la production de carburant pour l’aviation n’est pas pertinente ni prioritaire.

Vous parlez d’un rendement matière et d’un traceur PCI qui est le Pouvoir Calorifique Inférieur, donc une donnée énergétique. Vous introduisez donc le rendement énergétique dans le rendement matière, ce qui peut amener des incohérences. En effet, le rendement matière de la gazéification est proche de 70%.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (lien : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024851601/ Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focaliserait sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) : les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
(https://www.ecologie.gouv.fr/biocarburants)
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence, ce qui est loin d’être négligeable.

Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

256. Avis – 8 novembre – YN, Bouches du Rhône

La présente concertation a pour objet l’examen du projet Hynovera, projet de construction d’une usine de biocarburants à destination des trafics aérien et maritime, présenté par la société Hy2GEN. Cependant, dans la lettre de mission aux garants de la concertation, la présidente de la CNDP indique clairement que « le champ des débats ne soit pas limité par défaut au périmètre du projet, car il s’agit de pouvoir débattre plus largement des enjeux d’installation de ce projet sur le territoire : … Est-ce que le Pacte de territoire et le Plan régional hydrogène présentent des pistes souhaitables pour l’avenir des territoires de Gardanne-Meyreuil et de la Région ? »

Les orientations du pacte de territoire
Le « Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire de Gardanne-Meyreuil », signé fin 2020, a son origine dans la fermeture de la tranche charbon de la Centrale de Provence et a pour vocation de « développer de nouvelles activités sur le site et sur le territoire de ces deux communes et d’accompagner les salariés dont l’emploi sera touché ». De ce fait, les aspects économiques et la question des emplois y sont largement développés, amenant une série de propositions autour du thème de la transition énergétique (énergie, mobilité décarbonée, bois, économie circulaire). Le Pacte « soutient l’implantation de nouvelles activités et fonctions de production, de services et d’échanges, orientées vers la transition écologique et industrielle et porteuses d’emplois ». La filière bois est clairement privilégiée. Le document exprime aussi un soutien au développement de nouvelles activités du GPMM, pour compenser les pertes liées à l’arrêt de l’importation du charbon et de la bauxite. Les préoccupations environnementales y sont relativement peu présentes, si ce n’est quelques lignes sur le refus d’installations d’incinération, à la demande des collectivités locales.
Si cette orientation est compréhensible de la part des acteurs signataires du pacte, dans un contexte général de réindustrialisation, de frein à l’artificialisation de nouveaux espaces et de mise en œuvre des accords de Paris sur le climat impliquant de nouvelles filières énergétiques, elle n’est pas facilement acceptable par tous. De fait, ce Pacte a été discuté par l’Etat, les collectivités locales et un certain nombre d’acteurs économiques, mais il n’a pas fait l’objet, cela n’étant pas obligatoire, d’un véritable débat public dans les communes concernées. Il n’est donc pas surprenant que le débat public ouvert par le projet Hynovera revienne sur l’ensemble de ces orientations et soit l’occasion, pour les riverains déjà confrontés à des nuisances industrielles, d’exprimer une certaine appréhension.

La mise en œuvre du pacte et sa gouvernance

Entre la signature du Pacte et la concertation Hynovera s’est déroulée une période de 20 mois au cours desquels l’information du public sur la gouvernance et la mise en œuvre du pacte a été limitée. La gouvernance, via trois commissions, a soulevé des questions qui ont été exposées par le secteur associatif, en interpellant la représentante de l’Etat, lors de la première réunion publique de la concertation : composition des commissions, critères de choix des membres, non-publicité des comptes-rendus de réunion. De ce fait, la société civile se sent à l’écart de décisions qui vont impacter sa qualité de vie et son environnement ; elle réagit parfois vivement à la présentation de nouveaux projets. L’intervention préalable des deux garants dans l’organisation de la concertation a toutefois permis d’atténuer certaines tensions et d’assurer une participation intéressante des associations.
Depuis la mise en œuvre du pacte, près d’une vingtaine de projets pressentis sur le site de la centrale ou à proximité ont été auditionnés par la commission industrie. Il ne s’agit pas ici de rendre un avis sur l’un ou l’autre de ces projets, mais plutôt de discuter de la méthode d’évaluation. La segmentation des projets ne permet pas d’en saisir la cohérence et donne l’impression d’être devant un puzzle dont il n’est pas évident que les pièces s’agencent correctement entre elles. Il ne semble pas y avoir de vision globale structurée du développement de ce territoire. Tel que présenté jusqu’à présent, tant les synergies que les éventuelles concurrences entre les projets ne semblent pas avoir été évaluées.

L’évolution du territoire et de ses habitants

Il est nécessaire de dépasser la vision individuelle de chaque projet pour en donner une représentation dans le système territorial, si l’on veut être fidèle à la lettre de mission de la CNDP, à la notion même de Pacte territorial, et intégrer la dimension d’économie circulaire dont il se revendique. Ces projets, s’ils se réalisent, ne vont pas s’installer sur un territoire vierge, mais bien dans un environnement déjà fortement impacté par les activités anthropiques. Cet écosystème n’est décrit dans le pacte que dans sa dimension économico-industrielle et néglige ses aspects socio-environnementaux. Ce territoire, situé au centre de la métropole, fait l’objet depuis de nombreuses années d’une croissance démographique importante ; celle-ci relève de plusieurs facteurs : un foncier relativement disponible et nettement plus abordable qu’à Aix ou Marseille ; une bonne desserte par le réseau routier et autoroutier ; la présence de paysages iconiques de la Provence de Cézanne qui renforcent l’attractivité du territoire. Cette nouvelle population périurbaine, sans culture industrielle, est souvent très engagée dans les luttes environnementales. Aussi, en dépit d’une longue tradition industrielle, les défenseurs de l’industrie se font rares et l’exigence environnementale est à prendre en considération. Le territoire a fait l’objet de plusieurs conflits environnementaux, en particulier autour de l’usine d’alumine. Cependant, ces « opposants » ou « protestataires » forment un assemblage diversifié qui va de l’association écologique structurée (avec une vision globale des problématiques) à une démarche plus égoïste (la valeur de ma maison va être affectée) de type NIMBY en passant par des craintes basées sur un manque d’information fiables.

Le partage des ressources et la planification des besoins

Parmi les projets listés, plusieurs utilisent les mêmes ressources, que ce soit l’électricité, l’eau, le bois, etc… Chaque projet présente ses besoins de manière individuelle, sans se référer à un état zéro de la disponibilité des ressources dans un rayon plus ou moins étendu, et sans évaluer l’ensemble des besoins nécessaires qui s’ajoutent aux besoins préexistants. Dans le cas du bois, par exemple, quatre projets sont listés dans le Pacte de territoire, auxquels il faut rajouter la tranche biomasse de la Centrale de Provence, la centrale INOVA Var à Brignoles, les nombreuses chaufferies collectives (Aix par exemple) et les besoins de particuliers, sans compter FibreExcellence. Même si ces installations ne s’approvisionnent pas avec la même qualité de bois et aux mêmes endroits, est-ce que la ressource globale est assurée pour les 30 ans à venir, en tenant compte du changement climatique et en évitant de recourir à l’importation ? Cette préoccupation a été au centre des débats lors de la troisième réunion. La même problématique se posera sans doute pour l’eau ou l’électricité. La question de la priorisation des usages en temps de crise (usage de l’eau en période de sécheresse notamment) a aussi été soulevée. Il est probable que l’on aille vers d’importants conflits d’usage. La segmentation des projets et l’absence de vision globale ne permettent pas une véritable planification des besoins et un usage régulé des ressources.

Les impacts environnementaux

C’est sur la prise en compte des impacts environnementaux que cette absence de bilan global se fait le plus sentir. Lors de la quatrième réunion publique, consacrée à ces sujets, le proposant n’a pas été en mesure de présenter le moindre scénario, se contentant de dire que des études sont en cours. Pourtant, le projet vise l’assemblage de « briques » techniques qui, d’après le MO, sont parfaitement connues et maitrisées. Leurs impacts potentiels devraient l’être pareillement. Une première évaluation de l’impact global du projet aurait donc pu être réalisée en additionnant les impacts des différentes briques. Elle aurait sans doute été imparfaite, mais aurait été au crédit du MO. En l’état, l’absence de démarche proactive de sa part a envoyé un signal négatif aux participants.
Dans le domaine de la qualité de l’air, Gardanne a été pendant très longtemps une des villes les plus polluées de la région PACA. La situation s’est améliorée ces dernières années, mais on est encore loin des lignes directrices de l’OMS, comme les travaux de l’OHM BMP l’ont montré. Si le projet Hynovera, stricto sensu, n’émet, semble-t-il, que peu d’émissions atmosphériques, le trafic de camions inhérent à son activité aura un impact indéniable. Un trafic de 50 à 60 camions par jour peut paraître faible, mais il s’ajoutera au trafic déjà important des entreprises préexistantes. Des évolutions similaires sont probables en ce qui concerne le bruit, les odeurs et la circulation routière. La mise en place d’une desserte ferroviaire fiable, non polluante (pas de motrices diesel) de l’ensemble des établissements industriels apparait nécessaire. Pour tous ces paramètres, des études prospectives, envisageant différents scénarios de développement, et donc différentes modélisations des impacts, seraient plus que souhaitables.

Les modalités de la concertation

La concertation constitue un passage obligé du fait du montant financier de l’opération. Cependant, la présence d’un public nombreux et assidu montre bien la nécessité d’un tel débat sur un territoire qui a vécu pendant longtemps d’une activité industrielle intense, avec ses avantages et ses inconvénients. L’activité industrielle est aujourd’hui rejetée par une partie de la population. Lui reconnaitre un intérêt général suppose une argumentation rigoureuse. La concertation fournit un cadre approprié si les différentes parties prenantes jouent le jeu. Or l’absence de débat public préalable sur l’avenir du territoire a affecté la confiance du public. Par ailleurs, les élus locaux ont été très peu présents, favorisant un face à face direct entre la société civile et l’industriel. Cette discrétion peut sans doute partiellement s’expliquer par un certain embarras des maires, engagés par le Pacte, au vu de l’évolution de cette concertation. Enfin, l’absence de données chiffrées sur la plupart des sujets (en particulier sur les ressources et les impacts) ainsi que l’évocation récurrente, de la part de l’industriel, « d’études préliminaires en cours » ne permettent pas au public de se faire une vision claire du projet, renforçant ainsi l’idée d’un projet potentiellement nocif et d’un certain dédain envers les populations locales.

Bonjour,
Nous vous remercions de vos précisions et de votre contribution.
Nous partageons votre point de vue et avons pu constater au cours de la concertation la montée de l’implication des riverains. Nous ne croyons pas que ce soit spécifique au territoire : un peu partout en France, les riverains s’élèvent contre les projets industriels, dénonçant des nuisances supposées, refusant l’information qui leur est mise à disposition, soupçonnant des mensonges et de la manipulation… La réindustrialisation de la France, voulue par le gouvernement, est pourtant nécessaire notamment pour réduire l’impact environnemental du transport longue distance de matières premières ou de produits manufacturés en privilégiant les circuits courts, mais aussi pour créer de l’activité économique dans les territoires.

La priorisation des usages et l’adéquation entre la planification des besoins et l’usage régulé des ressources est du ressort des services de l’Etat, et notamment de la DREAL et/ou de la DRAAF, dans le cadre de l’instruction des projets. Une supposition sur de potentiels conflits d’usages ne peut remplacer leur expertise et l’arbitrage de l’Etat.

Concernant les impacts du projet : le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

L’étude d’impact ne peut donc être finalisée avant la concertation, elle est en cours. Cependant, dans tous les cas, une étude d’impact débute par la définition de la situation initiale d’un site aux niveaux qualité de l’air, environnement (sonore, vibratoire, etc), ressources, riverains, etc. Les impacts potentiels d’un projet ne doivent pas dégrader cette situation initiale au-delà des seuils réglementaires. Cependant, la qualification des impacts potentiels dépend de la configuration de l’implantation du projet, de l’agencement des « briques » technologiques et des choix associés (stockages, mode opératoires). Le maître d’ouvrage a préféré se concentrer sur l’explication du procédé et de la maîtrise des impacts sur les ressources, le trafic, la maîtrise des poussières de bois, plutôt que sur une évaluation imparfaite de rejets considérés comme non polluants pour le territoire.

Néanmoins une fiche thématique sur le sujet des impacts (bruit, luminosité, rejets…) a été publiée le 9 novembre 2022.
Si le maître d’ouvrage maintient son projet, la configuration finale serait communiquée et les résultats des études d’impacts seraient mis à disposition des parties prenantes avant une éventuelle enquête publique.

Concernant la qualité de l’air, ce sont précisément les études préliminaires que le maître d’ouvrage réalise en ce moment avec son partenaire d’ingénierie Technip Energies afin de comparer tous les scenarii possibles.

255. Avis – 14 novembre – GR, Gardanne

Je pense que mon avis ne sera pas pris en compte car trop d’argent est en jeu. Cependant je tenais tout de même à dire mon mécontentement vis à vis de ce nouveau projet qui a été mis en place à l’insu des habitants environnants. Une fois de plus, on nous fait croire que c’est bon pour la planète, on se moque de nous et On ne nous dit pas tout. C’est une manière de faire qui existait déjà au Moyen ge, les rois et le clergé faisaient en sorte que la population ne sache pas lire afin qu’elle ne puisse accéder aux connaissances car la connaissance permet de penser et de raisonner alors que l’ignorance rend une population plus facile à contrôler et à duper.
Et c’est exactement ce que vous faites.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera.
Le processus de concertation publique répond aux exigences du code de l’Environnement et a été décidé et validé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Il impose notamment au Maître d’Ouvrage de mettre à disposition du public et des parties prenantes toutes les informations sur le projet en sa possession.
L’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir et dans ces deux derniers cas, à déposer des dossiers de demandes d’autorisation environnementale et de construction auprès des services de l’Etat qui procèderaient alors à une enquête publique.

254. Avis – 14 novembre, AC, Meyreuil

Bonjour,
Je suis contre la réalisation du projet Hynovera. Cela ne nous promet qu’un futur bancal et douteux et ce projet ressemble de très près à un énorme Green Washing. Le côté soi-disant « renouvelable » de ce projet est contestable.
De plus, la création d’un site SEVESO si proche de zones résidentielles est une entreprise très dangereuse à mon sens et une telle idée devrait à minima être accompagnée de création de lieux de secours proches adaptés. Et je peux en parler en connaissance de cause car je travaille en service de soins d’urgence depuis 8ans et l’offre de soins de la région du Pays d’Aix ainsi que les différents plateaux techniques des structures environnantes (urgences, Réanimation, Bloc, etc) et le personnel ne sont actuellement pas suffisant ni adaptés pour gérer un incident de ce genre de site. Les structures de Marseille et Aix étant déjà en alerte pour les quelques 99 sites Seveso de la région PACA, et tout le monde sait aujourd’hui la difficulté de notre système de santé en France (je ne m’étalerai pas là dessus ce n’est pas le sujet), donc rajouter des risques inutiles à une si grande quantité de population ne me semble pas raisonnable !
Par ailleurs, l’offre d’emploi qui va découler de ce projet est totalement ridicule ! 50 emplois pour un projet si immense ?! Est-ce une blague ?
Ainsi je suis totalement contre ce projet d’une telle ampleur, qui présente autant de risques majeurs pour les habitants et l’environnement, qui n’apporte qu’une source d’énergie non renouvelable et qui est loin d’être au point, ne créant que si peu d’emplois… sans parler des nuisances qui vont être engendrées (bruits, odeurs, trafic routier…) et du fait que l’eau du canal de Provence sera à leur disposition pour alimenter Hynovera au détriment des professionnels qui en ont besoin en prenant compte la grande sécheresse du Verdon qu’il y eu cette année…
Le rapport bénifice risque de ce projet est complètement dans le négatif !

Les carburants renouvelables Hynovera, qui seraient produits à partir d’hydrogène renouvelable (eau + électricité verte garantie par un contrat long terme de vente d’électricité) et de biomasse forestière, à l’exclusion de toute ressource fossile, donc, ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (lien : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024851601/ Annexe 1 point 10). Ils permettraient notamment d’éviter les émissions de 200 000 tonnes par an de CO2 sur le territoire. Le projet Hynovera est donc loin d’être qualifiable de greenwashing.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger.
Ces études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage. C’est pourquoi nous mettrions en place un POI et un PPI, bien que cela ne soit obligatoire que pour un site classé seuil haut.

Le P.O.I. : le Plan d’Opération Interne à l’établissement assure la maîtrise d’un sinistre dont les effets ne débordent pas les limites de l’établissement dans le cadre des moyens de secours dont dispose l’exploitant. Le service départemental d’incendie et de secours peut également engagé des moyens en tant que de besoin. Selon les articles L515-41 et R181-54 du Code de l’Environnement, le POI définit « les mesures d’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires que l’exploitant doit mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et l’environnement ». Le POI intègre les moyens mis en œuvre par l’établissement mais aussi ceux des secours publics, ou encore si nécessaire des industries voisines et si besoin des entreprises extérieures.
Le P.P.I. : le Plan Particulier d’Intervention assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement. En tant que plan d’urgence, il est placé sous la direction du Préfet avec l’assistance technique de l’exploitant. Outre les moyens ci-dessus définis, l’application du P.P.I. implique l’engagement des moyens publics et privés du département, voire des échelons zonaux et nationaux.
Les POI et PPI feraient l’objet d’informations transmises au public et aux entreprises limitrophes via des réunions et des synthèses écrites.

Vous évoquez l’emploi : Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette création d’emplois dans un secteur lié à la transition énergétique aurait un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale.
Par ailleurs, Hynovera consisterait en une mise à l’échelle industrielle projet de démonstration BioTfueL® existant à Dunkerque. Les technologies utilisées sont matures, Hynovera en optimiserait les performances en injectant de l’hydrogène renouvelable afin de maximiser la transformation de la biomasse en carburants. Chaque brique du procédé Hynovera (torréfaction/gazéification, électrolyse, Fischer-Tropsch) possède des références à échelle industrielle. De par la nature renouvelable des matières premières, y compris l’énergie, les carburants de synthèse produits sont donc bien classés renouvelables.

Concernant les impacts tels que odeurs et bruits :
– Odeurs : La biomasse serait manutentionnée, transférée et stockée dans des équipements et bâtiments fermés/ confinés limitant les odeurs « de bois » à ces installations.
Les stockages de carburants (réservoirs) seraient fermés et les émissions atmosphériques aux évents canalisées et renvoyées dans le procédé ou traitées.
Les autres unités procédés d’Hynovera n’émettraient pas d’odeurs puisque les émissions atmosphériques seraient toutes canalisées, filtrées et traitées avant rejet (en conformité avec l’arrêté du 02/02/98 modifié par l’arrêté du 28/02/22 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement – ICPE).
Une étude odeur pourrait être réalisée lors de la mise en fonctionnement des installations pour valider les dispositions mises en place.

– Bruits : Le bruit serait limité de 7 à 22h en limite de propriété à 70dB(A) et la nuit de 22h à 7h à 60dB(A). Une étude et des suivis de mesures seraient par ailleurs mis en place pour l’exploitation des unités de production afin de garantir que la réglementation serait respectée. Il ne serait pas nécessaire pour les riverains de porter des protections.
Le choix des équipements serait ceux présentant les niveaux de bruit les plus faibles en accord avec la réglementation. Par ailleurs, il serait envisagé les mesures suivantes afin de réduire encore plus les impacts sonores :
– Capotage des équipements
– Equipements les plus bruyants prévus dans un bâtiment dimensionné pour limiter le bruit à l’extérieur
– Choix dans l’implantation sur le site des équipements bruyants.

Concernant la circulation : il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire. Un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par fret ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant au co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

A propos de l’eau : Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

253. Avis – 14 novembre – LW, Bouches du Rhône

Je ne suis pas d accord avec l implantation d un site classé seveso proche de mon domicile

Merci de votre contribution.

252. Avis – 14 novembre – QA, Meyreuil

Avis négatif

Merci de votre contribution.

251. Avis – 14 novembre – NA, Meyreuil

Avis négatif

Merci de votre contribution.

250. Avis – 14 novembre – EA, Meyreuil

Avis négatif

Merci de votre contribution.

249. Avis – 14 novembre – FA, Meyreuil

Avis négatif

Merci de votre contribution.

248. Avis – 14 novembre – JTL, Bouc Bel Air

Je ne suis pas compétent pour juger de la faisabilité économique d’un tel projet.
Les usines modernes en Europe sont des lieux où le risque d’accident est très bien contrôlé, et si le risque zéro n’existe pas, ce n’est pas sur ce chapitre que je m’opposerais au projet Hynovera.
En effet j’aurais quelques objections fortes à formuler.
Tout d’abord, la justification du projet « hydrogène et carburants verts », si on peut la comprendre en ne considérant que la partie « production » (je vous fais confiance quand vous chiffrez la diminution de production de CO2 à cette étape), évite soigneusement d’aborder le devenir des carburants produits. Qu’il soit vert ou non, le diesel émet du CO2 quand il brûle dans un moteur, et cela vous ne le chiffrez pas.
Également, quand vous dites que le CO2 libéré dans l’atmosphère n’a pas d’impact sur l’environnement parce qu’il provient intégralement de biomasse, vous oubliez de considérer que ce gaz qui sera libéré en quelques heures a été stocké dans les arbres pendant plusieurs années, ce qui induit forcément un déséquilibre en faveur de l’augmentation des gaz à effet de serre.
Au sujet des ressources naturelles (eau, bois) je vous trouve particulièrement optimistes car vous vous basez sur les chiffres actuels de production et de disponibilité.
L’état de la forêt méditerranéenne se dégrade lentement à cause des épisodes de fortes chaleurs anormalement longs que nous connaissons depuis peu. Ces épisodes ne sont plus des exceptions, mais le nouveau climat qui s’installe dans nos régions.
Une forêt met longtemps à mourir, mais cela arrive. Or, vous considérez que pendant toute la durée de vie de votre raffinerie, il y aura toujours la même forêt à votre disposition. Permettez-moi d’en douter fortement, malheureusement.
L’autre ressource dont vous aurez besoin, c’est l’eau. Or, si le niveau très bas des cours d’eau cet été a été spectaculaire, il est un autre phénomène dont nous n’avons pas encore subi les conséquences, c’est la disparition des glaciers qui alimentent ces cours d’eau de près ou de loin. Détourner aujourd’hui l’eau pour des usages industriels ou de grande agriculture, c’est promettre les populations à la soif ou au rationnement.
Quant aux limites réglementaires que le projet respectera concernant les pollutions et nuisances diverses, elles ne sont pas établies à partir de données épidémiologiques ni d’études de cas-santé, mais en fonction des possibilités techniques au moment des installations. En d’autres mots, se conformer à la réglementation n’est pas la garantie d’une absence de nocivité, mais seulement d’un compromis entre niveau de nuisances et rentabilité économique.
Enfin, la nature renouvelable des matières premières est à discuter. En effet, l’exploitation industrielle de forêts selon les normes PEFC ne garantit pas que les parcelles exploitées seront replantées avec des essences d’arbres locales ; bien au contraire, pour assurer un approvisionnement suffisant pour l’industrie, il est toujours préféré de planter des essences à croissance rapide sous forme de monoculture arboricole. Rien à voir avec la préservation de la biodiversité.
Je suis donc opposé à ce projet.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburant renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence. Les acteurs impliqués ne manqueront pas de communiquer sur ces aspects.

Usage des carburants renouvelables
La combustion d’1 litre de kérosène renouvelable émet 2,53 kg de CO2, celle de 1 litre de diesel ou de naphta émet 2,64 kg de CO2.
Donc, l’usage des 16 000 tonnes/an de carburant aviation durable + 25 000 tonnes/an de diesel/naphta produits par Hynovera libèrerait 155 540 tonnes de CO2 par an en substitution à son équivalent fossile qui n’aurait pas été ajouté à l’atmosphère.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, et notamment du bois certifié.
Le bilan global du projet équivaudrait donc à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.

Concernant le bois, le document de référence est le Programme Régional de la Forêt et du Bois (PRFB). Il s’agit de l’outil d’orientation de la politique forestière, élaboré conjointement par l’Etat (DRAAF PACA) et la région SUD.
Il est accessible sur le site de la DRAAF PACA.
Le PRFB commence par établir l’état des lieux des forêts régionales pour caractériser la disponibilité en bois et simuler son évolution en fonction de différents scénarios de consommation. Ces scénarios définissent différentes orientations et objectifs pour le développement forestier régional, fondées sur les potentialités spécifiques aux 23 massifs régionaux. Le PRFB en cours couvre la période 2019-2029. Nous nous basons donc tout naturellement sur les chiffres existants, validés, officiels, à notre disposition.

Pour aller plus loin:
Selon les données de la FIBOIS présentées lors de l’atelier thématique du 4 octobre,
les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870 000m3/an et représentent 25% du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 million d’hectares, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1 087 kg/ha.an.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineraient la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

247. Avis – 14 novembre – RC, Meyreuil

Nous n’en voulons pas !!

Merci de votre contribution.

246. Question – 14 novembre – OPS, Fuveau

Où seront stockés les cendres de bois résultant de l’étape de gazeification ? Quelle quantité est attendue s’il est brulé 250 000 tonnes / an ? Et quels risques sont liés à ces cendres (particules fines, reste de peinture pour le bois-batiment, …) ?

Les scories seraient stockées dans un silo et représenteraient un volume de 50 à 100 tonnes par semaine, soit 2 à 4 camions/semaine.

La matière première biomasse étant exclusivement de la plaquette forestière certifiée et non du bois déchet imprégné type bois B, il n’y aurait pas de polluants dans le bois (type peinture, colle, vernis, etc.). Elle proviendrait principalement de la région PACA.
Cette plaquette forestière certifiée serait torréfiée puis gazéifiée (et non pas brûlée).
La manutention se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse, mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

245. Avis – 14 novembre – ET, Meyreuil

A l’heure où nous devons avoir une consommation vertueuse, je ne comprends pourquoi Hynovera vient s’implanter dans une zone urbaine avec une consommation de 1 tera Wh /jour, une consommation énorme d’eau sur le canal de Provence. Alors que l’on nous impose de faire des « économies d’énergie, de réduire nos propres consommations d’eau avec quelques fois de restriction préfectorale, vous vous permettez d’implanter une usine qui ne respecte ps l’environnement et qui ne fera pas appel au circuit court. Son implantation serait une catastrophe pour les riverains, l’environnement.Notre qualité de vie en serait impacté négativement avec la pollution de l’air via les camions (avec les matières dangereuses), le bruit et LE RISQUE D’EXPLOSION.

Votre projet est une catastrophe et met nos vies en danger. Je ne veux pas de votre installation ici à côté de chez moi. Cessez de vouloir nous mettre en danger en nous prenant pour des ignorants. Je ne veux pas de votre installation ici à côté de chez moi. Cessez de vouloir nous mettre en danger en nous prenant pour des ignorants.

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

244. Avis – 14 novembre – CP, Fuveau

Ce projet est une aberration !
Nous sommes conscients qu’il nous faut protéger notre environnement?
Alors,non à des rejets toxiques dans l’air, non à l’utilisation excessive de nos ressources en eau et en bois, non à des stockages de produits dangereux !
Notre belle région est malheureusement déjà bien impactée par la zone de l’étang de Berre et le site de Fos .
Préservons ce qu’il en reste et ne donnons suite qu’à des projets soucieux de l’environnement,de la nature ,de l’air que nous respirons et de la qualité de vie ,pour le bien de nos enfants!

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
(https://www.ecologie.gouv.fr/biocarburants)
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Selon les données de la FIBOIS présentées lors de l’atelier thématique du 04 octobre,
les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870000m3/an et représentent 25% du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 millions d’hectare, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1087 kg/ha.an. Nous n’avons pas ces données au niveau national à ce jour mais nous y intéresserons si nous allons plus avant sur le projet.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 d’eau brute (réservée à des usages industriels) par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

243. Avis – 14 novembre – SG – Gardanne

Négatif

Merci de votre contribution.

242. Avis – 14 novembre – SSS, Gardanne

Je suis contre ce projet

Merci de votre contribution.

241. Avis – 14 novembre – MR, Meyreuil

Je suis contre cette reconversion du site. Hynoverna est une aberration écologique , source de nuisances intolérables et générateur de pollution .tout ça à proximité immédiate des habitations. Non à hynoverna et tout autre projet polluant et nuisible .

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Selon les données de la FIBOIS présentée lors de l’atelier thématique du 4 octobre,
les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870000m3/an et représentent 25% du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 millions d’hectare, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1087 kg/ha.an. Nous n’avons pas ces données au niveau national à ce jour mais nous y intéresserons si nous allons plus avant sur le projet.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

240. Avis – 14 novembre – GT, Gardanne

Bonjour
Je suis totalement contre ce projet destructeur de nos espaces forestiers, polluant et surtout très dangereux compte tenu du stockage des produits nocifs.
Je suis Gardannaise depuis 50 ans et je m opposé à ce projet qui j espere sera abandonné.
Les employés peuvent tout à fait se reconvertir autrement.
Cdlt

Selon les données de la FIBOIS présentée lors de l’atelier thématique du 4 octobre,
les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870 000m3/an et représentent 25% du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 million d’hectares, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1087 kg/ha.an. Nous n’avons pas ces données au niveau national à ce jour mais nous y intéresserons si nous allons plus avant sur le projet.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

239. Avis – 14 novembre – MV, Meyreuil

Ce projet serait désastreux d’un point de vue écologique.
Nous sommes en alerte sécheresse maximum et ce n’est pas prêt de s’arranger dans les années à venir.
Ce projet est une ineptie pour nos forêts.
Les transports pour acheminer le bois émettent encore des GES (le train ne va pas dans les forêts…)
Les risques de pollution sont forts.
Les risques humains existent.
Il n’y a aucun impact environnemental positif concret dans votre projet. C’est purement du green washing encore une fois !
Compte tenu du budget de cette expérimentation (qqs mois? qqs années?) et du faible nombre d’emplois à préserver, nous ferions mieux de dépenser l’argent public autrement : Sensibiliser les personnes à moins prendre l’avion ou développer le frêt fluvial pourrait être des pistes moins onéreuses et bien plus logiques pour répondre aux ambitions de l’accord de Paris.

Le bilan global CO2 du projet équivaudrait à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.
Comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en particulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25% de la croissance. On calcule donc que la forêt croît de 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5).
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.
Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2, soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.
Nous n’avons pas de données au niveau national à ce jour mais nous y intéresserons si nous allons plus avant sur le projet.

Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

L’usage de camions à gaz naturel renouvelable puis électriques ou à hydrogène limiteront les émissions de CO2 du transport.

Vous évoquez les risques de pollution : à l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le bilan global de CO2 équivaudrait à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an, ce qui est loin d’être négligeable sur ce territoire et ne permet pas de qualifier le projet d’opération de greenwashing.
Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires notamment dans le secteur des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

238. Avis – 14 novembre – MP, Bouches du Rhône

Utiliser autant de tonnes de biomasse forestière et d’eau pour alimenter les entreprises locales de transport aérien et maritime en carburants soi-disant renouvelables est un non-sens. Ce projet est inacceptable tant sur le plan environnemental que sanitaire.
J’habite une commune limitrophe de Gardanne.
Je suis contre.

Merci de votre contribution.

237. Question – 14 novembre – CS, Meyreuil

Bonjour, je suis fermement opposée à ce projet, il est totalement irresponsable d’implanter un site Seveso supplementaire dans un lieu fortement urbanisé comme Gardanne/Meyreuil.
En quoi vaporiser une quantité exponentielle d’arbres est-t-il un acte écologique ?
En mai dernier, la commission pour l’environnement du Parlement Européen a exclu la biomasse forestière de la liste des sources energies dites renouvelables.
Quand au 50 emplois brandis comme étandard, ils vont être cher payé.
Toute cette communication autour du projet n’est qu’une vaste offensive de greenwashing pour justifier les aides juteuses qui vont être récoltées. Hynovea on n’en veux pas!

Bonjour,

Pour votre information, le site de la Centrale de Provence n’est plus classé Seveso mais, quand il l’était, cela n’a pas empêché les riverains de s’implanter à proximité. Il n’y avait alors pas de crainte d’un site Seveso. Il existe d’ailleurs de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22 ).

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables, notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :

Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence. Les acteurs impliqués ne manqueront pas de communiquer sur ces aspects.

La commission pour l’environnement du Parlement Européen n’a pas exclu la biomasse forestière de la liste des sources énergies dites renouvelables : un amendement en ce sens a été déposé mais il n’a pas été adopté. Cette question a été posée au représentant du ministère de l’agriculture lors de l’atelier thématique du 4 octobre relatif à l’approvisionnement en bois du projet Hynovera et celui-ci a confirmé suivre le sujet, précisant que l’amendement n’avait pas été adopté.

Les salariés du projet Hynovera seraient rémunérés en fonction des barèmes en vigueur dans l’industrie. Le Maitre d’Ouvrage est attentif au bien-être de ses salariés, avec une politique salariale attractive.

Le bilan global de CO2 équivaudrait à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an, ce qui est loin d’être négligeable sur ce territoire et ne permet pas de qualifier le projet d’opération de greenwashing. Pour rappel, Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette génération d’emploi dans un secteur lié à la transition énergétique va avoir un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale.

Hynovera serait soumis à un régime d’imposition local et national comme toute entreprise en France. D’un point de vue local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire.
D’un point de vue national, le projet serait redevable de plus de 12 millions annuels d’impôts sur les sociétés.

236. Question – 14 novembre – AL, Meyreuil

Bonjour,
Pour faire court : j’habite en face du site candidat pour Hynovera et… forcément je suis contre ce projet !
J’ai lu quelques avis, et je vois que vous y répondez le plus souvent, donc déjà : je félicite la ou les personnes qui se prêtent à ce difficile exercice.
Je ne reviendrai pas sur les remarques ou questions très pertinentes faites par d’autres, je vais simplement les mentionner, au moins en partie : risques sismiques et géologiques, pollution de l’air (même mineure, j’ai bien compris que les émissions ne seraient pas comparables à une raffinerie de pétrole brut), pollution visuelle et sonore, encombrement des routes, remise en service du train, travaux pour construire les structures, etc. Et ceci, sans compter sur les autres projets (scierie, …).
Ma question concerne l’application d’un principe simple, que nous connaissons tous : le principe de précaution.
Je n’ai aucune idée de comment se déroule un tel projet, ni comment se passe le dialogue avec les municipalités concernées, mais je suppose que vous seriez les mieux placés pour donner des recommandations d’aménagement pour les structures qui sont très proches du site (disons moins de 400m). Dans ce périmètre, sans parler des habitations, on trouve entre autres : crèche, maternelle, gymnase, stade, terrains de tennis, …
Est-ce que vous recommandez, par principe de précaution, de fermer et/ou déplacer ces structures publiques ? Ou encore de prévoir des aménagements spécifiques ?
Merci de votre réponse.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Ces études permettent de définir tous les moyens à mettre en œuvre pour circonscrire ces risques au sein du site. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Les études de danger prendront en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22

235. Avis – 14 novembre – MM, Meyreuil

AVIS DEFAVORABLE AU PROJET

Merci de votre contribution.

234. Question – 14 novembre, GA, Bouches du Rhône

Peut on avoir la température de marche de la gazéification (entre 900 °C et 1200 °C d’après l’ATEE) T° qui conditionne les déchets de l’atelier que ce soit des Biochars, des poussières etc. Peut on savoir quels sont les volumes de ces déchets.
Pourquoi ne pas utiliser l’eau du fond de la mine comme votre voisin Altéo (140 m3/h) vu la tension sur l’eau du au réchauffement climatique
le volume d’Hynovéra est de 67 m3/h
D’après le SRGS seul 14% de la forêt privée est certifié, et d’après le SRFB la quantité accessible en 2029 sera de 450 00 tonnes, cette quantité est notoirement insuffisante pour les usages déjà existant (Gazel, fibre Excellence Sylvana/ Brignoles) , chaufferies collectives. Participe à la déforestation importée.
Le projet n’est viable que si la matière première du gazéifieur est du CSR,.
Que vont devenir le naphta parafiinique et l’oxygène ?

Les volumes de déchets solides (dits scories) représenteraient 2 à 4 camions par semaine, soit 50 à 100 tonnes/semaine.
L’utilisation de l’eau de la mine est une option qui a été portée à l’attention du Maitre d’Ouvrage pendant la concertation et qui fait l’objet d’une étude de faisabilité.
Comme indiqué lors de l’atelier thématique du 4/10 dédié à l’approvisionnement en bois du projet Hynovera, la quantité accessible que vous mentionnez est celle qui correspond aux usages et aux modèles d’affaires des installations existantes. La spécificité du projet Hynovera est que le principal poste de coût est l’électricité et pas le bois. Comme nous avons l’exigence de nous approvisionner en bois certifié, HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération des parcelles où seraient effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité.
HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Nous envisageons donc de développer des prélèvements sur des parcelles plus difficilement accessibles et à un coût plus élevé.

Selon les données de la FIBOIS présentée lors de l’atelier thématique du 04 octobre,
les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870000m3/an et représentent 25 % du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 millions d’hectare, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1087 kg/ha.an. Nous n’avons pas ces données au niveau national à ce jour mais nous y intéresserons si nous allons plus avant sur le projet.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.

233. Avis – 14 novembre – JMC, Meyreuil

Hynovera ont en veux pas

Merci de votre contribution.

232. Avis – 14 novembre – MCC, Meyreuil

Hynovera ont en veux pas

Merci de votre contribution.

231. Avis – 14 novembre – LH, Gardanne

bonjour,
le représentante de gazel energie a dit que 5 projets avaient été identifié.
pouvez vous nous rappeler ces 5 projets.
est ce 4 de l’association des travailleurs de la centrale et celui de hynovera ce qui ferait 5?
Merci

Bonjour,
N’étant pas la société GazelEnergie, nous n’avons pas connaissance de l’ensemble des projets d’aménagement du site ni de ceux qui sont en vigueur à ce jour.

Les projets portés à la connaissance du Maître d’Ouvrage et encore actifs sont les deux projets présentés par l’Association des Travailleurs de la Centrale de Gardanne (ATCG) lors de la réunion thématique du 9/11. Nous vous invitons à en relire le verbatim et la présentation associée.

230. Question (carte T) – 14 novembre – MJ, Meyreuil

1- Quel est le bénéfice de ce projet pour les habitants de PLAN de MEYREUIL déjà impactés par la laideur du site ?

2- Quels inconvénients ? ( vue/bruits/odeurs/dangers/trafic)

Hynovera apporterait des bénéfices économiques (taxes et impôts), une image renouvelée grâce à la réindustrialisation via un projet lié à la transition énergétique, générant un renforcement de l’attractivité du territoire, et des retombées sociales : création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.

Les hauteurs actuelles du site de la centrale de Provence s’élèvent de 80 à 300 m. Les hauteurs des différentes unités de production d’Hynovera seraient d’environ 70 m au maximum. L’implantation de nouveaux équipements n’aurait donc pas pour conséquence une modification majeure de l’image du secteur, déjà très industriel. L’impact du projet sur le paysage serait ainsi qualifié de modéré.

De plus, HYNOVERA respecterait le Plan Local d’Urbanisme (PLU) avec l’insertion de 15 % de végétalisation. L’intégration paysagère se ferait avec des architectes designers-paysagistes, ainsi qu’en collaboration avec le Conseil d’Architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE 13), avec participation potentielle des parties prenantes au choix final.

Par ailleurs, une étude serait menée, en fonction des différents scénarios possibles architecturaux, qui caractériserait 3 niveaux différents de perception visuelle :

▪ La visibilité directe depuis le paysage proche.
▪ La visibilité moyenne depuis le paysage alentour.
▪ La visibilité depuis le paysage éloigné.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir et, dans ces deux derniers cas, à finaliser les études préliminaires sur la configuration finale.

Une étude d’impact est cependant en cours car elle débute par une définition de l’état initial de la qualité de l’air, de l’environnement, de la population, des infrastructures. Elle doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Cette étude d’impact traiterait ensuite les impacts du projet pour déterminer les mesures à prendre pour éviter, réduire ou compenser ces impacts potentiels. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous vous invitons à consulter la fiche thématique sur les impacts publiée sur le site internet de la concertation.

En voici un résumé :

– IMPACT BRUIT
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel. Pas de bruit ajouté à l’existant.

– IMPACT OLFACTIF
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.

– IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation, « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre, mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables ».

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. Contrairement aux carburants produits à partir du pétrole, les carburants renouvelables (biomasse et hydrogène) ne contiennent pas les polluants génériques que l’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), des traces d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. Pas de substance nocive pour la santé ou l’environnement. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.

Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, donc pas de rejet de particules fines.
Il y aurait une cheminée : pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
La torchère, organe de sécurité, ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela correspondrait à 2/3 heures maximum. Il n’y aurait aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole.

Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène, donc avec une flamme transparente et non rayonnante, n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne génèrerait aucune substance nocive (voir plus haut).

Concernant le transport : dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Hynovera privilégierait le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Cela permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

229. Avis – 14 novembre – DS, Aix en Provence

Bonjour
Je trouve scandaleux de détruire le milieu de vie des habitants qui se trouvent à proximité, et de détruire ainsi la nature (faune et flore).
Cordialement

Merci pour votre contribution.

228. Avis – 14 novembre – ALP – Bouc Bel Air

Avis défavorable. Les conditions du projet vont à l’encontre de l’approche écologique que vous devez suivre.

Merci de votre contribution.

227. Avis – 14 novembre – SM, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Bonjour,
Ce projet va à l’encontre de l’avis d’experts indépendants.
Quel est l’interêt de ce projet illogique ?
Cordialement

Bonjour,
Pour la bonne information de tous, pouvez-vous mentionner de quels experts indépendants vous parlez ? Et sur quelles bases sont fondés leurs avis?
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment certifiées selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) : les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburant renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence. Les acteurs impliqués ne manqueront pas de communiquer sur ces aspects.

226. Avis – 14 novembre – RK, Gardanne

Je suis absolument contre ce projet.

Merci de votre contribution.

225. Avis – 14 novembre – BN – Provence-Alpes Côte d’Azur

J’étais présent, pour la première fois, à la réunion du 09 novembre 2022 à Meyreuil et j’ai été très surpris de constater qu’en fait il n’a s’agit que d’une simple réunion d’information… ou la plus part des intervenants ont eu beaucoup de mal à s’exprimer et à se faire entendre, tellement la salle était survoltée et hostile au projet.
Il est à noter la jauge très insuffisante de la salle qui a obligée l’auditoire à rester debout pendant tout le temps de la réunion qui s’est terminée à 23h15…!
Pas génial l’organisation…! Et pas très bon pour favoriser un débat serein…!
De plus une poignée d’agitateurs ont perturbé la tenue de cette réunion apparemment pas souhaitée, et ce malgré la détermination et les interventions répétées de l’animatrice de la réunion et des deux garants de la CNDP qui ont constamment recadré les intervenants et redoublé de vigilance pour que la réunion puisse arriver à son terme, je les en remercie très chaleureusement.
j’ai également était très choqué par l’absence des deux premiers magistrats de Meyreuil et de Gardanne… cela n’a certainement pas contribué à l’apaisement des esprits et a même été perçu par certain administrés comme un mépris de leur part à leur égard. Ils auraient au moins entendu la demande forte d’un référendum sur l’opportunité de ce projet. Il eut été certainement préférable qu’ils viennent soutenir le projet. Il leur appartiendra d’en mesurer les conséquences…!
Ne maîtrisant pratiquement pas le projet Hynovera , je m’en tiendrais aujourd’hui uniquement à ces quelques remarques sur la forme sans aucun commentaire sur le fond…!
Nous faisons toutefois une proposition qui pourrait peut-être débloquer la situation.
Nous demandons, contrairement aux habitudes et à ce que prévoit la loi, la réalisation de deux Etudes de Danger.
– la première réalisée immédiatement sur les bases du projet tel qu’il est présenté dans la plaquette de synthèse du dossier de concertation publique.
Elle sera forcément approximative, mais aura le mérite de favoriser et d’éclairer les débats. Elle a été réclamée par les riverains lors de la réunion.
– la deuxième à la date normalement prévue par la loi, c’est à dire une fois que le projet sera totalement ficelé.
POURQUOI ?
Tout simplement parce qu’elle a été demandé par la population présente, comme je le précise plus haut.
Elle devrait permettre de démontrer malgré son imprécision que le site se trouverait au démarrage en site Seveso seuil bas et aurait pour but de rassurer la population riveraine sur les risques encourus. (la population riveraine est très inquiète sur les nuisances et risques auxquels elle sera exposée.
La deuxième étude, une fois le projet cadré permettrait, du moins nous le pensons de démontrer que l’étude de danger finale sera encore meilleure que la première.
il s’agit pour nous d’une piste qui devrait permettre de sauver le projet Hynovera, ce qui aujourd’hui n’est pas vraiment acquit…)
La demande de référendum réclamée à corps et à cris, ce 9 novembre 2022, ne devrait pas être recevable en l’état compte tenu de la relative faible mobilisation des requérants à ce jour avec une pétition inférieure à 10 000 voix. (A vérifier)
Nous restons à votre disposition.
Nous serons présent à la dernière réunion programmée le 15 novembre 2022 à Gardanne.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation n’est pas d’avoir convaincu qui que ce soit mais d’avoir identifié les points d’attention permettant au Maître d’Ouvrage de soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
Nous sommes désolés des inconvénients que vous avez dû subir. Cependant, il est important de rappeler que le Maitre d’Ouvrage a saisi la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) en octobre 2021 et que celle-ci a nommé 2 garants en leur fixant une feuille de route pour le projet. Les modalités de la concertation ont été élaborées de janvier à juin 2022 avec les garants nommés par la CNDP qui ont l’expérience de ce genre d’événement, a contrario du Maitre d’Ouvrage. Les modalités de la concertation, dont l’organisation des réunions publiques dans les communes concernées directement par le projet, de par le foncier (ici Meyreuil et Gardanne), les dates, le choix de salle mises à disposition par les mairies, etc., ont été validées par la CNDP le 1er juin 2022.
Le Code de l’environnement imposant l’organisation des réunions dans les communes concernées, le Maitre d’Ouvrage doit composer avec les salles qui sont disponibles sur ces communes. En l’occurrence, la réunion du 9 novembre 2022 se déroulait dans la plus grande salle disponible de Meyreuil, ne disposant cependant que de 400 places assises ou 850 debout, et pas plus, pour des questions de sécurité et de responsabilité légale.
Les garants, malgré leur expérience, n’avaient pas anticipé l’intérêt que le projet susciterait sur le territoire et les salles validées par la CNDP ont pu être trop petites. Nous avons donc systématiquement proposé une solution pour que tous puissent participer : écran géant et enceintes à l’extérieur le 20/10, évacuation des chaises le 9/11.
Les réunions de concertation mobilisent souvent quasiment exclusivement des opposants aux projets et les modalités imposant au Maitre d’Ouvrage que toutes ses informations et affirmations soient vérifiables et sourcées ne s’appliquent pas au public. Cela peut poser des problèmes d’équité quant à la véracité des messages passés aux personnes cherchant de l’information sur le projet ou encourager des comportements inappropriés. Nous le regrettons vivement et remercions également l’animatrice qui, par son expérience, a permis aux réunions de se tenir.
Chacun est libre de participer ou pas aux réunions de concertation, anonyme ou élu.
Le principe d’une réunion préalable n’est pas d’afficher du soutien ou du rejet à un projet mais bien d’échanger sur son opportunité, ses enjeux et permettre au Maitre d’Ouvrage qui sollicite la concertation de prendre les décisions adéquates sur son projet.
Sur le point de vue du référendum, une pétition ne peut pas déclencher un référendum. Cela n’existe pas en France mais en Suisse.
Les garants ont apporté les précisions suivantes lors de la réunion finale du 15/11 :

« Les articles L123-20 et suivants du Code de l’environnement précisent les conditions dans lesquelles l’État peut consulter les électeurs d’une aire territoriale déterminée afin de recueillir leur avis sur un projet d’équipement susceptible d’avoir une incidence sur l’environnement.
L’aire de la consultation est celle du territoire des communes dont l’environnement est susceptible d’être affecté par le projet, ou bien, si une enquête publique a déjà eu lieu, celle du périmètre de l’enquête. Un dossier d’information sur le projet qui fait l’objet de la consultation est élaboré par la Commission nationale du débat public. Un décret définit la question posée aux électeurs, ainsi que les modalités de la consultation.
Les maires assurent la mise à disposition de l’information aux électeurs et l’organisation des opérations de la consultation.

Il existe par ailleurs dans Code général des collectivités territoriales deux autres possibilités de consultation du public : le référendum local et la consultation locale. Mais celles-ci ne s’appliquent pas au cas d’Hynovera. En effet, menées à l’initiative d’une collectivité territoriale, ces consultations ne concernent que des projets qui sont de la compétence de ladite collectivité. Pour ce qui concerne Hynovera, la décision relative au projet est l’autorisation environnementale qui est de la responsabilité de l’État (préfet), de même que la délivrance du permis de construire. »

Les études de danger se font de manière itérative. On va donc bien commencer avec le scénario de base puis le faire évoluer jusqu’à respecter la réglementation.
Le public a mis les impacts et risque en haut de sa liste de question et c’est légitime. Jusqu’à l’enquête publique, si le projet se poursuit, les résultats des études seront communiqués. Les études sont actuellement en cours. Nous avons déjà publié sur le site internet des fiches thématiques relatives à ces études de danger, communiquant d’ailleurs sur un cercle de danger de 55m dans le cas de base.
Cependant, le classement Seveso ne dépend que des quantités stockées de certaines matières. Dans la phase 1, le projet ne serait pas classé Seveso mais uniquement soumis à autorisation ICPE. Il serait SEVESO seuil bas uniquement en raison du stockage de méthanol à partir de la phase 2.

224. Question – 14 novembre – PM, Meyreuil

Dites moi s’il vous plait ce que vous pensez du point de vue de Jean Marc Jancovici s’il vous plait ? https://youtu.be/Ogw_UjPXtQg
De même pouvez vous me dire ce que vous pensez de ce qu’il dit ici ?
«  »Produire l’hydrogène à partir de gaz fossile, quels qu’en soient les usages à l’aval, ne permet donc pas de résoudre le problème climatique. D’aucuns espèrent qu’il sera possible de capturer le CO2 émis pendant la production puis de l’enfouir sous terre, mais ce genre de processus ne sera pas à l’échelle si on veut remplacer par de l’hydrogène une fraction significative des 4 milliards de tonnes de pétrole utilisées en 2019 [NDR : dans le monde]!
Pour que l’hydrogène soit « vert », il faut électrolyser de l’eau avec de l’électricité bas carbone (nucléaire, éolien, hydraulique ; le solaire est déjà presque trop carboné à cause de la fabrication du panneau). Mais il y a un petit problème d’ordre de grandeur : en France, pour remplacer tous nos carburants par de l’hydrogène obtenu par électrolyse à partir d’électricité éolienne, il faudrait multiplier par 15 la puissance installée dans l’Hexagone en moulins à vent modernes, et doubler la production électrique totale…
Il y a deux domaines où il est réaliste d’envisager de produire de l’hydrogène décarboné par électrolyse, le nucléaire étant alors l’option la plus facile à gérer : la production d’engrais, toujours, et la réduction du minerai de fer pour produire de l’acier. Dans le domaine des transports, mes enfants seront morts que nous n’aurons toujours pas l’aptitude à remplacer par de l’hydrogène « propre » une fraction significative des 3 milliards de tonnes de carburants consommés en 2019 [NDR : dans le monde].! » » »
Lien : https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/sus-a-lhydrogene/
Je frémis aussi quand je lis la Fiche INRS concernant l’hydrogène dont voici juste un extrait
«  » »Etiquette
HYDROGÈNE
Danger
H220 – Gaz extrêmement inflammable
H280 – Contient un gaz sous pression ; peut exploser sous l’effet de la chaleur
H281 – Contient un gaz réfrigéré ; peut causer des brûlures ou blessures cryogéniques
Que pouvez vous répondre à cette fiche s’il vous plait ?

Monsieur Jancovici a un point de vue pragmatique que nous partageons : l’hydrogène n’est pas la solution unique pour se passer des énergies fossiles. En l’occurrence l’hydrogène est produit massivement aujourd’hui à partir de ces mêmes énergies fossiles dans le monde, principalement à partir du gaz naturel ou du charbon. Le procédé s’appelle le « reformage de méthane par la vapeur » et est très émetteur de CO2. Capter ce CO2 pour ensuite l’enfouir n’est pas une solution viable à long terme, nous sommes d’accord avec M. Jancovici.

L’hydrogène doit donc être produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’énergie renouvelable (solaire, éolien, hydraulique, biomasse) ou bas carbone (nucléaire) pour être une solution décarbonée. C’est bien ce que nous voulons faire avec Hynovera. Les usages qu’il mentionne comme étant prioritaires pour se décarboner à l’hydrogène sont réalistes et ont peu d’autres alternatives.

Monsieur Jancovici ne considère par contre pas la production de carburants renouvelables comme une solution. Or, et nous le rejoignons sur la nécessité d’adopter une plan massif de sobriété globale, il est utopique de penser qu’on éliminera 100% du trafic aérien et/ou maritime dans les 20 ans qui viennent. Il subsisterait au moins les usages essentiels. Et c’est bien pour ceux-là qu’il est nécessaire de développer des carburants alternatifs renouvelables. Du moins dans la période qui commence maintenant et pendant laquelle il n’y a pas d’autres solutions techniques aux moteurs thermiques et ce, jusqu’à l’arrivée de solutions de rupture, comme l’avion à hydrogène par exemple.

223. Avis – 14 novembre – PM, Meyreuil

Mon avis sur ce projet Hynovera est négatif. Je désire que ce projet soit abandonné en l’état ! Je ne suis aucunement un spécialiste . Juste un citoyen habitant la commune de Meyreuil. De ce que j’ai lu sans jamais a priori condamner , juste en essayant de comprendre, de me renseigner à des sources diverses sur le projet , sur l’ Hydrogène, le Méthanol, la Biomasse forestière . Aussi en écoutant les présentations des deux intervenants à la rénuion du 9 novembre !
Et bien ce que je comprends c’est que ce projet est un gros projet industriel comparable au moins dans leur ampleur de ceux des grands sites industriels de Fos et de Berre !! Et rien que cela m’empêche d’adhérer au projet Hynovéra aussi « vert » et « Bio » qu’il se présente !!
Parce qu’implanté en plein milieu d’une zone résidentielle à proximité d’écoles , de stade, gymnase , habitations !!
RIEN QUE CELA , aussi vertueux et légitime que pourrait être ce projet me fait dire que ce projet n’a pas de sens !! On peut me faire valoir tous les arguments du monde ! Quand je vois les chiffres annoncés en termes de volumes de bois, de provenance de bois, de volumes d’eau, de production de méthanol, « 300 000 l par jour en 2030!!!! Quand je vois les fiches techniques sur le méthanol, l’hydogène, que j’entends parler à même pas deux kms de chez moi de diesel, kérosène, de seveso (bas ou haut)je ne peux cautionner ce projet !
A un autre niveau même si ce n’était pas à proximité des habitations j’aurai et j’ai des gros , d’énormes sur ce projet !! Quand j’entends parler d’hydrogène »vert », que je regarde ce dont il s’agit et des dangers qu’il présente ou que j’entends l’avis sur l’Hydrogène « vert » de quelqu’un de compétent , reconnu jusqu’au sommet de l’Etat, Jean Marc Jancovici (« L’hydrogène, une alternative décarbonée illusoire au pétrole » je suis plus que circonspect.
Regardez et dites moi s’il vous plait ce que vous pensez de son point de vue s’il vous plait ? https://youtu.be/Ogw_UjPXtQg
De même pouvez vous me dire ce que vous pensez de ce qu’il dit ici ?
«  »Produire l’hydrogène à partir de gaz fossile, quels qu’en soient les usages à l’aval, ne permet donc pas de résoudre le problème climatique. D’aucuns espèrent qu’il sera possible de capturer le CO2 émis pendant la production puis de l’enfouir sous terre, mais ce genre de processus ne sera pas à l’échelle si on veut remplacer par de l’hydrogène une fraction significative des 4 milliards de tonnes de pétrole utilisées en 2019 [NDR : dans le monde]!
Pour que l’hydrogène soit « vert », il faut électrolyser de l’eau avec de l’électricité bas carbone (nucléaire, éolien, hydraulique ; le solaire est déjà presque trop carboné à cause de la fabrication du panneau). Mais il y a un petit problème d’ordre de grandeur : en France, pour remplacer tous nos carburants par de l’hydrogène obtenu par électrolyse à partir d’électricité éolienne, il faudrait multiplier par 15 la puissance installée dans l’Hexagone en moulins à vent modernes, et doubler la production électrique totale…
Il y a deux domaines où il est réaliste d’envisager de produire de l’hydrogène décarboné par électrolyse, le nucléaire étant alors l’option la plus facile à gérer : la production d’engrais, toujours, et la réduction du minerai de fer pour produire de l’acier. Dans le domaine des transports, mes enfants seront morts que nous n’aurons toujours pas l’aptitude à remplacer par de l’hydrogène « propre » une fraction significative des 3 milliards de tonnes de carburants consommés en 2019 [NDR : dans le monde].! » » »
Lien : https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/sus-a-lhydrogene/
Je frémis aussi quand je lis la Fiche INRS concernant l’hydrogène dont voici juste un extrait
«  » »Etiquette
HYDROGÈNE
Danger
H220 – Gaz extrêmement inflammable
H280 – Contient un gaz sous pression ; peut exploser sous l’effet de la chaleur
H281 – Contient un gaz réfrigéré ; peut causer des brûlures ou blessures cryogéniques
Pour toutes ces raisons et quand j’entends les réponses trés évasives des deux personnes d’HYgen 2 sands faire état d’études d’impact qui ont présenté le projet le 9 novembre2016 sachez que je m’oppose fermement à ce projet !!

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.
Nous étudions également toute alternative en ressource de bois durable (déchets verts) pour limiter les prélèvements en forêt.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera. Le projet Hynovera utiliserait de l’eau brute – réservée à des usages industriels – et ne représenterait pas un enjeu de priorité de l’usage de l’eau par rapport à d’autres prélèvement bien plus importants.

Le méthanol et l’hydrogène sont des matières premières de l’industrie très connues et maitrisées depuis très longtemps.
Pour information, il se produit quasiment un million de tonnes d’hydrogène en France chaque année depuis des décennies.
Comme tout gaz inflammable, gaz naturel, propane, butane (cf. bouteilles de gaz des barbecues), l’hydrogène est manipulé avec précautions car le risque est l’incendie et non l’explosion.

Monsieur Jancovici a un point de vue pragmatique que nous partageons: l’hydrogène n’est pas la solution unique pour se passer des énergies fossiles. En l’occurrence l’hydrogène est produit massivement aujourd’hui à partir de ces mêmes énergies fossiles dans le monde, principalement à partir du gaz naturel ou du charbon. Le procédé s’appelle le « reformage de méthane par la vapeur » et est très émetteur de CO2. Capter ce CO2 pour ensuite l’enfouir n’est pas une solution viable à long terme, nous sommes d’accord avec M. Jancovici.
L’hydrogène doit donc être produit par électrolyse de l’eau en utilisant de l’énergie renouvelable (solaire, éolien, hydraulique, biomasse) ou bas carbone (nucléaire) pour être une solution décarbonée. C’est bien ce que nous voulons faire avec Hynovera. Les usages qu’il mentionne comme étant prioritaires pour se décarboner à l’hydrogène sont réalistes et ont peu d’autres alternatives.
Monsieur Jancovici ne considère par contre pas la production de carburants renouvelables comme une solution. Or, et nous le rejoignons sur la nécessité d’adopter une plan massif de sobriété globale, il est utopique de penser qu’on éliminera 100% du trafic aérien et/ou maritime dans les 20 ans qui viennent. Il subsisterait au moins les usages essentiels. Et c’est bien pour ceux-là qu’il est nécessaire de développer des carburants alternatifs renouvelables. Du moins dans la période qui commence maintenant et pendant laquelle il n’y a pas d’autres solutions techniques aux moteurs thermiques et ce, jusqu’à l’arrivée de solutions de rupture, comme l’avion à hydrogène par exemple.

Nous vous invitons à regarder la fiche INERIS du Butane que nous avons tous dans nos barbecue ou nos maisons ou encore à s’intéresser à celle de l’essence que nous mettons dans nos voitures.
Tout gaz sous pression peut exploser sous l’effet de la chaleur. Ce n’est pas spécifique à l’hydrogène ni même aux gaz inflammables. Une cocotte-minute peut exploser sous l’effet de la chaleur si on bloque sa soupape.
tout gaz réfrigéré à des températures cryogéniques présente un risque de brûlure. C’est même pour cette vertu qu’on utilise de l’azote liquide en dermatologie.
Il est donc important de se rapprocher d’experts pour obtenir des réponses circonstanciées et de ne pas se contenter de ce qui circule sur internet, surtout s’il y a des volontés orientées derrière certaines communications.

222. Avis – 13 novembre – CB, Gardanne

Il faut arrêter tous ces projets délétères, qui mettent en danger non seulement la santé des habitants actuels et futurs, mais surtout qui détruisent définitivement notre environnement pour le bénéfice financier de quelques uns. Changeons nos modes de vie, pensons aux générations futures et à la nature !

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures, doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables et certifiées durables et traçables afin de garantir le respect de l’environnement.
A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles.
De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10).
Indépendamment de toute considération sur l’évolution des secteurs des transports, nous sommes convaincus que l’adoption de programmes de sobriété dans ces secteurs est nécessaire pour atteindre les objectifs de limitation du réchauffement climatique. Néanmoins, il restera toujours des usages aériens ou maritimes nécessaires, voire essentiels. Pour ceux-là, il faut sortir des ressources fossiles en leur proposant une alternative renouvelable. Les carburants renouvelables tels qu’Hynovera pourrait en produire représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport qui est essentielle pour les générations futures et la nature.

221. Avis – 13 novembre – SC, France

Je suis contre le projet

Merci de votre contribution.