Questions et avis (suite)

Liste des contributions

220. Avis – 13 novembre – HC, Aix en Provence

Je suis contre le projet

Merci de votre contribution.

219. Avis – 13 novembre – SC, Aix en Provence

Je suis contre le projet

Merci de votre contribution.

218. Avis – 13 novembre – ED, Meyreuil

Je refuse ce projet dans sa globalité pour des raisons évidentes de sécurité et d’impact sur l’environnement.
Ayant vécu l’explosion du site AZF le 21/09/2001 je ne peux imaginer risquer de revivre la même chose.

Il aurait été intéressant, dans ce processus de concertation, que vous puissiez développer davantage les « raisons évidentes » que vous mentionnez. Cela aurait sûrement permis d’améliorer le projet ou de lui faire prendre un virage intéressant si celles-ci avaient été pertinentes.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

217. Question – 13 novembre –PH, Meyreuil

Valorisation des produits de taille des végétaux d’Aix-Marseille Métropole
Bonjour,
Des produits de taille des végétaux sont apportés par les particuliers et les entreprises dans les conteneurs des déchetteries.
Les apports sont surveillés par le personnel de gestion des déchetteries et il semble qu’il y ait très peu d’indésirables.
Serait-il possible de chiffrer la disponibilité de cette ressource ?
Une unité de préparation de ces produits de taille par broyage et séchage (avec la chaleur à basse température de la Centrale de Provence) pour utilisation dans la Centrale et dans le projet Hynovera est-elle envisageable ? Les produits préparés bénéficieraient de la sortie du statut de déchet.
Bien cordialement

Les produits de taille des végétaux représenteraient quasiment 20 % des besoins d’Hynovera. C’est donc une piste intéressante à explorer lors des études de faisabilité préliminaires.
Le procédé d’électrolyse est exothermique avec une chaleur basse température (70-90°C) disponible dans une quantité importante. Ce serait une source adéquate pour l’usage que vous présentez ici. Il n’y aurait pas besoin d’aller chercher la chaleur à la cheminée de la Centrale de Provence.
La composition chimique de ces produits verts ainsi que leur hétérogénéité vont être étudiées par notre partenaire technologique Axens, puis nous réaliserons une analyse technico-financière de cette option qui parait très pertinente.
Nous vous remercions donc de votre suggestion que nous considérons être un élément clé du processus de concertation: l’échange et la co-construction.

216. Avis – 13 novembre – JS, Fuveau

CONTRE

Merci de votre contribution.

215. Question – 13 novembre – PH, Meyreuil

Périmètre des risques d’incendie et d’explosion Hynovera et cumulés. Eloignement possible des habitations et du stade en restant à l’intérieur du site de la Centrale de Provence.
Bonjour,
Nous avons noté que les risques seront confinés au site Hynovera. Pourriez-vous expliquer davantage (dont en séance) ce confinement au site Hynovera ?
Comment assurer ce confinement ? Murs déflecteur de souffle ? Murs diviseurs de stocks ?
Une approche d’ensemble du site avec tous les projets envisagés (Centrale de Provence, éventuelle scierie dont stock de bois) pourrait être présentée.
Une translation du site Hynovera l’éloignant des populations et du centre sportif est-elle envisageable ?

Comme cela a été rappelé par le délégué interministériel en charge de la transition écologique des territoires lors de la réunion finale du 15/11, toute demande d’autorisation environnementale déposée auprès des services de l’Etat, et en particulier de la DDTM et de la DREAL, doit comporter des études d’impacts et de danger. Dans le cadre des études de danger, comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé également par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

En fonction des risques identifiés et leur nature, l’étude détermine les moyens à mettre en œuvre pour circonscrire ces risques. Cela peut être réalisé en confinant les installations dans des bâtiments, en définissant des zones ATEX (sans risques d’explosion – tous les équipements étant sans risque d’étincelle par exemple), en mettant en place des murs déflecteurs qui vont absorber une onde de choc, des systèmes de refroidissement des réservoirs en cas d’incendie, en aspirant les poussières de bois dans le stockage intérieur, etc. Vous retrouverez des éléments plus précis dans notre fiche thématique liée aux risques sur ce site.
Les études de danger prendront en compte les risques existants et identifiés des installations avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Ce serait aux projets ultérieurs voulant s’implanter à proximité d’Hynovera de prendre en compte les risques spécifiques que ce projet pourrait générer sur Hynovera et vice versa.

Toutes les implantations possibles sont étudiées, conjointement avec GazelEnergie, afin de circonscrire les cercles de danger au site d’Hynovera et pour qu’ils ne dépassent pas du périmètre du site de production. Une telle translation fait donc partie des scenarii étudiés.

214. Avis – 13 novembre – PH, Meyreuil

Bonjour
– approvisionnement en bois : il faudrait communiquer sur ce sujet qui préoccupe
Selon le PROGRAMME RÉGIONAL DE LA FORET ET DU BOIS 2019-2029 de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et selon vos calculs, je vous cite :  » la quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît. A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2. »
Citation du Programme Régional :
« Seuls 41 % de la surface forestière sont considérés comme « faciles à exploiter » par l’IGN (p 16)
La récolte actuelle est de 300 000 à 350 000 tonnes/an, avec 400 000 tonnes en 2017 et 2018 suite à la mise en route de Brignolles (p 17). Les prix augmentent et la filière s’améliore (p 19). Au total, la disponibilité technique des forêts de Provence-Alpes-Côte d’Azur a donc été estimée dans le SRB à 1 552 700 m³/an (924 200 + 628 500) à l’horizon 2030 (p 39) » soit en arrondi par moi 750 000 tonnes/an, qui pourrait monter à 800 000 tonnes/an en 2030 (p 39), dont 450 000 tonnes de bois énergie…
« Au final, si cet objectif est atteint, l’augmentation des prélèvements de bois, consécutive à la dynamisation de la gestion forestière pourrait conduire à récolter et commercialiser annuellement environ 50 % de la production annuelle à l’horizon 2029. Le volume de bois présent en forêt (et donc le stockage de carbone) Le volume de bois présent en forêt (et donc le stockage de carbone) continuera donc à augmenter, avec en parallèle, une augmentation de la proportion d’arbre de qualité « bois d’oeuvre » dans les peuplements. (p 40) »
Avis :
Compte tenu du taux de surface forestière facile à exploiter, Brignolles (140 000 t/an depuis 2016, p 18) + Centrale de Provence (400 000 t/an de bois local à plein régime?) + Hynovera (150 000 t/an à partir de 2027) pourraient avoir besoin de plus de bois que prévu dans le plan (750 000 t/an) en supposant une commercialisation de 50% du croît. Une étude par un spécialiste du sujet est donc nécessaire.
Bien cordialement

Comme partagé lors de l’atelier thématique du 4/10 dédié à l’approvisionnement en bois du projet Hynovera, il serait acceptable pour Hynovera de s’approvisionner avec du bois plus difficile d’accès que celui alimentant les autres projets, même s’il est plus onéreux. Il serait donc théoriquement possible d’exploiter plus de 50 % du croît. Un élargissement du périmètre régional d’approvisionnement et la diversification des sources permettrait de respecter le plan d’approvisionnement et d’anticiper un ralentissement du croît dû au réchauffement climatique.

Nous sommes d’accord avec vous concernant la nécessité d’une étude par un spécialiste du sujet : elle est en cours.

213. Avis – 13 novembre – AG, Gardanne

Bonjour,
Je souhaite vous informer que je suis également contre ce projet qui est non sens écologique. De plus, ce projet ne sera même pas en créateur d’emploi (une cinquantaine d’emplois prévus sur une structure d’une telle ampleur). De plus implanter une telle usine proche d’écoles, d’habitation est extrêmement dangereux.
Donc non, nous ne voulons pas de vous.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport. Le bilan global en CO2 du projet équivaudrait à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.
Pour rappel, Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette génération d’emplois dans un secteur lié à la transition énergétique va avoir un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale.
D’un point de vue local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire.
D’un point de vue national, le projet sera redevable de plus de 12 millions annuels d’impôt sur les sociétés.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

212. Avis – 13 novembre – CR, Fuveau

Ce projet est dangereux pour notre santé
Trop près des habitations
Et de plus vous n avez pas de recul sur les effets indésirables
En clair nous ne voulons pas de ce projet à côté de nos habitations

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Plutôt que d’être à l’origine d’un quelconque problème de santé publique, ce projet permettrait au contraire au territoire de se décarboner tout en étant respectueux de l’environnement naturel et humain à proximité

211. Avis – 13 novembre – RA, Gardanne

Avis négatif

Merci de votre contribution.

210. Avis – 13 novembre – MJG, Meyreuil

Non à l implantation d une zone seveso non à l avenir menacé à nos enfants petits enfants hynovera dehors

209. Avis – 13 novembre – NF, Bouc Bel Air

Non à un projet qui va être à l’origine d’un futur problème de santé publique pour les riverains.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement.

Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Plutôt que d’être à l’origine d’un quelconque problème de santé publique, ce projet permettrait au territoire de se décarboner tout en étant respectueux de l’environnement naturel et humain à proximité.

208. Avis – 13 novembre – MK, Meyreuil

Bonjour,
Je considère ce projet HYNOVERA dangereux, polluant et inadapté au site de la centrale thermique de Provence de part sa géo-localisation éloigner du port autonome de FOS, sa proximité immédiate de beaucoup de citoyens et établissements scolaires du bassin minier ( couronne sud d’Aix en Provence = 100 000 Habitants).
De plus historiquement dans les Bouches du Rhône, De Martigues à Port Saint Louis, beaucoup de site son installer de type raffinerie au vue de l’approvisionnement et logisitique faite par bateaux et camions.
Ce projet Hynovera devrait être installer sur l’une des commune de l’étang de berre, ou les usines sont beaucoup plus isoler des citoyens.
Ensuite en terme d’écologie, ce projet est d’une incohérences totale car energivore, polluant et dangereux pour l’ensemble de la population locale au vue de la petite quantité produite et du nombre d’emplois crée.
D’autres solutions ou projet créant d’avantage d’emplois pourrait rendre encore plus attractif notre belle campagne aixoise.
Il existe beaucoup d’alternative permettant de tourner la page de l’épisode industriel du bassin minier pour enfin créé une zone d’activités, une zone commerciale avec restauration, des projets de pépinières d’entreprise, des zone franches, des pôles médicaux.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Le projet Hynovera ne serait pas approvisionné par bateau mais principalement par train et se trouve au barycentre de usages aériens et maritime pour lesquels il ambitionne de produire des carburants renouvelables.

Enfin, nous avons étudié tous les autres sites industriels autour de l’Etang de Berre et aucun autre ne permet de respecter nos critères d’implantation, à savoir :
1. S’inscrire dans une vision politique nationale française et régionale de décarbonation et de développement des énergies renouvelables
2. Développer des projets à proximité des usages
3. Offrir des moyens logistiques
4. S’appuyer sur une économie locale/circulaire
5. Respecter le principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et disponibilité foncière pour un projet industriel
6. Permettre la disponibilité des matières premières
Seul le site de la Centrale de Provence permet de respecter ces critères, notamment car le foncier n’est pas disponible à Berre, ou l’électricité n’est pas disponible à Fos sur Mer car la ligne électrique desservant cette zone est saturée.
Comme indiqué plus haut, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Au contraire, les procédés employés ne vont pas générer d’effluents nocifs pour l’environnement immédiat du site.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence. Les acteurs impliqués ne manqueront pas de communiquer sur ces aspects.

Vous évoquez « d’autres projets » : la démonstration de la capacité des autres projets à générer davantage d’emplois n’a pas été apportée, ni même la viabilité de ces projets. Cependant, nous respectons votre opinion.

207. Avis – 13 novembre – DM, Bouches du Rhône

Quel beau projet « 1ère usine française de Biocarburants », « Réduction de 93% des émissions de gaz à effet de serre », mais il n’en sera rien en réalité avec un approvisionnement en plaquettes effectué en camions de 4 par jour à 9 par jour à partir de 2030? Trafic rajouté à ceux des salariés et des sous-traitants estimé à 80 véhicules par jour? Habitante proche de cette soit disant belle reconversion je m’y oppose et serais présente à la dernière consultation publique afin de confirmer mon souhait que ce projet ne puisse pas voire le jour pour moi et mes enfants !
Absurde projet de biocarburants soi-disant écologique !!!

Le bilan global de réduction des émissions de GES d’Hynovera serait de de 200 000 tonnes/an.
Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne. Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Les camions pourraient être convertis au gaz naturel renouvelable puis à l’hydrogène.
Nous encouragerions les salariés à développer des solutions alternatives comme le co-voiturage, à se relocaliser à proximité ou à utiliser des navettes que nous mettrions en place.
Enfin, Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre): Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables. Elle met l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

206. Avis – 13 novembre – GS, Gardanne

En espérant une prise de conscience de votre part , qu’il est inconcevable d’implanter les usines si proches des écoles et des habitations.
Merci des trouver un autre lieu pour l’implantation de vos usines, éloigné des habitations et autres structures et ça serait le seul moyen de préserver le risque nul pour la sécurité et la santé de la population.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

205. Question – 13 novembre – FC, Meyreuil

Bonjour,

Ma question sera simple: les décideurs, maîtres d oeuvre et autres investisseurs seraient ils prêts à mettre leurs bébés a la creches a 200m du site visé? Ou d’inscrire leurs ados dans le club de foot juste en face?

Que ces personnes arrêtent de mépriser leur prochain, le monde ne pourra que mieux se porter.

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

204. Avis – 13 novembre –HG, Meyreuil

Je suis absolument contre ce projet aberrant, dangereux et polluant et ne veut pas de cette usine Meyreuil. Je veux que mes refaits et petits enfants vivent sans danger d’explosion or en respirant ma pollution

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

203. Question – 13 novembre – MR, Fuveau

Je suis complètement contre ce projet !! Comment peut-on proposer une chose comme cela dans une zone habitée? !!!!!Et la sécurité de nos enfants? De tous les habitants ? De l’environnement !!! Non à Hynovera !!!!!!

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage. Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

202. Avis – 13 novembre – NN, Meyreuil

Je suis contre ce projet qui est selon moi un désastre sanitaire et écologique.

Merci de votre contribution.

201. Avis – 13 novembre – SI, Fuveau

Je suis contre la réalisation de ce projet. Pour l’avenir et la santé de nos enfants

Merci de votre contribution.

200. Question – 13 novembre – JT, Meyreuil

Comment peut on accepter un nouveau Seveso bas mais Seveso quand même dans un secteur où il y a de plus en plus de population à proximité immédiate du site. Où sont les économies d’eau, d’électricité que les médias et les publicités nous surinent à longueur de journée ? Passage de nombreux camions, augmentation des micros particules. Qu’en sera t’il de la santé de la population et des enfants en particulier. Encourageriez vous vos familles à vivre dans ce type d’environnement ?

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il y a donc lieu de se concentrer sur d’autres secteurs bien plus consommateur et de prioriser la sobriété de ces usages. Concernant l’électricité, les médias insistent sur la limitation des usages à cause de 2 facteurs: la limitation des importations de gaz pour limiter les coûts en période de pic et l’indisponibilité de plusieurs centrales nucléaires pour raison de maintenance. Ce seont des raisons conjoncturelles et non structurelles. Un projet comme Hynovera dynamiserait également de déploiement d’énergies renouvelables, notamment en PACA, Région qui a adopté un schéma régional ambitieux de leur déploiement.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

La réglementation française est très stricte au sujet des rejets atmosphérique des sites industriels. Le respect des limites d’émission est un minimum requis dans les valeurs du Maitre d’Ouvrage qui s’engagent à utiliser les meilleurs technologies disponibles pour rester bien en deçà des limites. Nous encouragerons donc nos collaborateurs à vivre, tout comme nous à l’heure actuelle, à proximité.

199. Question – 13 novembre – LC, Fuveau

Bonjour votre usine aura t’elle un impacts sur le prix de nos maison ? merci

L’arrêt des tranches charbon a certainement eu un effet bénéfique sur la valorisation foncière aux alentours. L’implantation d’un projet vertueux, à la fois sur ses objectifs de décarbonation mais aussi sur la maitrise de ses impacts et de ses risques qui, nous le rappelons, doivent réglementairement être circonscrits au périmètre du site de production, apporterait de l’attractivité sur le territoire.

Les emplois créés pourraient également générer une demande immobilière à proximité.

198. Question – 13 novembre – JG, Gardanne

Bonjour,
Je suis scandalisé par ce projet qui se fait dans le mepris des habitants. Une aberration écologique et qui plus est se fait dans une zone peuplée!
Les Meyreuillais et Gardannais n ont ils pas suffisamment souffert de la pollution?
Il n est plus possible en 2022 de voir s implanter ce projet si près des villes.
Fos sur mer et berre l étang n ont ils plus de place?

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Concernant Hynovera, les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Hynovera est un projet présenté dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire de Gardanne Meyreuil, il s’agit de développer des énergies renouvelables, produire les carburants du futur et promouvoir la mobilité durable. Ce pacte de territoire prend en compte les riverains notamment au sein d’une commission cadre de vie à laquelle le projet a été présenté en janvier 2022. Cette commission regroupe notamment des association environnementales comme FNE par exemple et des riverains regroupés en CIQ.
Comme expliqué lors de notre réunion du 11/10, elle serait classée Seveso seuil bas en raison du stockage sur place du méthanol produit. Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Nous avons étudié tous les autres sites industriels autour de l’Etang de Berre et aucun autre ne permet de respecter nos critères d’implantation, à savoir :
1. S’inscrire dans une vision politique nationale française et régionale de décarbonation et de développement des énergie renouvelables
2. Développer des projets à proximité des usages
3. Offrir des moyens logistiques
4. S’appuyer sur une économie locale/circulaire
5. Assurer un respect du principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et disponibilité foncière pour un projet industriel
6. Proposer la disponibilité des matières premières

En ce qui concerne Berre l’Etang, le foncier n’est pas disponible pour une entreprise extérieure, et à Fos sur Mer, il n’y a pas assez d’électricité disponible, la ligne électrique existante étant trop sous-dimensionnée pour accueillir des projets supplémentaires comme Hynovera. Construire une nouvelle ligne électrique prendrait entre 10 et 15 ans, ce qui est incompatible avec les enjeux de décarbonation.

197. Avis – 13 novembre –DG, Meyreuil

Je suis stupéfaite de voir le manque d’intérêt pour notre environnement par rapport à vos réponses toujours les mêmes sur la ressource bois et surtout sur l’omission de l’état de nos forêts lié aux conditions climatiques aggravées.
Un des experts présent lors de la concertation sur la forêt suite à la question que j’ai posée a dit : si les conditions climatiques n’empirent pas on devrait arriver à gérer la ressource bois mais si les températures augmentent ce sera un vrai problème.
Cette personne ne parlait que de la ressource pour Hynovera, elle n’évoquait pas les autres besoins colossaux de Fibre excellence, les centrales de biomasse de Gardanne, Pierrelaltte, Brignoles, elle a répondu : dans ce cas, oui il y a déficit de la ressource.
je refuse que l’on détruise nos forêts et notre environnement pour faire de l’énergie pour les avions et bateaux, la priorité est à la sobriété et aux usages comme le bois d’oeuvre, le bois d’industrie.
CONTRE HYNOVERA

Selon les données de la Fédération de l’Interprofession du BOIS (FIBOIS) présentée lors de l’atelier thématique du 04 octobre, les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870000m3/an et représentent 25% du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyenne de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 million d’hectares, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1087 kg/ha.an.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA, sans diminuer le stock, est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît. Même en cas de ralentissement du croît en fonction du changement climatique.

A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.

L’exploitation durable de la forêt est le premier rempart contre les feux et contre le changement climatique comme le confirme l’ONF.
Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et de traçabilité du bois, afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Vous dites citer l’un des experts de l’atelier thématique du 4/10 sur le thème de l’approvisionnement en bois : son avis n’est pas celui de de tous les experts présents. Nous vous invitons à en relire le verbatim.

Par ailleurs, nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires, notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.

Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarbonée à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

196. Avis – 13 novembre – OG, Meyreuil

On ne veut pas de votre projet…on ne veut pas être votre poubelle

Merci de votre contribution.

195. Avis – 13 novembre – AL, Gardanne

Bonjour
Quel stupeur de voir un projet tel qu’ hynovera etre en consultation pour le site de Meyreuil!!
Un tel projet au sein de communes habitées….quel mépris pour la population, pour la santé des habitants, la sécurité et l avenir des enfants, la dégradation du cadre de vie et de la valeur des biens…Si un tel projet devait voir le jour il faudrait qu’ il soit dans une zone sans habitants et non an coeur de communes!
Pensez vous si il soit acceptable pour une population d être l otage d un projet qui n apporterait que des nuisances?

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

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  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
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Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

194. Avis – 13 novembre – GB, Gardanne

Ce projet est une aberration écologique. Au-delà d’être une réelle pollution visuelle, c’est un scandale écologique pour les ressources locales.
Un projet qui va une nouvelle fois tuer la dynamique de développement territorial.
Un projet vert autour du bien être des habitants permettra de créer de l’emploi vert et cohérent pour l’avenir de nos enfants.
A quand une prise de conscience pour l’avenir plutôt que de privilégier des intérêts privés et financiers qui n’ont que faire de l’humain.
Un scandale. Il faut absolument que les politiques réagissent c’est urgent.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

L’intégration architecturale du projet dans son environnement fait partie des points d’attention du Maitre d’Ouvrage.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Pour rappel, Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette génération d’emploi dans un secteur lié à la transition énergétique va avoir un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale. Votre fonction et vos compétences en ressources humaines font que vous savez également qu’Hynovera serait soumis à un régime d’imposition local et national comme toute entreprise en France.

D’un point de vue local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire.

193. Avis – 13 novembre – JT, Meyreuil

Votre projet ont en veux pas !!!

Merci de votre contribution.

192. Avis – 13 novembre – PM, Meyreuil

Ce projet consommera beaucoup trop de ressources vitales comme les arbres et bien sur l eau. Nous avons déjà des problèmes d eau avec une consommation limité. La région ne peut plus se permettre l installation d un gros consommateur.

Les matières premières devront toutes être certifiées renouvelables et traçables : c’est ainsi l’assurance du respect de l’environnement. Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

191. Avis – 13 novembre – SA, Gardanne

Avis défavorable au projet hynovera

Merci de votre contribution.

190. Avis – 13 novembre – SM, Gardanne

Avis défavorable au projet hynovera

Merci de votre contribution.

189. Avis – 13 novembre – EG, Gardanne

Avis défavorable au projet hynovera

Merci de votre contribution.

187. Avis – 13 novembre – SA, Meyreuil

Négatif / Contre le projet

Merci de votre contribution.

186. Avis – 13 novembre – MC, Meyreuil

Je suis radicalement contre ce projet, qui pour moi n’a aucun sens au niveau écologique dans une période où l’eau manque et où la déforestation est un enjeu majeur. Sans parler des allées et venues des camions pour les transporter. De plus, trop proche de notre zone urbaine et des écoles où sont nos enfants. Trop de zones d’ombres, à la dernière réunion rien n’a été eclairci. Mais une chose est sûr, C est que nous ne voulons pas de ça chez nous.

Les matières premières devront toutes être certifiées renouvelables et traçables : c’est ainsi l’assurance du respect de l’environnement. Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

La prise en compte de l’humain fait partie de nos valeurs intrinsèques, sans quoi nous ne nous impliquerions pas autant pour décarboner les secteurs fortement émissifs de gaz à effet de serre. Nous démontrons au contraire que nous prenons en compte l’humain également à travers ce processus de concertation, alors qu’il existait des solutions pour l’éviter.

185. Question – 13 novembre – JPM, Gardanne

Bonjour,
Je vois sur la présentation qu’il est prévu une utilisation de 1700 M3/jour d’eau ,qui doit être alimenté par le canal de Provence d’après les maitres d’œuvre .Cette été, la société du canal de Provence a eu bien du mal a alimenté ses clients actuels , ce quelle a pu faire qu’avec un gros effort d’économie de tous les acteurs .Il faudra plusieurs années de pluviométrie normales pour remplir les nappe phréatiques , ce qui d’après les prévisionnistes a peu de chance d’arriver.

Comment pensez vous pouvoir maintenir votre activité dans le temps ou même la démarrer ,quand d’autres sécheresses se feront sentir ?
Voila une des raisons , qui me font penser que ce projet n’est pas adapté pour être implanter en PACA.

Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui prélève annuellement 4% des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35% de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

184. Avis – 12 novembre – MP, Meyreuil

Je ne suis pas pour une usine chimique car c’est de la chimie à côté de ma maison et pour notre santé et la santé de nos enfants .

Merci de votre contribution.

183. Avis – 12 novembre – CG, Gardanne

Proche des infrastructures sportives , des écoles et habitations je trouve cela inconcevable de nous imposer une nouvelle industrie dont on ne connaît pas encore les réels Impacts sur notre santé !

Et aussi pour produire cette énergie vous allez devoir puiser dans les ressources qui aujourd’hui ne sont pas en trop comme l’électricité , le bois et l’eau ! Toutes ces ressources nous en tant que citoyens devons consommer avec modération et vous vous allez en abuser pour produire une autre énergie pour permettre à des avions de voler ! Immoral ! Je suis totalement contre ce projet ! Un parc de photovoltaïques aurait été bien mieux à cet endroit

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
La prise en compte de l’humain fait partie de nos valeurs intrinsèques, sans quoi nous ne nous impliquerions pas autant pour décarboner les secteurs fortement émissifs de gaz à effet de serre. Nous démontrons au contraire que nous prenons en compte l’humain également à travers ce processus de concertation, alors qu’il existait des solutions pour l’éviter.

A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.

Les matières premières devront toutes être certifiées renouvelables et traçables : c’est ainsi l’assurance du respect de l’environnement. Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires, notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion, mais alors il est important de proposer une solution décarbonée à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

Un parc photovoltaïque sur 6 hectares produirait 10,8 GWh par an. Sur les 86 hectares de la Centrale de Provence, il produirait 155 GWh. A titre de comparaison, la centrale biomasse peut produire 1 125 GWh annuellement avec une empreinte au sol de quelques hectares. Un parc photovoltaïque à cet endroit ne permettrait pas de répondre aux enjeux ni électriques ni de décarbonation.

182. Avis – 12 novembre – VB, Gardanne

Je refuse ce projet

Merci de votre contribution.

181. Avis – 12 novembre – SL, Meyreuil

Je suis totalement contre ce projet industriel.

Merci de votre contribution.

180. Avis – 12 novembre – PS, Meyreuil

Hynovera je n en veux pas. Inadmissible en milieu urbain.

Merci de votre contribution.

179. Avis – 12 novembre – MM, Meyreuil

Bonjour,
C’est un scandale d’oser proposer un projet pareil si près de zones d’habitation et vue le contexte climatique !
Encore du green bashing pour se remplir les poches !
Pourtant il y en a des beaux projets d’énergies alternatives sans bousiller la planète !

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178. Avis – 12 novembre – LS, Fuveau

Quel serait l’impact sur les galeries des mines de charbon en cas d’accident technologique sur le site, en cas d’explosion par exemple. N’y a t’il pas un risque d’effondrement ?
Quel serait l’impact sur les habitations environnantes…. Un site seveso avec du stockage et de la fabrication d’hydrocarbures en milieu urbain… une pure folie.
JE SUIS CONTRE.

Hynovera, en tant qu’Installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), doit réaliser des études qui prennent bien entendu en compte les aspects sismiques externes. de plus, , la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

177. Avis – 12 novembre – RM, Gardanne

Contre le projet hynovera.
Contre un projet industriel de plus sur le secteur pour protéger notre santé, enfants, et notre valeur immobilière.

Merci de votre contribution.

176. Avis – 12 novembre – AS, Gardanne

Avis négatif

Merci de votre contribution.

175. Avis – 12 novembre – CD, Aix en Provence

Avis négatif

Merci de votre contribution.

174. Question – 12 novembre – LB, Meyreuil

NON NON et NON !!
Dans cette période (la COP 27 ça vous parle ?) de prise en compte des conséquences négatives de l’industrie pour notre vie , notre environnement, le futur,
comment peut-on soutenir (sinon pour le fric !) un projet de pollution d’une telle ampleur ? inconscience des pouvoirs publics et avidité des actionnaires et chefs d’entreprise….
Il faut démanteler le site, le dépolluer et rendre la place à la nature juste devant la chaine de l’étoile, le pilon du Roy….
Quand on voit ce que cela va coûter en consommation d’eau , d’électricité !! la nuisances permanente des camions (empreinte carbone !) qui arriveront de toute l’Europe ( bravo l’écologie)…..
Laisser nos enfants grandir et déplacer ces projets sur des sites loin des populations et déjà en fonctionnement (Fos sur mer…)
L’humain est capable de faire le bien mais dans ce cas c’est la mort et le mal qu’il déverse….
Arrêtez ce massacre !

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  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
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Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

173. Avis – 12 novembre – AJ, Meyreuil

Les personnes qui envisagent un tel projet en zones urbaine sont malveillantes envers la population, la nature, la faune …

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
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172. Question – 12 novembre – MV, Meyreuil

Bonjour
Est-il prévu une étude d’impact sur les risques par un tiers indépendant ?
Merci

Bonjour,
les études d’impacts, de sécurité, de pollution et de santé public feront l’objet d’un avis par un organisme tiers tel que l’APAVE, VERITAS, ou autre selon le domaine d’études. Cet avis serait transmis avec le dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DDAE) soumis à la DREAL, qui pourrait aussi selon les domaines demander des études complémentaires ou plus approfondies

171. Avis – 12 novembre – AG, Gardanne

Je trouve vraiment inacceptable d’implanter une usine pareil a côté des maisons mais aussi des écoles laisser notre ville et village comme ça aller ailleurs

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont à proximité. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

170. Avis – 12 novembre – EB, Gardanne

JE SUIS CONTRE

Merci de votre contribution.

169. Avis – 12 novembre – EG, Meyreuil

Je suis totalement opposé à installer une usine sévéso en milieu urbain qui de surcroît détruit nos forêt et consomme une quantité d’eau exorbitante dans notre région qui en manque cruellement.

Comme expliqué lors de notre réunion du 11/10, elle sera classée Seveso seuil bas en raison du stockage sur place du méthanol produit. Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.
Par ailleurs, comme cela a été démontré lors de la réunion publique du 4/10, la forêt est en croissance en France et en PACA. Le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de cette partie en croissance. Le projet Hynovera s’approvisionnerait uniquement en biomasse certifiée durable et traçable, assurant ainsi la vitalité des parcelles où elle se fournirait et permettant à la forêt de continuer à croître et à capter du CO2.
Nous vous engageons à consulter le Programme Régional Forêt Bois (PRFB)

Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau via la Société Canal de Provence, qui prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon. Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

168. Avis – 12 novembre – AD, Gardanne

Je suis contre car ces usines sont risqués pour l’avenir de nos enfants!
Il n’y a rien d’écologique dans tout cela..

Merci de votre contribution.

167. Avis – 12 novembre – FD, France

Avis sur le projet Hynovera de Meyreuil : défavorable.
Après examen du dossier de consultation, on ne peut pas trouver d’argument en faveur de ce projet, quel que soit l’angle sous lequel on le regarde.

1 – Aspects socio-économiques
Le document de présentation ne donne pas d’information sur la viabilité économique du projet. Cependant, en analysant les données sur les intrants, les volumes de production escomptés, les investissements nécessaires et les effectifs prévus on peut reconstituer une estimation du coût de production au litre de carburant produit. Pour la phase 1 on prend en compte :
– Consommation électrique phase 1 : 0.7TWh par an (700 000 MWh)
– Consommation de bois phase 1 : 500 tonnes par jour
– Consommation d’eau 1500 m3 par jour
– Main d’œuvre : 50 salariés
– Investissements à amortir : 460 Millions d’Euros (70% sur phase1)
– Bénéfice raisonnable estimé de 10%
– Production phase 1 : 32000 tonnes de carburant annuelles (moitié kérosène avion, moitié diesel).

En compilant les données de chacune de ces lignes de coûts, en y ajoutant 10% d’externalités (transports amont, coût des frais généraux hors masse salariale et énergie, etc…), on obtient un prix de vente estimé du carburant compris entre 2 et 2.5 euros par litre. Cette donnée ne comprend pas les frais de distribution vers les clients, ni les taxes éventuelles à appliquer. Pour les compagnies aériennes, qui achètent du kérosène à un prix en général compris entre 0.5 et 1 euro du litre en fonction des cours du pétrole, ce serait rédhibitoire. II en est de même pour les usagers particuliers, pour lesquels une fois les coûts de distribution et les taxes appliquées le prix serait supérieur à 3 euros le litre.

Dans ce bilan économique, le poids de la consommation électrique est élevé et prépondérant. Le rendement énergétique nécessaire pour transformer de la biomasse bois en carburant est très défavorable. Dans ce type de processus industriel il faut apporter dans un délai de production court l’énergie que la nature par les processus géologiques a lentement appliquée (chaleur, pression…), pendant des millions d’années, pour fabriquer le pétrole à partir des forêts et autres matières organiques. Le pétrole contient toute cette énergie naturelle emmagasinée pendant des millions d’années. Il est économiquement illusoire de penser rivaliser industriellement avec ce processus naturel.

L’installation industrielle est très consommatrice de capitaux (près d’un demi-milliard d’euros), pour une production somme toute assez limitée. En phase un la production annuelle serait tout juste suffisante pour faire voler deux avions moyen-courrier de type Airbus A320 et alimenter 1500 poids lourds pendant la même période. C’est peu. L’apport emploi est également très faible puisque à terme de la phase 2, on n’envisage pas d’effectif supérieur à 150 personnes, ce qui est très peu compte tenu de l’investissement.

Cette usine ne questionne par ailleurs pas nos usages face au dérèglement climatique : est-il raisonnable de continuer à développer sans fin le transport aérien compte tenu de son impact environnemental ? On peut se passer d’un voyage touristique en Thaïlande ou à Marrakech, mais pas de nourriture, d’eau potable, de vêtements ou d’habitat de soins. Le pays gagnerait à être réindustrialisé avec des industries, pharmaceutiques, textiles, de matériel médical, la machine-outil, plutôt que par des dispositifs tels que celui d’Hynovera.

2 – émissions de gaz à effet de serre
Cette partie est la grande lacune du document de présentation de la consultation. Aucun bilan d’émission des gaz à effets de serre n’est présenté :
– Que ce soit pour la construction des installations industrielles ;
– Ou plus globalement sur l’exploitation de l’usine, et qui devrait incorpore les missions de catégorie 1, 2 et 3.
Ces bilans d’émission de gaz à effet de serre (BEGES) incorporent toutes les activités liées à la construction, l’exploitation et l’utilisation des produits. Dans le contexte du changement climatique que nous subissons, et qui aura des conséquences catastrophiques sur l’humanité avant 2050, nous ne pouvons pas faire l’économie de ces bilans avant de lancer tout projet d’envergure.
Par ailleurs, présenter cette activité comme une industrie verte parce qu’elle appuie sur une consommation de matière première végétale est un trompe-l’œil pour ne pas dire plus simplement une tromperie. Engloutir 500 tonnes par jour de bois équivaut à déforester 2500 hectares sur une année en phase 1. La consommation par les usagers des carburants issus de cette biomasse aura détruit un stockage de 200000 tonnes de CO2 qui se retrouveront dans l’atmosphère sous l’effet de la combustion des carburants. Il faudra au moins 10 ans pour que la forêt restocke cette quantité de gaz à effet de serre. On ne peut pas parler de renouvelable carbone.
Les prélèvements de bois en exploitation forestière pour l’industrie doivent être réservés exclusivement pour des usages durables, tels que la construction ou l’ameublement, qui vont permettre de garder le bénéfice de stockage du carbone sur une longue durée.
Il faut par ailleurs noter que le processus de fabrication Hynovera comporte un sous-produit hydrogène employé en interne pour le site. Outre les risques inhérents à la manipulation de ce gaz, il a pour caractéristique de présenter un potentiel de réchauffement global (ou pouvoir de réchauffement du gaz) 11 fois plus fort que le CO2. C’est par ailleurs un gaz qui est difficile de stocker de façon très étanche du fait de la petite taille des molécules. Les rejets d’hydrogène qui seront inévitables et leur impact GES ne sont pas quantifiés.

3 – Pression sur l’environnement
La pression sur l’environnement s’exerce de quatre façons :
– Les prélèvements de bois matière première et la destruction de la forêt ;
– La consommation d’eau prélevée sur les systèmes d’alimentation du canal de Provence ;
– La surface employée par l’installation industrielle ;
– Les rejets de polluants en exploitation ;
C’est la pression sur la forêt qui est la plus préoccupante dans ce projet. Le document de présentation ne qualifie pas et quantifie encore moins l’impact des prélèvements sur le milieu forestier. La forêt ne peut PAS être considérée comme un réservoir de matériau pour nos usages quotidiens. Nous avons besoin de préserver et développer nos forêts car elles constituent un des seuls remparts dont nous disposons face aux conséquences du réchauffement climatique. C’est la capacité des forêts à entretenir le cycle de l’eau qu’il faut considérer. Par rapport à des sols nus, ou d’autres cultures, elles favorisent l’absorption et le stockage de l’eau de pluie dans les sols. Elles régulent ensuite le retour dans l’atmosphère par évapotranspiration, renforçant ainsi les régimes de pluie. Face à un climat de plus en plus sec, avec des pluies qui s’espacent en devenant plus violentes, les forêts forment une protection indispensable. Réduire leur surface avec des prélèvements pour des usages non essentiels et non durables nous conduit vers la désertification. Ce phénomène est à l’œuvre au Brésil par exemple.
Nous avons eu la chance d’avoir une forêt qui s’étendait chaque année en France, à hauteur de 70000 hectares par an environ selon l’IFN jusqu’en 2021. En 2022 les mégafeux de forêts en France ont consommé l’équivalent de cet accroissement. Par ailleurs le rapport annuel de l’IFN alerte sur l’accroissement du taux de mortalité des arbres, dont les causes sont la température, la sécheresse, les maladies plus nombreuses. Nous ne pouvons plus tenir pour acquis cet accroissement naturel de la forêt française. Les prélèvements additionnels du projet Hynovera sont donc particulièrement malvenus.
Le postulat selon lequel le système du canal de Provence met à l’abri des sécheresses les régions qu’il irrigue ne tiendra pas face à la violence du réchauffement climatique. L’été 2022 a été représentative des sécheresses à venir, mais qui auront chaque année plus d’ampleur. Chacun a en mémoire le niveau du verdon de l’été 2022, résultant à la fois de précipitations estivales qui s’espacent, et des fontes précoces de la neige et névés en montagne qui stockent l’eau. Là encore, les prélèvements additionnels pour le projet Hynovéra, équivalents à la consommation en eau d’une ville de 12000 habitants (phase 1) sont malvenus.

4 – Intégration au milieu
L’urbanisme de Gardanne-Meyreuil est typique de ce qui s’est passé depuis 4 décennies avec un étalement urbain résidentiel qui a rattrapé et entouré les zones industrielles. Il faut tenir compte de ce cette réalité et ne plus chercher à intégrer des activités de type ICPE dans de tels environnements.

En conclusion
Globalement ce projet présente bien plus d’inconvénients pour le milieu naturel, les émissions de gaz à effets de serre, les risques pour les riverains, alors que le bilan économique et social est très mauvais. Il ne peut en aucun cas être qualifié d’écologique. Il absorberait un montant d’argent public non négligeable qui serait mieux investi dans des projets au réel caractère durable, servant des besoins essentiels.
J’émets un avis très défavorable sur ce projet.

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir. A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

Afin d’estimer la rentabilité d’un projet, il est important de considérer en priorité les conditions des marchés visés. Sans commenter vos calculs qui n’engagent que vous, permettez-nous de vous donner des éléments factuels relativisant fortement votre propos:
–> tableau (source: IFPEN)



Le prix de vente du carburant aviation renouvelable (dit SAF) se situait aux environs de 3000 US$/ tonne fin 2021, soit environ 4 euros par litre. Son équivalent fossile, le kérosène, avait un prix de vente aux compagnies aériennes de 750 US$/tonne à la même période soit 1 euro du litre. Soit un rapport 4 entre les deux. La crise énergétique de 2022, liée à la situation en Ukraine, a renchéri les coûts des deux produits dans les mêmes proportions.

Il est ainsi aisé de calculer qu’un prix de vente supérieur à 4 euros du litre assure la viabilité du modèle économique de Hynovera.

Vous nous demanderez pourquoi les compagnies aériennes achèteraient un produit 4 fois plus cher que le kérosène fossile? Tout simplement parce que leurs clients professionnels leurs demandent de les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) – ce qu’on appelle le scope 3 – et le cadre réglementaire mis en place par la France leur impose de mélanger au kérosène fossile du carburant durable à hauteur de 2% en 2025, puis 5% en 2030 et enfin 50% en 2050.
De ce fait, Hynovera a déjà des accords avec des opérateurs pour la vente de son carburant renouvelable sur une durée d’une quinzaine d’années, ce qui assurerait le retour sur investissement du projet.

Il ne vous aura pas échappé, dans le dossier de concertation du projet Hynovera, qu’aucun des produits n’est destiné aux usagers particuliers. Le diesel renouvelable (ou le méthanol) sont destinés au secteur maritime avec également des accords avec, par exemple, des opérateurs de ferries pour utiliser réduire leurs émissions de GES, soit à quai en attendant d’y être raccordés électriquement, ou en remplacement du fioul lourd. Certains ont déjà pris des engagements volontaristes mais la réglementation les rattrape, avec la mise en place notamment du CII (Carbon Intensity Index) qui pénalise les bateaux les plus émetteurs. Eviter ces pénalités justifie de fait l’usage de carburants durables plus chers.

166. Question – 11 novembre – JCM, Gardanne

Monsieur Dufau-Sansot a affirmé que le bois utilisé par Hynovera proviendrait exclusivement de coupes d’éclaircie en excluant toute coupe rase.
Or, la certification PEFC, citée par lui à de multiples reprises, n’exclut pas les coupes rases.
Cette ambiguïté doit être levée pour tous les bois, y compris celui d’importation
Pour rendre cette affirmation robuste nous demandons qu’elle soit confirmée par un courrier officiel signé de la main de Monsieur Dufau-Sansot.
Pouvez-vous annoncer, que cela sera fait avant la fin de la concertation ?

Hynovera ne se contenterait pas seulement d’une certification PEFC mais s’orienterait vers une certification ISCC EU pour la biomasse. Néanmoins et dans les cas où les coupes rases sont autorisées, un certain nombre de précautions doivent être prises : par exemple la préservation des cours d’eau ou des niches écologiques pour la faune (tels des arbres morts ou à cavités), la protection de milieux humides ou sensibles à l’érosion (grâce aux techniques de câble-mat).

Enfin dans le cadre d’une gestion durable, chaque coupe rase a l’obligation d’être suivie d’un reboisement de la parcelle pour reconstituer le capital forestier, ce qui permet à terme de préserver nos forêts.

Le maître d’ouvrage ne souhaite pas s’approvisionner en bois issu de coupes rases et pour cette raison, a prévu de mettre en place une forestière, c’est à dire une équipe chargée de veiller au approvisionnements bois selon les souhaits édictés pour Hynovera. NB : certaines forêts ou parcelles, qui sont infestées par les scolytes notamment, peuvent faire l’objet de coupes d’ampleur pour lutter contre leur propagation. Cela ne doit pas être confondu avec des coupes rases. Ce bois reste conforme à un usage en tant que bois-énergie.

Nous vous confirmons que ces principes feront partie intégrante du cahier des charges d’Hynovera.

165 – Avis – 11 novembre – HC, Meyreuil

Je suis contre ce projet qui va venir continuer de polluer ma région.
Ce projet n’est pas écologique, il n’apportera rien à ma région si ce n’est du danger. J’aime ma region je veux continuer à y vivre et pas dans l’anxiété.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (lien : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024851601/ Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

L’objectif d’Hynovera est de contribuer à la décarbonation du transport lourd – aérien et maritime. Le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas les polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

164. Question – 10 novembre – MM, Meyreuil

Depuis la mise en service de la biomasse Les pollutions engendrées par le déchargement des copeaux de bois lors des approvisionnements et le stockage d’une grande partie des copeaux à l’air libre occasionnent depuis des problèmes de santé pour les riverains remontés à la Dreal plusieurs fois et préfecture. Avec des jours de vent ou le nombre de particules fines s’envolent passant pour Les pm10 de 25 -30 a 150 ! Pendant des heures voir les anciennes mesures d’air Paca et relevés constatés auprès de la Dreal.
Comment vous dire qu’avec un approvisionnement de copeaux aussi important que ce que vous prévoyez quotidiennement en plus du fonctionnement du groupe 4 biomasse et du Passage de dizaines de camions par jour vous allez exploser les normes et nous polluer sans précédent ! L’air est chargé, le bois et la manipulation notamment les copeaux sont irritants il n’y a qu’à voir les nuages lors des déchargements
Et ces constatations ne sont pas des simulations comme votre projet.
Que comptez vous faire ? Face à cette pollution aux particules déjà existante et amplifiée par l’activité supposée?
Merci de répondre
CE PROJET N EST PAS COMPATIBLE AVEC LA SANTÉ DES MEYREUILLAIS

Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.

163. Question – 10 novembre – JP, Meyreuil

Bonjour,
Je reste assez dubitatif sur la réponse que vous avez faite à ma première intervertion (n79).
Vous prétendais ne pas détourner l’énergie électrique de la centrale biomasse de Gardanne mais mes compétences en sciences de l’ingénieur et particulièrement dans le domaine de l’énergie me permette de dire que les électrons se déplacent vers le point où il y a le moins de résistance, soit généralement l distance la plus courte… Donc même si vous souscrivez des contrats auprès d’agregateurs d’énergie du moment que votre projet est raccordé au réseau, l’energie électrique viendra de la centrale biomasse.
Au sujet, du rendement globale de votre projet, vous êtes à priori d’accord pour dire qu’il n’est pas bien meilleur que les raffineries classiques..
Êtes vous parvenus à déterminer la réduction des gazs à effets de serre concernant votre projet sans vous baséer uniquement sur un arrêté qui établi une hypothétique réduction ne concernant que le procédé et ne tenant pas compte du cycle complet (extraction, transport, transformation…)
Avez vous évalué tous les risques de pollution de l’air, de l’eau de façon chiffré ?
Avez vous évalué les risques encourus par la population en cas d’incident, incendie, explosion ?
Votre projet au vu des risques qu’il comporte pour la population avoisinante ne se dévoile pas comme un projet d’intérêt public et comme je le disais précédemment ne respecte pas les piliers du développement durable.

Merci de ce retour.

Comme tout le monde n’a pas vos compétences en électricité ni en sciences de l’ingénieur, nous avions simplifié notre réponse mais nous comprenons que nous devons la développer. Pour cela, il est important ici de rappeler des notions d’électricité.

L’opérateur d’un réseau électrique doit en assurer la stabilité. Cette stabilité est l’aptitude de maintenir les grandeurs de fréquence et de tension sur la totalité du réseau électrique. Sortir de cet état peut provoquer une instabilité généralisée du réseau avec dégâts matériels (côté production, transport, distribution et clients) et/ou mise hors tension d’une partie ou de la totalité du réseau. Comme dans tout problème physique de stabilité, des actions de contrôle automatique ou manuel dit d’asservissement peuvent être mises en place suite à l’écart comparé à la valeur de référence de la fréquence et de la tension.

La régulation du réseau, c’est tout simplement le maintien de la fréquence du réseau à 50 Hz. Cette stabilité s’obtient quand la production et la consommation sont à un niveau égal. Plus facile à dire qu’à faire puisque la consommation n’est pas complétement prévisible. Pouvoir ajuster les niveaux de production ou de consommation à tout moment est donc essentiel pour maintenir la stabilité du réseau. 

La notion de fréquence s’explique par le caractère alternatif du courant : pour chaque site de production d’énergie électrique, un aimant, appelé rotor, tourne dans un alternateur à l’intérieur d’une bobine de fils fixe, appelée stator, ce qui induit un courant dans les fils de la bobine. Parce que l’aimant a deux pôles, un positif et un négatif, le courant oscille : c’est du courant alternatif. Ce principe permet de produire plus de 99 % de l’énergie électrique consommée dans le monde.

La fréquence du courant alternatif dépend de la vitesse à laquelle tourne le rotor. Dans notre réseau électrique à 50 Hz, les électrons changent de direction 100 fois par seconde ! D’ailleurs ceci montre que les électrons ne bougent quasiment pas, c’est l’énergie qui est transportée et non les électrons qui se déplacent.

Stabilité en fréquence

La fréquence des réseaux électriques interconnectés est exactement contrôlée. La raison première du contrôle de la fréquence est de permettre la circulation d’un courant électrique alternatif apporté par plusieurs générateurs à travers le réseau. Une variation de la fréquence du dispositif correspond à un écart entre consommation et production. Une surcharge du réseau due à une perte d’un générateur va provoquer une baisse de la fréquence du réseau. La perte d’une interconnexion avec un autre réseau dans une situation d’export va provoquer une augmentation de la fréquence.

Stabilité en tension

Les raisons d’une stabilité en tension sont assez identiques à celles de la stabilité en fréquence. Une tension trop haute provoque la destruction du matériel. Une tension trop basse provoque un courant plus fort à puissance égale, par conséquent des pertes Joule plus importantes avec risques de surintensité et de destruction du matériel. Une sous-tension peut provoquer aussi des problèmes de fonctionnement de l’équipement raccordé au réseau.

Puisque la régulation du réseau impose une parfaite adéquation entre la production et la consommation, la centrale biomasse de GazelEnergie, comme tout producteur pilotage, sert de base de production au réseau qui peut, éventuellement, la déconnecter si besoin. Hynovera représentant un consommateur supplémentaire sur le réseau, lui aussi déconnectable, il est important de s’assurer qu’un producteur d’énergie renouvelable aura injecté dans le réseau de l’électricité en quantité équivalente et au même moment que le site consommerait. C’est tout l’enjeu de signer des contrats d’approvisionnement auprès d’agrégateurs d’énergie renouvelable afin de s’assurer de cette injection simultanée à la consommation afin de ne pas déstabiliser le réseau. Néanmoins, vous avez raison, l’énergie va vers le point de plus faible résistance donc celle injectée à proximité d’Hynovera par la centrale biomasse alimenterait physiquement vers Hynovera mais, là encore, principalement pour des raisons de stabilité du réseau. De même, si la centrale ne produit pas, Hynovera continuerait de fonctionner car son besoin ayant été injecté dans le réseau par contrat, l’opérateur remplacerait la production manquante de la centrale biomasse par un autre site de production pilotable, nucléaire, hydraulique, gaz ou autre.

Concernant le rendement,  l’objet d’Hynovera n’est pas de garantir un rendement supérieur à une raffinerie classique, mais de décarboner, et là le chiffre est parlant : le procédé qui serait utilisé pour les carburants Hynovera émettrait 93 % de moins de gaz à effet de serre qu’un qu’un procédé de raffinage pétrolier. 

Concernant les réductions d’émissions de GES, Le calcul est fait selon les référentiels ADEME et selon les trois axes suivants :

  1. transport des intrants
  2. production
  3. transport des produits.

Dans ce cadre fixé, l’extraction et la première transformation des intrants (biomasse, eau) ne sont pas pris en compte. En effet, la certification durable de la biomasse sélectionnée par Hynovera va permettre de se focaliser sur les abattages nécessaires à la vitalité, la durabilité et la préservation de la biodiversité de la forêt. De ce fait, ces abattages sont nécessaires avec ou sans Hynovera. De plus, nous rappelons que ces prélèvements sont réalisés tout en garantissant la croissance de la forêt. 

L’utilisation des produits finis n’est pas prise en compte (bateau, avion). 

L’analyse des émission de gaz à effet de serre (GES) a donc été faite sur l’activité d’HYNOVERA avec le périmètre défini précédemment et non sur la filière globale. Le calcul des émissions de CO2 pour les procédés HYNOVERA est basé en première approche sur les consommations électriques.

Cependant, vous trouverez ci-après des calculs supplémentaires lorsque les données étaient disponibles.

Liste non exhaustive des éléments entrant dans le bilan global :

1 – Carbone contenu dans la biomasse

Pour l’extraction du bois le carbone provient de l’air ambiant et est emprisonné dans la biomasse par le phénomène de photosynthèse.

Il est donc comptabilisé négativement.

Pour calculer la quantité de CO2 stockée dans un arbre, il faut d’abord connaître sa masse sèche, c’est-à-dire la masse de bois, moins la masse d’eau contenue dans le bois, dont environ 20 % est contenue dans les racines. Une fois que l’on connaît la masse sèche du bois, on sait qu’un peu moins de la moitié de la matière sèche de l’arbre se constitue de carbone.

Masse sèche : 50 % de l’arbre est représenté par la masse sèche

Carbone : 47,5 % de la matière sèche de l’arbre est constituée de carbone

Masse d’eau : 50 % de l’arbre se constitue d’eau, dont environ 20 % est contenue dans les racines

Sachant cela, nous pouvons avancer qu’un kilogramme de bois sec contient 475 grammes de carbone. il faut 1 kg de carbone pour 4,72 kg de CO2 (rapport molaires + pertes en chaleur).

Une consommation de 500 tonnes/jour de biomasse représente un volume stocké de CO2 de -373 696 t CO2/an

(source : Institut de technologie et de biologie du bois, université de Hambourg)

2 – Logistique du bois 

Basé sur une hypothèse de 30 à 250 km de distance du site, le transport des intrants et des produits sur une hypothèse dimensionnante de transport par camion de l’ensemble des matières premières et des produits (biomasse, naphta, diesel, oxygène, kérosène) génère des émissions annuelles de 901 t CO2/an en phase 1. 

Le traitement ou l’élimination des rémanents : basé sur une hypothèse de 50 à 100 km de distance du site, le transport des rémanents sur une hypothèse dimensionnante de transport par camion de 200 kg/semaine: 112,5 t CO2/an émis

3 – Le procédé

L’électrolyse et l’entretien du matériel : 14 612 t CO2/an émis

La pyrolyse du bois et l’entretien du matériel : 528 t CO2/an émis 

Le traitement des déchets et leur transport vers les décharges : 112,5 t CO2/an émis

Les auxiliaires énergivores de l’usine (ventilations, chauffage, climatisation, pompes, etc..) : 792 t CO2/an émis

Traitement des eaux usées : 32 t CO2/an émis 

L’entretien de l’usine : 373 t CO2/an émis

4 – Usage des carburants renouvelables

La combustion d’1 litre de kérosène renouvelable émet 2,53 kg de CO2, celle de 1 litre de diesel ou de naphta émet 2,64 kg de CO2. 

Donc l’usage des 16 000 tonnes/an de carburant aviation durable + 25 000 tonnes/an de diesel/naphta produits par Hynovera libèrerait 155 540 tonnes de CO2 par an en substitution à son équivalent fossile qui n’a pas été ajouté à l’atmosphère.

5 – Conclusion

Le bilan global équivaut donc à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.

De plus, comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en particulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25 % de la croissance. On calcule donc que la forêt croît de 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2, soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

162. Avis – 10 novembre – MC, PACA

Je suis CONTRE ce projet :

– Biomasse = Coupe d’arbres dédiés = Rejet de CO2 = Emission de gaz à effet de serre = Réchauffement climatique = Sécheresse = Difficulté pour la faune et la flore de subsister = MORT

– Eau = Appauvrissement des ressources = Sécheresse = Difficulté pour la faune et la flore de subsister = MORT

– Electricité par énergie renouvelable (ne peuvent plus être considérées comme renouvelables les énergies issues de la forêt) = Insuffisante

– Electricité par centrale nucléaire* = Insuffisante

– Electricité par centrale thermique* à combustible fossile = Appauvrissement des ressources naturelles = Difficulté pour la faune et la flore de subsister = MORT

– Transport en camion ou train diesel = Emission de gaz à effet de serre = Réchauffement climatique = Sécheresse = Difficulté pour la faune et la flore de subsister = MORT

– Transport par camion et Seveso en centre urbanisé = Danger = MORT

=> HYNOVERA NOUS TUERA !

La sobriété est un petit pas pour chaque homme, mais un grand pas pour l’écologie, à bon entendeur !

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

161. Avis – 10 novembre – JCL, Gardanne

Ayant assisté et participé à 3 réunions publiques organisées dans le cadre de la concertation relative au projet de production de biocarburants conduit par la société HY2GEN, j’ai constaté le peu d’écoute et de respect vis-à-vis des nombreuses informations et explications apportées par le maître d’ouvrage. Pourtant, de nombreuses questions légitimes méritent d’être posées, certaines l’ont été, mais malheureusement noyées dans un brouhaha volontairement organisé pour nuire à la concertation.

Je rends hommage à l’organisation très professionnelle de cette concertation, mais également au calme et au sang-froid des animateurs.

Pour avoir participé à plusieurs projets industriels de cette envergure, c’est la première fois que j’assiste à une concertation bien en amont, concertation qui doit permettre au porteur du projet de répondre aux questions posées par le public, voire y répondre éventuellement par des mesures concrètes dans le contenu du projet qui va se construire.

Il est naturel qu’un public non au fait du cadre réglementaire et des fortes contraintes qui vont s’imposer à un tel projet soit porteur de nombreuses questions et inquiétudes en tant que riverain du site.

La difficulté chargée de frustration attachée à ce mode de concertation est liée au fait que le projet n’est pas à ce stade, construit, dimensionné et présentable dans le détail, comme il le sera au moment de l’enquête publique organisée lors de la demande d’autorisation d’exploitation de l’ICPE constituée par le projet HY2GEN.

Ce n’est pas parce que le site a historiquement été fortement marqué par une activité industrielle, que tout nouveau projet doit être à priori considéré comme moins impactant. Le projet de production de biocarburants doit être exemplaire.
Ce site présente plusieurs avantages « techniques » tels que le réseau électrique largement dimensionné pour alimenter ce projet et d’autres à venir, la présence d’un réseau d’eau industrielle de qualité, des voies d’accès suffisantes, avec un potentiel ferroviaire à développer. De plus, le projet est implanté à une distance raisonnable des points d’utilisation des produits finis. Ce site doit rester à vocation industrielle.

Ce projet est source d’emplois locaux et va générer une activité parmi les sous-traitants du Bassin minier dans de nombreux métiers.
Le projet HY2GEN, tel que documenté à ce stade, ne me parait pas présenter de problèmes en tant que process et gestion des fluides. Aujourd’hui, dans nos pays modernes et développés, aucun investisseur ne peut envisager et soutenir un projet qui présenterait le moindre risque technologique.

Le projet doit montrer des améliorations par rapport à l’activité passée du site, avec une vision et une ambition sur le long terme. Les innovations devront concerner le domaine des transports qui me parait être la source la plus sensible en termes d’impacts. Des impacts qui sont liés à l’utilisation de camions, ce qui génère des pollutions et des surcharges de circulation.

Même si dans une première étape, le projet peut débuter avec une solution routière pendant la mise au point des process, la solution ferroviaire doit impérativement être étudiée dès maintenant, avec une vraie action volontariste des Services de l’Etat auprès des gestionnaires des voies ferrées.

Pour aller au-delà du projet HY2GEN, l’extension du ferroviaire apportera un apaisement routier sur le site actuel et futur de la centrale et pourra même, si la volonté est là, intégrer une gare à Meyreuil, ce qui contribuerait à la réduction du nombre de voitures sur cette zone très fréquentée du territoire. Cette extension doit bien sûr être cohérente avec le projet de ferroviaire électrique en cours d’étude.
Les messages politiques qui nous sont communiqués régulièrement, messages qui demandent à tous les acteurs publics de faciliter l’implantation de projets favorables à la transition énergétique, devraient faciliter la mise en place de solutions audacieuses sur le site de la centrale Meyreuil-Gardanne.

Au stade actuel du projet, et sous réserve d’une volonté de développer le ferroviaire dans la préparation du projet qui sera soumis à autorisation, je suis favorable à la poursuite du projet HY2GEN.

Un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers.

Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

160. Question – 10 novembre – PG, Gardanne

Bonjour,
1/ Pourquoi avoir choisi Meyreuil ?
La raffinerie de Berre l’Etang a été totalement démontée, le site est déjà classé Ceveso 2, plusieurs hectares déjà pollués sont disponibles, les accès routiers existent déjà,
L’aéroport de Marignane est plus proche pour votre ´bio-kérozène ´.( Je travaille pour Lyondell à Berre donc je connais très bien)
2/ Vu le coût de la construction, quel sont les pourcentage d’aides de l’Europe, de l’état français ?
3/ En combien de temps allez-vous rentabiliser ?
4/ La construction sera-t-elle réalisée par des sociétés locales ou est-ce des ´packages ´ livrés à connecter ?
5/ Les études de détail sont-elles réalisées ?
6/ Les travaux devraient commencer quand ?
Merci, bonne journée.

Voici les réponses point par point, à vos questions :

1/Comme expliqué lors de la réunion du 9/11, plusieurs sites d’implantation ont été étudiés sur le territoire. Nous avons étudié tous les autres sites industriels autour de l’Etang de Berre et aucun autre lieu ne permet de respecter nos critères d’implantation, à savoir :

1. S’inscrire dans une vision politique nationale française et régionale de décarbonation et de développement des énergie renouvelables
2. Développer des projets à proximité des usages
3. Proposer des moyens logistiques
4. S’appuyer sur une économie locale/circulaire
5. Respecter le principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et disponibilité foncière pour un projet industriel
6. Disposer des matières premières

Celui de Meyreuil-Gardanne, outre le fait qu’il bénéficie d’une reconversion industrielle via le Pacte de Territoire signé en décembre 2020 (https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Entreprises-economie-emploi-finances-publiques/Centrale-de-Gardanne-Meyreuil-l-Etat-et-les-collectivites-portent-une-nouvelle-ambition), est le seul dans la région à répondre à l’ensemble de ces critères.
Pour avoir accès à un foncier privé, il faut que le propriétaire veuille soit le vendre, soit y accueillir des locataires. Cela n’a pas été le cas pour le site de Berre l’Etang.

2/A ce jour, le projet Hynovera a bénéficié de 200 000 euros d’aides de la France et de 200 000 euros d’aides de la Région PACA afin de réaliser les études préliminaires du projet, d’un coût total de 1,2M€. Le solde est financé par le maître d’ouvrage. Si le projet va de l’avant, le maître d’ouvrage répondra à des appels à projets à la fois de la France et de l’Europe afin de solliciter des aides aux investissements qui devraient représenter entre 20 et 30 % de ces investissements.

3/ Les données financières d’un projet comme celui-ci relèvent du secret des affaires. Cependant nous pouvons vous confirmer que le projet serait rentable dès l’année 1 et génèrerait environ 2M€ de retombées fiscales locales et 12M€ de retombées fiscales nationales au titre de l’impôt sur les sociétés. Nous conclurions des contrats de ventes sur une quinzaine d’année et souscririons des prêts bancaires en général remboursables sur 7 à 10 ans.

4/Compte tenu des montants d’aides publiques auxquelles ce type de projet est éligible, on peut considérer que le projet aurait « rembourser ses subventions » en une douzaine d’années.
Une partie de la technologie sera pré-assemblée en usine par les fournisseurs et les équipements seraient livrés sur site pour y être assemblés. D’ailleurs, il est important de rappeler que la technologie employée est française et génèrerait des emplois en France. Néanmoins, une partie des équipements comme des réservoirs, les raccordements, etc. seraient faits en local. La politique d’HY2GEN est de favoriser les entreprises locales.

5/Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. Si le projet va de l’avant, les études détaillées seraient lancées en 2023.

6/ Suivant le calendrier annoncé précédemment, les travaux débuteraient au cours de l’année 2024, et s’échelonneraient sur une période de 2/3 ans.

159. Avis – 10 novembre – MP, Provence Alpes Côte d’Azur

Ce projet est tout simplement honteux et totalement irrespectueux pour l’environnement et les habitants vivants dans la région.
Abandonnez le et laissez notre pauvre nature déjà à l’agonie tranquille !!!

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
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Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

158. Question (carte T) – 9.11 – JPR

Sur les 2 M€ de retombées locales annoncés par le porteur de projet (compensation de l’ancienne taxe professionnelle), quelle est la part qui reviendra aux communes de Meyreuil, de Gardanne et quelle est la part qui reviendra à la Métropole ?

L’utilisation du produit des taxes est du ressort des autorités locales et pas d’un Maitre d’Ouvrage privé qui verse ces taxes.

157. Question – 9 novembre – ML, Bouc Bel Air

Pouvez-vous préciser, pour chaque point d’émission dans l’atmosphère :

– la concentration des polluants : particules (quantité et taille), composés organiques et inorganiques….

Pouvez-vous expliquer la viabilité de votre projet, qui implique une consommation d’eau quasiment deux fois supérieure à celle de la précédente centrale, alors même que la ressource en eau s’épuise ? Comment espérez vous pérenniser votre éventuelle activité face à des épisodes de sécheresse aussi intense voire plus que celui que nous avons connu à l’été 2022 ?

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. En fonction des éléments saillants des échanges mais aussi des études d’impact et de danger en cours, le Maitre d’Ouvrage finaliserait le dimensionnement définitif du projet, s’il le maintient. Il sera alors en capacité de définir les concentrations des effluents atmosphériques potentiels.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques et de matières inorganiques qu’on retrouve dans les carburants fossiles.
Les émissions atmosphériques seront: de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Vous évoquez une consommation d’eau deux fois supérieure à celle de la centrale charbon : C’est faux, les prélèvements d’eau d’Hynovera seraient bien inférieurs. Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui prélève annuellement 4% des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35% de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel.

Cependant, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives pour l’approvisionnement biomasse et l’approvisionnement en eau (pour cette dernière, l’approvisionnement, compte tenu de son côté marginal par rapport à d’autres consommateurs du Canal de Provence, ne semble pas problématique). Le maître d’ouvrage va étudier les alternatives proposées durant la concertation.

156. Question – 9 novembre – VS, Gardanne

Bonjour,
d’après ce que j’ai pu lire sur votre site et sur les comptes-rendus des différentes concertations publiques, je ne comprends toujours pas comment il est possible de proposer ce projet avec une bonne conscience.

Sous prétexte d’utiliser des matériaux renouvelables, on se lave bien les mains et on oublie les produits polluants, la provenance des matériaux, le peu d’emplois créés, les nuisances sur la population de proximité, et j’en passe.

Il m’en impensable d’utiliser le bois de nos régions (lequel d’ailleurs? tout est déjà déboisé au maximum, et il ne peut pas en être davantage !!) et des quantités d’eau astronomiques, d’autant plus après l’été caniculaire que nous venons de passer.
Ces ressources ne sont pas inépuisables, il y aura forcément un prix à payer, un impact considérable sur l’environnement !
Malgré vos probables efforts de vouloir moins polluer, notre planète a besoin qu’on la préserve, et ce n’est pas avec votre solution qu’on y arrivera.

Je m’oppose fermement à votre projet.
Trouvez autre chose !

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. Dans ce contexte, le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation. Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Comme cela a été démontré lors de l’atelier thématique du 4/10, la forêt est en croissance en France et en PACA. Le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de la part de croissance annuelle. Le projet Hynovera s’approvisionnerait uniquement en biomasse certifiée durable et traçable, assurant ainsi la vitalité des parcelles où elle se fournirait et permettant à la forêt de continuer à croître et à capter du CO2.
Nous vous engageons à consulter le Programme Régional Forêt Bois (PRFB)

155. Question – 9 novembre – MA, Meyreuil

Pourquoi le projet n’est il pas soumis à un référendum de tous les citoyens des communes concernés.
Cordialement

L’organisation d’un référendum est du ressort de l’Etat, décidé par décret.
Comme l’impose le Code de l’Environnement, le Maître d’Ouvrage a saisi la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) qui a décidé l’organisation d’une concertation préalable à enquête publique pour le projet Hynovera.

Comme précisé par les garants :

« Les articles L123-20 et suivants du code de l’environnement précisent les conditions dans lesquelles l’État peut consulter les électeurs d’une aire territoriale déterminée afin de recueillir leur avis sur un projet d’équipement susceptible d’avoir une incidence sur l’environnement.
L’aire de la consultation est celle du territoire des communes dont l’environnement est susceptible d’être affecté par le projet, ou bien, si une enquête publique a déjà eu lieu, celle du périmètre de l’enquête. Un dossier d’information sur le projet qui fait l’objet de la consultation est élaboré par la Commission nationale du débat public.
Un décret définit la question posée aux électeurs, ainsi que les modalités de la consultation.
Les maires assurent la mise à disposition de l’information aux électeurs et l’organisation des opérations de la consultation.
Il existe par ailleurs dans le code général des collectivités territoriales deux autres possibilités de consultation du public : le référendum local et la consultation locale. Mais celles-ci ne s’appliquent pas au cas d’Hynovera. En effet, menées à l’initiative d’une collectivité territoriale, ces consultations ne concernent que des projets qui sont de la compétence de ladite collectivité. Pour ce qui concerne Hynovera, la décision relative au projet est l’autorisation environnementale qui est de la responsabilité de l’État (préfet), de même que la délivrance du permis de construire ».

154. Avis – 9 novembre – SS, Bouches du Rhône

L’avenir de nos enfants est menacé.

Merci de votre contribution.

153. Avis – 9 novembre – SH, Meyreuil

Bonjour, comme l’ensemble des habitants de Meyreuil nous avons eu connaissance de ce projet. Je tien à exprimer ma très grande inquiétude au sujet des conséquences sur notre santé et celle de nos enfants, une exploitation d’une telle ampleur avec ses conséquences si près des habitations ? Si près des écoles ? Si près de la vie de ses habitants ?… De plus l’impact immobilier est réel car qu’elle va être la valeur de nos biens après se projet ? Qui voudra acheter un bien si près de cette centrale ?? Au sujet de la création d’emplois, 50 employés prévu ??? Alors que des projets alternatifs pourraient en créer davantage ??? Bref nous les habitants de Meyreuil nous sommes très inquiets pour notre avenir et celui de nos enfants….

Bonjour,

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Les tranches charbon de la centrale de la Centrale de Provence étaient très polluantes et étaient classées Seveso. Leur arrêt a-t-il valorisé les biens alentours?

Nous jugeons que l’implantation de projets tels que Hynovera au sein du foncier de la Centrale, en lien avec la transition énergétique et respectueux des règles de sécurité et de protection de l’environnement en vigueur, ne sont pas comparables aux conditions précédentes en termes de dégradation potentielle de la valeur des biens.
Outre 50 emplois directs, Hynovera génèrerait 150 emplois indirects et aurait des retombées économiques non négligeables pour le territoire.

Il serait intéressant de voir de façon factuelle les emplois que pourraient créer les projets alternatifs que vous mentionnez et leurs retombées économiques.
Hynovera créerait une attractivité du territoire en lien avec la réduction des gaz à effet de serre, afin de donner à nos enfants un monde moins pollué.

152. Avis – 9 novembre – OM, Bouches du Rhône

Je ne souhaite pas que cette centrale soit installée, elle représente un danger réelle pour la santé de nos enfants, une dégradation certaine de l’environnement, une captation de ressources indispensables tel que l’eau, elle va créer beaucoup de trafic routier et une dévaluation foncière.

Les maires de Gardanne et de Meyreuil mettent en danger la santé de leurs administrés avec un tel projet ce n’est pas acceptable, et cela devra être sanctionné par la population lors des prochaines élections.

C’est une honte de proposer un tel projet en 2022, vous allez gâcher un des plus bel endroit de France, au pied de la Sainte Victoire pour votre cupidité sans limite.

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
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Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

151. Avis – MC – 8 novembre – MC, Meyreuil

Avis très défavorable pollution, dangerosité, consolation trop élevé de bois et d’eau en cette période où nous devons faire des efforts et ou les restrictions sont inévitables et tout cela à quelque centaines de mètres de millier d’habitants

Merci de votre contribution.

150. Avis – 7 novembre – LS, Fuveau

Avis négatif sur le projet qui sera désastreux en terme d’écologie (consommation d’eau et de bois énorme), en terme environnemental (odeur et rejet) et en terme de risque (maladie ou accident industriel)
Le procédé est beaucoup trop risqué sur ce secteur urbain.
NON A CE PROJET

Concernant ses besoins en eau, Hynovera s’approvisionnerait auprès du Canal de Provence qui prélève chaque année 4 % des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4 % représentent 220 millions de m3/an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35 % des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements.

Concernant la consommation de bois : Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité.
Tel que présenté par la FIBOIS (Fédération des Industriels du Bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25 % de de la croissance annuelle de la forêt régionale.
On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyenne de 500 kg/m3, la quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 millions d’hectare, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1 087 kg par hectare soit 1 087kg/ha.an.
Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.

A date, les prélèvements de bois d’œuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera prélèverait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours exclusivement à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.

149. Question – 7 novembre – RG, Meyreuil

Le sous-sol de Meyreuil étant un gruyère et une zone sismique qui impose des normes strictes d’urbanisme aux habitants que se passera-til si un coup de grisou ou un tremblement de terre survenait ?

Hynovera, en tant qu’ICPE seuil bas, doit réaliser des études qui prennent bien entendu en compte les aspects sismiques. Une ICPE est soumise à des normes bien plus strictes que celles qui concernent les habitants.

Par ailleurs, la mine n’étant plus en exploitation et noyée, il n’y a pas de risque de coup de grisou.

148. Avis – 7 novembre – CM, Meyreuil

Nous ne souhaitons pas du tout de ce projet sur notre commune !

Merci de votre contribution.

147. Avis – 7 novembre – RC, Meyreuil

Bonjour
je suis née à Gardanne a 1967, j’habite sur Meyreuil depuis 4 ans .
A l’aube de la COP27 et du dérèglement climatique je trouve ce projet aberrant …….
Devoir transporter par semi remorque chaque jours des tonnes de bois pour fabriquer de l’ énergie qui in fine n’est pas du tout verte
usine classé Seveso, nuisance sonore , nuisance olfactive , implantation urbaine , mais nos élus sont ils devenue fous ??
le site est classe PLUI il fait environ 80 hectares de quoi largement implante des champs photovoltaïques, zéro danger, zéro nuisance , électricité 100% verte
Un projet de financement participatif pourrait même être demandé auprès des administrés concernés
merci pour nos enfants

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
En complément, sachez qu’il existe aujourd’hui des alternatives aux carburants fossiles pour le transport camion : biodiesel, gaz naturel renouvelable ou même hydrogène grâce, notamment, à des initiatives françaises telles que celle de la société Chabas.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par fret ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

Concernant les risques, comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

L’implantation de champs photovoltaïques sur 80 hectares permettrait de générer environ 136 GWh par an. Pour rappel, la centrale biomasse déjà présente sur le site est capable de générer environ 1 125 GWh soit 8 fois plus de puissance pour une surface au moins 8 fois moins importante. Le fait de la remplacer par des panneaux photovoltaïques, non seulement détruirait l’ensemble des emplois restants sans en créer de nouveaux, mais créerait un déficit d’énergie pour le réseau électrique.

146. Avis – 7 novembre – LT, Fuveau

Bonjour,
Je suis pas du tout d’accord pour ce « nouveau » PROJET qui va contribuer à encore plus de pollution dans notre « coin »… il y en déjà assez !! + déforestation : les FEUX s’en chargent !! la pénurie d’EAU qui manque tellement déjà dans nos régions et on nous mettra encore sous  » RESTRICTION » … Qu’allons nous laisser à nos enfants, petits enfants et le monde ! IL y a tellement à dire sur tous ces problèmes, nous allons depuis longtemps à la « CATASTROPHE » dans tous les sens !

Les études d’impact et de danger sont en cours pour déterminer l’implantation optimale des installations afin de garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit également être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Conscients de la présence d’habitations et d’écoles, nous souhaitons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques.

En théorie et selon la réglementation, « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites. En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables. »

Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant issu du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente uniquement 25 % de de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineraient la forme d’exploitation à apporter afin de respecter son cahier des charges, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité.

Concernant les prélèvements d’eau, Hynovera s’approvisionnerait auprès du Canal de Provence qui prélève 4 % des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4 % représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 million de m3 par an, soit 0,35 % des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements.

Enfin, on sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

145. Avis – 7 novembre – MP, Meyreuil

Ce projet me semble incompréhensible car il se situe dans une zone habitée, avec des écoles, des lieux de sport, crèche… le risque zéro n’existe pas et prendre ce risque me semble inenvisageable et irresponsable. J’espère que ce projet ne verra pas le jour.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Concernant Hynovera, les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Conscients de la présence d’habitations et d’écoles, nous souhaitons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques.

Pour information, il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

144. Avis – 7 novembre – MM, Gardanne

je refuse ! la création d’une raffinerie et d’un site dangereux et polluant à proximité de ma ville et de nos habitations et ce, pour la préservation de notre environnement et de notre santé….!

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Concernant Hynovera, les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Conscients de la présence d’habitations et d’écoles, nous souhaitons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques.

Pour information, il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.

La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

143. Avis – 7 novembre – DG, Meyreuil

Bonjour,

Je vous informe que je m’oppose totalement au projet d’Hynovera compte tenu de tous les dangers que cela représente en plein milieu urbain, à cela s’ajoutent les nuisances de camions, bruits, particules de bois qui s’ajoutent à la pollution de la centrale de biomasse et quand bien même le projet veut réduire ses impacts en mettant en avant le transport ferroviaire, les coupes de bois de nos forêts ne résisteront jamais à la demande de bois énergie et industrie.

Bonjour,
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat.
Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Concernant Hynovera, les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Pour information, il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.

La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par fret ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, la quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 millions d’hectares, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1 087 kg par hectare soit 1087kg/ha.an, mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.

A ce jour, les prélèvements de bois d’œuvre s’élèvent à 38 kg/ha.an, ceux de bois industrie à 78 kg/ha.an et ceux de bois énergie, appelé bois de chauffage, à hauteur de 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera prélèverait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.

142. Avis – 6 novembre – FG, Meyreuil

Bonjour,
Je suis contre ce projet, qui serait une source de nuisances, de pollution et dangereux pour la population.

Bonjour,
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre d’une installation afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Concernant Hynovera, les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

A l’inverse de la production de carburants à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.

Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

141. Avis – 6 novembre – SC, Bouches du Rhône

Contre l’abattement des arbres

Merci pour votre contribution.

140. Avis – 6 novembre – AS, Meyreuil

Nous refusons votre projet désastreux pour notre région !

Merci pour votre contribution.

139. Avis – 6 novembre – SG, Bouc Bel Air

Monsieur, Madame,
Après étude du projet, je me permets de vous donner un avis négatif sur l’implantation du projet en milieu urbain. Je suis DRH et j’ai une expérience de gestion des RH sur Site Seveso dans une entreprise ex-filiale de Total. J’avoue être très étonnée qu’un tel projet puisse être envisagé en plein milieu d’un centre urbain près des écoles, de nouveaux lotissements etc … Cela n’a aucun sens d’un point de vue sécurité et même avec un site Seveso seuil bas, la présence de réservoir de carburant à côté où d’autres process d’industrialisation est un non sens.
Au delà des risques humains, ce projet est un non sens écologique, je n’ai pas besoin de décrire ici les quantités d’eau, de bois etc qu’il sera nécessaire de transporter tous les jours, toute l’année. Doit-on vraiment surcharger encore plus les autoroutes et la D6 en sachant que nous mettons déjà plusieurs heures par jour pour nos déplacements.
La zone Gardanne/Meyreuil/Bouc Bel Air est déjà saturée de trafic, de bruit, de polluant, l’usine Lafarge, Altéo et ses boues rouges … A t-on vraiment besoin d’en rajouter pour notre santé et celle de nos enfants ?
Des millions investis pour 50 emplois au final ? des risques non maitrisés (il y a de nombreux articles sur la non maitrise de la fabrication d’Hydrogène) ? une pollution décuplée par le site lui-même mais par tous les à côté notamment le trafic routier …
Je pense qu’il y aura certainement des projets alternatifs moins dangereux et moins polluants pour réhabiliter le site et ne faut surtout pas implanter une telle infrastructure en milieu urbain et je sais de quoi je parle de par mon expérience.
Bien cordialement,

Comme vous le savez grâce à votre expérience sur un site SEVESO, toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Conscients de la présence d’habitations et d’écoles, nous souhaitons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques.

Sachez que plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)
Il existe dans la région de nombreux site SEVESO avec des réservoirs de carburants à côté d’autres procédés industriels, c’est notamment le cas pour tous les sites pétrochimiques autour de l’Etang de Berre. Une industrie est classée ICPE et SEVESO selon les matières et/ou substances qui sont produites et stockées sur son site.
Les principales substances inflammables qui seraient stockées et produites sur le site d’Hynovera ne dépasseraient pas 2 500 tonnes.

Pour classifier un site, il est nécessaire de se référer à la nomenclature et aux seuils de l’INERIS. Hynovera serait SEVESO seuil bas en raison du stockage de méthanol (rubrique 4722). Les autres substances produites et stockées seraient inférieures au seuil SEVESO bas.

Le site HYNOVERA serait donc soumis à la réglementation suivante pour les matières ci-dessus référencées :
– Le kérosène, le diesel et le naphta se cumulent et sont soumis à la rubrique 4734, seuil supérieur à 1000 t, soumis à autorisation, inférieur au SEVESO seuil bas (2 500 t).

  • Le méthanol, rubrique 4722, seuil supérieur à 500 t, soumis à autorisation et classé SEVESO seuil bas.
  • L’oxygène, rubrique 4725, seuil inférieur à 200 t, soumis simplement à déclaration
  • L’hydrogène, stockage estimé inférieur à 1 t, rubrique 4715, seuil inférieur à 5 t, soumis simplement à déclaration.

En conclusion, le site ne serait pas classé SEVESO seuil bas dans sa phase 1, du fait de l’absence de production de méthanol. Le classement SEVESO seuil bas interviendrait en phase 2 en raison du stockage de méthanol.

Concernant les prélèvements d’eau, Hynovera s’approvisionnerait auprès du Canal de Provence qui prélève 4 % des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4 % représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35 % des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements.

Concernant le bois, Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter son cahier des charges, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de s’assurer de la régénération des parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25 % de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par fret ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

Pour rappel, Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects dont une cinquantaine dans l’unité de production. Outre les retombées en termes de charges sociales, cette création d’emplois dans un secteur lié à la transition énergétique aurait un effet bénéfique sur les filières de formation et l’attractivité locale. Votre fonction et vos compétences en ressources humaines font que vous savez également qu’Hynovera serait soumis à un régime d’imposition local et national comme toute entreprise en France.

D’un point de vue local, le projet génèrerait environ 2 millions d’euros annuels de retombées fiscales pour le territoire.
D’un point de vue national, le projet sera redevable de plus de 12 millions d’euros annuels d’impôt sur les sociétés.
Enfin, les 460 millions d’investissements permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans des secteurs qui n’ont pas d’alternative aujourd’hui pour la substitution de carburant fossile par des carburants renouvelables. Outre la création d’emplois, c’est un des principaux moteurs d’Hynovera pour réaliser ces investissements (en grande majorité sur des fonds privés).

Concernant l’hydrogène : c’est une matière première de l’industrie depuis plus d’un siècle. Plus de 60 millions de tonnes sont produites chaque année dans le monde. En France, la production d’hydrogène industriel représente plus de 900 000 tonnes/an. Les trois marchés les plus importants sur le territoire français sont la désulfurisation de carburants pétroliers (60 %), la synthèse d’ammoniac, principalement pour les engrais (25 %) et la chimie (10 %).

Le premier brevet concernant l’électrolyse de l’eau a été déposé le 20 novembre 1888 dans les principaux pays d’Europe par Latchinoff, conseiller d’Etat à Saint-Pétersbourg. Sa motivation était la production d’hydrogène pour l’aérostation militaire russe.

Le second brevet concernant a été déposé le 18 octobre 1890 par le commandant Charles Renard.
Le troisième brevet a été déposé en 1892 par l’Italien Garuti, qui voulait récupérer l’énergie disponible en heures creuses. En 1900, six installations fonctionnent en Europe, et c’est en 1912 qu’est construite la première grande installation : 200 cellules (1 MW à 2 200 A et 1,5 MW à 3 000 A) à Bromborough (Angleterre). En 1908, la société norvégienne Norsk-Hydro équipe, grâce aux capitaux français, le site hydraulique de Ryukan (400 MW). En 1927, la société, tout en gardant le procédé Birkeland-Eyde, se lance dans la synthèse de l’ammoniac, l’hydrogène étant fourni par l’électrolyse de l’eau. Actuellement, 160 MW sont toujours en service sur le site de Ryukan.

138. Avis – 6 novembre – BR, Gardanne

Je suis contre l’installation de cette industrie polluante . la ville de gardanne est assez sinistrée avec l’industrie sans aller rajouter cette entreprise de produits contribuants a la destruction de la planète et au dérèglement climatique. pensez à notre santé et nos enfants.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport et notamment du transport aérien.

Le carburant aviation durable produit par Hynovera pourrait substituer 10% du carburant fossile distribué annuellement dans l’aéroport de Marseille Provence, par exemple.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

137. Avis – 6 novembre – MF, Fuveau

Pas d’accord pour cette nouvelle implantation au milieu des habitations. Allez à Fos !!

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.

Il existe de nombreux sites SEVESO en France à proximité de zones urbaines avec des risques maîtrisés. Par exemple, plus de 2,5 millions de français vivent à moins d’1km d’un site SEVESO (source Le Monde du 3.08.22 )

Nous avons étudié l’ensemble des sites potentiels de la Région dans une logique ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et selon un cahier des charges précis :

  • s’inscrire dans une vision politique nationale française et régionale de décarbonation et de développement des énergies renouvelables
  • développer des projets à proximité des usages
  • disposer de moyens logistiques
  • s’appuyer sur une économie locale/circulaire
  • respecter le principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et la disponibilité foncière pour un projet industriel
  • s’assurer de la disponibilité des matières premières

Aucun autre site ne permet de respecter l’ensemble de ces critères. Principalement parce qu’il n’y a pas de foncier disponible ou parce que les ressources/matières premières ne sont pas disponibles. Cela a été confirmé lors d’une réunion de concertation par un acteur industriel de la zone de Fos sur Mer par exemple : « il n’y pas assez d’énergie électrique disponible pour un projet comme Hynovera ». En effet, la ligne de 225 000 volts alimentant la zone de Fos devrait être renforcée à 400 000 volts pour acheminer plus d’énergie, ce qui prendrait 10 à 15 ans. Cela est incompatible avec les obligations réglementaires fixées par la France, qui imposent dès 2025 au secteur aérien d’incorporer du carburant aviation durable dans le kérosène fossile dès 2025.

136. Avis – 6 novembre – CC, Gardanne

Une aberration que ce type de projet puisse voir le jour. Honte à vous

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

135. Avis – 6 novembre – LP, Gardanne

Bonjour,
Je suis totalement contre un tel projet.
Implanter deux usines SEVESO côte à côte en plein milieu urbain, à proximité des écoles et habitations est une idée totalement irresponsable.

Produire du « bio carburant » pour les avions en polluant encore plus et en abattant une quantité gigantesque d’arbres pour notamment l’aviation dont certaines compagnies volent à vide pour conserver leur créneaux est un total non sens.

Je la fais courte car je sais que cet avis ne sera pas pris en compte par une pseudo commission qui pliera de toute façon sous la pression financière car on nous expliquera que l’on ne connaît pas tous les tenant et aboutissants.

Pour information, la centrale de Provence, suite à l’arrêt du charbon, n’est plus classée Seveso.

Comme expliqué lors de notre réunion du 11/10 et rappelé le 9/11, l’usine Hynovera serait classée Seveso seuil bas en raison du stockage sur place du méthanol produit. Le classement Seveso est soumis à une réglementation très stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de dangers doivent également prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Il existe de nombreuses usines classées Seveso en France: plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport et notamment du transport aérien. Le carburant aviation durable produit par Hynovera pourrait substituer 10 % du carburant fossile distribué annuellement dans l’aéroport de Marseille Provence, par exemple.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé choisi aurait recours à des matières premières renouvelables, qui ne contiennent pas les polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Concernant l’approvisionnement en bois:
HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente uniquement 25 % de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir et dans ces deux derniers cas, à déposer des dossiers de demandes d’autorisation environnementale et de construction auprès des services de l’Etat qui procèderaient alors à une enquête publique.

134. Question – 5 novembre – ES, Meyreuil

Avez-vous vous prévu la constitution d’un fonds d’indemnisation pour les futures victimes ?

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

133. Avis – 5 novembre – VC, Bouc Bel Air

Je suis contre ce projet. Notre environnement est déjà gaché par beaucoup d’usines. Encore plus de camions… de pollution !
Non merci !!

En théorie et selon la réglementation, « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites. En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables. »

Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.

La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire des matières premières et des produits finis : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi le impacts générés par le transport.

132. Avis – 5 novembre – YZ, Gardanne

Bonjour,
Pour moi ce projet est un non sens écologique.
Tout ce bois et toute cette eau pour produire si peu de carburant, c’est ridicule.
Par ailleurs la torchère va être le nouveau symbltde Gardanne, lippobiyva s’en ressentir.

Merci de votre contribution.

131. Avis – 5 novembre – FJ, Gardanne

Une usine Seveso, même seuil bas est une hérésie dans une zone si urbanisée, avec des écoles à quelques centaines de mètres!
Je ne comprend pas le choix d une telle implantation, avec les dangers que cela va engendrer, ne serait ce qu avec le trafic des camions près d arrêts de bus scolaires avec des enfants jeunes traversant les rues autour de la centrale.., d école de crèches…
Je trouve que ce projet est une aberration dans un tel lieu urbanisé ..

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de dangers doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Pour info, sachez qu’il existe de nombreuses usines classées Seveso en France et que plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

130. Avis – 5 novembre – GC, Meyreuil

Avis défavorable pour ce projet trop proche (seulement quelques centaines de mètres) de nos crèches, de nos écoles, de nos complexes sportifs ,de nôtre centre commercial, du cœur de vie de nôtre village et de toutes nos habitations

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de dangers doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino.

Il existe de nombreuses usines classées Seveso en France. Ainsi, plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

129. Avis – 5 novembre – LT, Aix en Provence

Bientôt résidente de Meyreuil, je ne suis pas favorable à ce projet pour d’innombrables raisons.

Merci de votre contribution.

128. Avis – 5 novembre – VR, Meyreuil

Ce projet est une aberration écologique dans une région du sud déjà assez polluée.

Nos ressources en haut sont restreintes et là le projet va consommer 2500 m3/jour !!!!

Et le bois ?

Comment peut on encore couper du bois et le transporter dans des camions ???

Et ça ce n’est qu’une partie de iceberg ! C’est du n’importe quoi !!! Mais à quoi pensent les personnes à l’origine de ce projet !!!

Des écoles des crèches des collèges des stades sont implantés à proximité !!!

C’est une aberration et inhumain !!! Donc je dis non non non à ce projet de déments

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
Pour rappel : « La modération des contributions :

Pour préserver et garantir la qualité des échanges, chaque contribution fait l’objet d’une modération. Conformément à la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les contributions considérées à caractère manifestement illicite seront rendues inaccessibles au public. Seront susceptibles d’être modérés, les propos (liste non exhaustive) :

  • portant atteinte au respect des bonnes mœurs, à l’ordre public, aux lois et réglementations en vigueur, aux droits d’autrui ;
  • diffamatoires envers des tiers ou en cas d’usurpation d’identité ;
  • violents ou incitant à la violence, injurieux, obscènes, offensants, discriminatoires, racistes ou xénophobes, pornographiques, pédophiles, révisionnistes ou négationnistes ;
  • contenant des informations personnelles concernant des tiers, des contenus commerciaux ou publicitaires, des marques déposées ou des éléments ne respectant pas la propriété intellectuelle ou le droit à l’image ;
  • reproduisant un contenu déjà publié (copier-coller, répétition, publication en masse d’un même contenu par plusieurs comptes), répétitifs («flood»), à vocation manifeste de perturber le cours des discussions («troll») ou manifestement hors sujet.

Le modérateur veillera en particulier à écarter les messages jugés inappropriés ou non conformes à la législation en vigueur. Le modérateur se réserve ainsi le droit de ne pas publier un message, en indiquant à l’émetteur les motifs justifiant ce choix au regard de la présence charte. Le contributeur pourra ré-adresser son avis ou question ou contribution d’acteurs en ayant intégré les remarques du modérateur. » )

Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

127. Avis – 5 novembre – NV, Gardanne

La ville de gardanne subit deja des pollutions industrielles, je ne desire pas recevoir une nouvelle usine qui va générer de nouvelles pollutions, qualité de l’air, visuelle, trafic de camions et risque pour la securité de la population des 2 villes.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, conformément aux valeurs du maître d’ouvrage.
En théorie et selon la réglementation, « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.

En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables. »

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire des matières premières et des produits finis : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de dangers doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Pour information, il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

126. Avis – 5 novembre – MCG, France

Il est impensable de mettre en œuvre ce projet près d’une autre usine Seveso ! Et près, d’habitations, lycée…
Les risques sont bien trop importants tant par leurs dangerosité et pour la santé !

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de dangers doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Il existe de nombreuses usines classées Seveso en France, plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement.

Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, conformément aux valeurs du maître d’ouvrage.

125. Avis – 5 novembre – FGJ, Meyreuil

Je suis née à Meyreuil en 1965. Ma famille y vit toujours et j’y suis la moitié de la semaine vu que je bosse sur Fuveau. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour contrer cette abomination qui n’apportera que des désagréments chez nous et sur les communes alentours battons nous pour préserver ce qu’il reste de bon dans notre village

Merci de votre contribution.

124. Avis – 5 novembre – BS, Gardanne

Bonjour
Je suis choquée du projet Hynovera, les communes de Gardanne et Meyreuil souffrent déjà de pollution. Pourquoi poursuivre dans cette voie sans prendre en compte la santé, l environnement et la qualité de vie des riverains?
Des zones loin de toutes habitations seraient plus favorables pour ce type de projet.

Pourquoi ne pas respecter les habitants en développant des projets et initiatives qui protègent nos enfants et l environnement. Il est temps de prendre conscience qu aujourd’hui nous ne pouvons plus accepter ces conditions de vie qui ajoutent des nuisances !

Les attentes sont un environnement plus sain et plus agréable au quotidien.
J espère que cet avis sera pris au sérieux.

A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Pour rappel, le projet créerait plus de 200 emplois directs et indirects.
Une étude d’impact est en cours pour analyser l’état initial de l’environnement direct, les impacts du projet sur cet environnement, la nature mais aussi les biens et les personnes. Cette étude permettrait de définir les mesures à mettre en place pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires mais l’objectif du maître d’ouvrage est bien de les éliminer ou tout au moins de les maintenir bien en deçà des valeurs réglementaires, tout en sachant que chaque activité humaine a un impact.

Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

En théorie et selon la réglementation: « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites. En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables. »

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.

Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons que ce projet soit exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

123. Question – 3 novembre – CD, Meyreuil

Avis : défavorable.

Au-delà des consommations aberrantes du process de fabrication (notamment la consommation en électricité non produite sur site) pour un rendement médiocre qui ne sera jamais rentable sans subventions, c’est la situation géographique qui m’interpelle le plus.

Il s’agit de la première usine de biocarburant qui s’implanterait dans une zone aussi urbanisée (en dehors des sites de pétrochimies en reconversions). Avec en plus un process de fabrication jamais utilisé en condition de production réelle.

A ce jour les impacts présentés sur la population ne sont pas clairement identifiés et se résument à deux pages. Les études de dangers et d’impact apporteront peut-être certaines réponses mais les retours d’expériences du prototype Biotfuel auraient pu être présentés et notamment les systèmes mis en place pour ne pas réitérer les erreurs.

Beaucoup d’impacts sont balayés par le fait que le site est déjà industrialisé alors qu’il ne s’agit pas d’un remplacement mais bien d’impacts supplémentaires qui viennent s’ajouter. Le bruit s’ajoutera à celui déjà présent, la circulation surchargera encore plus le secteur. La zone d’implantation du projet est vierge de toute construction donc l’impact visuel et les effets lumineux seront nouveaux sur cette partie du terrain.

Dans un rayon de moins de 3km autour de l’usine vous trouverez en plus des habitations pas moins de 12 écoles/collèges, 7 crèches, 6 terrains sportifs (stade, tennis, gymnase, …), 1 maison de retraite. Ces ERP sont difficilement évacuables.

La proximité avec les stocks de bois de la centrale biomasse laisse également perplexe, pour rappel le 21 octobre 2022 ce même stock était en feu sur le terminal minéralier de Fos nécessitant l’intervention de 100 pompiers.

Il semble évident qu’un tel projet n’a pas sa place dans ce secteur géographique. Pourtant des plateformes dédiées et adaptées à ce type de technologie et risques sont existantes dans notre région (plateforme PICTOO à Fos sur mer 13, plateforme industrielle ARKEMA à saint auban 04).

J’aurais quand même une question, quelle sera la société qui exploitera cette usine ?

Pour votre information, le rendement énergétique du projet se situe entre 40 et 45 %, ce qui est supérieur à son équivalent fossile. Compte-tenu des prix de vente des carburants aviation durables et des obligations mises en place par le législateur d’incorporer du carburant aviation durable dans le kérosène à partir de 2025, un projet tel qu’Hynovera serait rentable sans subventions.

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.

Il existe de nombreux sites SEVESO en France à proximité de zones urbaines avec des risques maîtrisés. Ainsi, 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site SEVESO (source : Le Monde du 3.08.22)
Chaque brique du procédé Hynovera (torréfaction/gazéification, électrolyse, Fischer-Tropsch) possède des références à échelle industrielle.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre du projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

Les données du démonstrateur BioTfueL ne sont pas accessibles pour des raisons de confidentialité. Néanmoins, Hynovera réalise avec le groupe Technip Energie, un des leaders mondiaux de l’ingénierie, les études préliminaires d’impacts et de risques en s’appuyant sur les ressources et les compétences d’Axens, développeur de BioTfueL.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les impacts du projet sur le territoire
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
Impact visuel
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
Impact bruit
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel. Aucun bruit additionnel au bruit existant ne serait généré en dehors du périmètre du projet.
Impact olfactif
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
Impact environnemental – les rejets
En théorie et selon la réglementation, « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.

En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables. »

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Hynovera comporterait une cheminée : pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
La torchère, organe de sécurité, ne fonctionnerait pas en permanence, mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.

Transport :
Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Privilégier le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport.
Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Les retombées économiques, sociales et environnementales
Des retombées économiques pour Meyreuil, le département et la région : création de valeur via des retombées financières (environ 2M€ par an), une image renouvelée grâce à la réindustrialisation, contribution à l’équilibre de la balance commerciale énergétique du territoire, renforcement de l’attractivité du territoire…
Des retombées sociales : création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.

Nous avons rédigé des notes thématiques sur les impacts et les risques du projet et qui sont accessibles sur le site de la concertation. Nous vous invitons à les consulter pour plus de détails

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Le stockage et la manutention du bois au sein d’Hynovera se feraient en zone confinée à l’intérieur de bâtiments. Les études de dangers prennent en compte les risques extérieurs tels qu’un feu sur le stock de biomasse de la Centrale pour déterminer les moyens à mettre en œuvre pour que ces risques n’impactent pas les équipements du projet. A l’inverse, toute survenance d’un risque identifié au sein du procédé est également étudié afin de circonscrire les conséquences de ce risque au périmètre du projet.
Nous avons étudié l’ensemble des sites potentiels de la Région dans une logique ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et selon un cahier des charges précis :

  • S’inscrire dans une vision politique nationale française et régionale de décarbonation et de développement des énergies renouvelables
  • Développer des projets à proximité des usages
  • Disposer de moyens logistiques
  • S’appuyer sur une économie locale/circulaire
  • Respecter le principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et la disponibilité foncière pour un projet industriel
  • S’assurer de la disponibilité des matières premières

Aucun autre site ne permettrait de respecter l’ensemble de ces critères. Principalement parce qu’il n’y a pas de foncier disponible ou parce que les ressources/matières premières ne sont pas disponibles. Cela a été confirmé lors d’une réunion de concertation par un acteur industriel de la zone de Fos sur Mer : il n’y pas là-bas d’énergie électrique disponible pour un projet comme Hynovera.

Et pour répondre à votre question, Hy2gen est exploitant de ses usines.

122. Avis – 3 novembre – AB, France

bonjour, l’aspect durable ne me semble pas respecté: l’origine du bois certes local mais vu les volumes proviendra certainement de coupes rases donc non durables.

le prélèvement d’eau dans une période de sécheresse annoncée ne l’est pas non plus.la nécessité de vol en avions est discutable.
je donne un avis très défavorable a votre projet.
cordialement

le bois serait certifié PEFC/ISCC, afin de garantir une gestion durable des forêts.
Les plaquettes forestières alimentant le projet Hynovera pourraient avoir différentes origines. HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU, garantie de gestion durable et traçable du bois pour garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

120. Question – 3 novembre – FP, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Bonjour,
Les Bouches du Rhône manquent d’arbres et ce projet est intolérable. J’ai le sentiment que la centrale va se fournir sur les forêts des Alpes de Haute Provence qui ont souffert largement de l’uranium appauvri du crash du Germanwings. Car les Bouches du Rhône manquent d’arbres.

D’une manière générale il ne devrait pas y avoir de centrale utilisant les arbres et la biomasse en général comme source d’énergie, compte tenu de l’existence de ressources en charbon et du fait qu’il est entièrement possible de faire du charbon propre, sans les « NORMs », grâce à ce type de procédé brièvement décrit dans mon schéma 

La France a des ressources en charbon qu’il est raisonnable d’utiliser, cela crée de plus des emplois nouveaux et permet de préserver les forêts, qui bénéficient à tout le monde par l’émission de dioxygène en retour de la photosynthèse… à partir entre autres des émissions de CO2 propres de ces futures centrales sous-critiques combinant charbon thermique et fission des NORMs de ce charbon. (Particulièrement important pout le charbon extrait autour de l’Auvergne, dans les bassins miniers comme celui de St-Etienne)
Bien cordialement,

Le bois utilisé serait certifié PEFC et ISCC, de manière à garantir une gestion durable des forêts et la traçabilité des approvisionnements.

Tel que présenté par la FIBOIS (Fédération des Industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente uniquement 25 % de la croissance annuelle de la forêt régionale.

119. Question – 2 novembre, OB, Gardanne

Bonjour,
actuellement, la région PACA exploite 800 000m3 par an et malgré tout, il manque 400 000ton de bois local pour alimenter la centrale biomasse de Gardanne d’où ses achats de bois hors de France.

Dans votre dossier page 22, il est mentionné le projet ambitieux de 1 600 000m3/an à l’horizon 2029 de récolte de bois en PACA dans le programme régional Forêt-bois, c’est à dire en réalité une augmentation par rapport à aujourd’hui de 800 000m3/an ( soit 100 000m3 bois d’œuvre, 250 000m3 bois industrie et 450 000m3 de bois énergie). Les 450 000m3 bois énergie sont en réalité 225 000ton, ce qui est inférieur encore au besoin en bois local pour avoir la biomasse de Gardanne 100% approvisionnée localement.

Autre information, la consommation de bois du projet Hynovera étant en 2030 de 750t/jr soit 273 000t/an
En cas de stagnation de la production de bois dans la région PACA à 800 000m3/an, est ce que le projet Hynovera va prélever ses achats de bois que les quota alloués à la centrale biomasse et par conséquence fragiliser l’activité de la centrale biomasse ?

Aussi ambitieux soit le plan de doublement de la production en PACA à l’horizon 2029, quels sont les approvisionnements de bois prévus par pays en cas d’insuffisance de la ressource locale ?

Il est factuel que même le doublement de la production de bois énergie en PACA à horizon 2029 ne suffira pas à rendre la centrale biomasse de Gardanne auto-suffisante avec le bois sourcé localement. Le projet Hynovera n’a pas la ressource bois en local nécessaire à son activité sauf à consommer du bois fléché initialement pour la centrale biomasse de Gardanne.
hypothèse de calcul 2 m3 de bois = 1ton de bois.

S’agissant de l’estimation de la disponibilité en bois dans la région PACA, le document de référence est le Programme Régional de la Forêt et du Bois (PRFB). Il s’agit de l’outil d’orientation de la politique forestière, élaboré conjointement par l’Etat (DRAAF PACA) et la région SUD.
Il est accessible sur le site de la DRAAF PACA.

Le PRFB commence par établir l’état des lieux des forêts régionales pour caractériser la disponibilité en bois et simuler son évolution en fonction de différents scénarios de consommation. Ces scénarios définissent différentes orientations et objectifs pour le développement forestier régional, fondées sur les potentialités spécifiques aux 23 massifs régionaux. Le PRFB en cours couvre la période 2019-2029.

Concernant l’approvisionnement de la tranche biomasse de la centrale de Provence (Provence 4, GazelEnergie), les informations de référence sont issues des rapports publics d’activité transmis annuellement par l’exploitant à la Cellule Biomasse (DREAL PACA, DRAAF PACA, ADEME). Ces rapports sont accessibles à partir du site www.paca.developpement-durable.gouv.fr

On y apprend que le plan d’approvisionnement de Provence 4 est encadré par un arrêté préfectoral pour une durée de trois ans renouvelables, à compter de la date de démarrage (2018). C’est donc l’Etat qui demande à GazelEnergie d’importer du bois de l’étranger.

118. Avis – 2 novembre – CB, Meyreuil

Je ne suis pas d’accord pour l’implantation du projet hynovera sur le site de la centrale meyreuil

Merci de votre avis

117. Question – 2 novembre – OB, Gardanne

Bonjour, suite au démonstrateur que vous avez utilisé à Dunkerque et à la configuration du projet Hynovera, pouvez-vous lister les produits chimiques que vous avez dans votre réacteur catalytique?

Dans un premier temps il n’y a pas de produits chimiques (extérieurs au procédé lui-même) dans le réacteur. Ce sont des métaux qui permettent d’améliorer les performances des réactions chimiques (comme les pots catalytiques des voitures) (type cobalt, alumine, silice, nickel, molybdène, platine). Ces produits restent dans le réacteur et sont maîtrisés par une filière de traitement spécialisée. Il n’y a pas de risques de pollution.

Le procédé Fischer-Tropsch réalise la transformation catalytique du gaz de synthèse (CO+H2) en hydrocarbures paraffiniques et oléfiniques. Le nombre d’atomes de carbone des molécules produites peut varier dans un large spectre allant de C10H22 à C18h38. Le procédé Fischer-Tropsch opérant en lit bouillonnant en présence d’un catalyseur au cobalt, a été développé en France par l’IFPEN, AXENS et ENI.

116. Question – 2 novembre – JPG, Fuveau

Sachant que l’électricite « verte » est intermittente et que le rendement énergétique de l’électrolyse+ compression de H2 ne dépasse pas 50 pour 100, quel est (hors subventions payées par le contribuable) le prix de revient réel du kWh de carburant de synthèse fabriqué ?

Hynovera conclurait un contrat d’approvisionnement électrique avec un agrégateur d’énergie renouvelable lui garantissant un « bandeau vert » d’électricité pour alimenter l’électrolyseur en continu.

Pour cela, l’agrégateur, comme son nom l’indique, s’appuie sur plusieurs technologies et sites de production d’électricité renouvelable (éolien, solaire, hydro-électricité, biomasse…). Une bonne partie de l’électricité verte n’est donc pas intermittente car les barrages ou les centrales biomasse peuvent fonctionner en base et/ou sont pilotables. Un complément par de l’électricité bas-carbone du réseau français pourrait ponctuellement être sollicité.

Nous ne pouvons pas communiquer nos prix de revient car cela est confidentiel pour protéger nos méthodes et modèles de la concurrence. Cependant, nous pouvons indiquer que, les carburants renouvelables sont des produits rares sur le marché et bénéficient d’un prix de vente supérieur à leur équivalent fossile. Que ce soit à cause de réglementations en place imposant un volume de SAF incorporé dans le kérosène à partir de 2025 ou que ce soit dans une démarche volontaire comme dans le maritime (même si la réglementation de type CII – Carbon Intensity Index – se met en place en 2023), les opérateurs aériens et maritimes sont prêts à supporter des surcoûts.

Les prix de vente des carburants renouvelables que produirait Hynovera sont bien supérieurs au prix de revient du projet qui est donc rentable.

115. Question – 1er novembre – MP

Bonjour,
Sur votre dossier de concertation publique vous parlez d 1 gazéificateur de 62 m, or sur Gomet, il est question de 2 gazéificateur. Pourriez-vous préciser ?

En 2030 puisquevotre production augmentera ainsi que vous le mentionnez dans Gomet, pouvez vous certifier si vous resterez classé SB ou alors passerez seuil haut ?
Cordialement

Bonjour,
Nous ne prévoyons qu’un seul gazéificateur comme cela est précisé dans le dossier de concertation . Il doit s’agir d’une erreur de compréhension du journaliste.

La classification ICPE impose de répertorier toutes les substances qui se trouvent sur un site industriel. En fonction de la quantité présente de ces substances, le site est classé SEVESO, bas ou haut. Les principales matières qui relèvent d’une étude détaillée de dangers sont le kérosène, le diesel, le naphta, l’hydrogène, l’oxygène et le méthanol.

La quantité qui serait la plus dimensionnante à ce jour serait le méthanol ( >500 t), produit à partir de 2030. En conséquence, le site ne serait pas classé SEVESO mais soumis à autorisation en phase 1 puis serait classé SEVESO seuil bas en phase 2 (cf. la rubrique 4722 AIDA de l’INERIS). Vous pouvez pour plus de détails vous référer au site gouvernemental.

114. Avis (carte T) – 31 octobre – JB, Gardanne

Tout semble plié d’avance, nous avons de gros doutes sur la pseudo indépendance de votre commission des recours sont dans les mains du préfet qui prend ses ordres auprès de ceux qui l’ont nommé L’Elysée.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre du projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.

113. Avis (carte T) – 31 octobre – R.K

on ne vous laissera pas faire !!!

Merci pour cet avis.

112. Avis (carte T) – 31 octobre – JPB

Pour avoir du bois à brûler vous allez entrer en concurrence avec la centrale de Gardanne il faudrait aller de plus en plus loin augmentant de ce fait le trafic routier et la pollution

Comme indiqué lors de la réunion thématique du 11 octobre dédié au procédé, il n’y a pas de combustion de bois dans le procédé Hynovera mais de la torréfaction/gazéification de bois. Par ailleurs (cf. réunion-atelier thématique du 04 octobre dédiée à l’approvisionnement en biomasse), la consommation de bois d’Hynovera est conforme au Programme Régional Forêt-Bois, la forêt en PACA étant en croissance.

Les prélèvements sur cette croissance ne se font qu’à hauteur de 25 % et le volume disponible est jugé suffisant. Le bois qui alimenterait Hynovera serait certifié PEFC et ISCC afin de garantir une gestion durable et traçable des parcelles exploitée. Enfin, le fret ferroviaire serait privilégié afin de limiter le trafic des camions.

111. Avis (carte T) – 31 octobre – JP

Ajouter de la merde à la merde sans tenir compte de tous les habitants proches de votre saloperie hé 300 nouveaux logements sur Meyreuil bien plus sur Gardanne du bon air à respirer en perspective

Cette contribution a demandé un temps plus long de publication dû des propos nécessitant une analyse plus approfondie de leur admissibilité vis-à-vis de la charte de modération.
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Une réponse va être apportée à cette contribution. Elle sera publiée sur ce site et envoyé par mail à son auteur.
A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

110. Avis (carte T) – 31 octobre – PG

La seule énergie valable c’est celle de l’eau du soleil et du vent on ne peut pas appeler « énergie verte » ce que vous proposez sachant qu’il faut 30 ans pour refaire une forêt.

Merci de votre avis. Hynovera est un projet de production de carburants renouvelables, à partir d’hydrogène renouvelable et de biomasse, qui est une énergie également renouvelable.

Les plaquettes forestières alimentant le projet Hynovera pourraient avoir différentes origines. HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU, garantie de gestion durable et traçable du bois garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25 % de la croissance annuelle de la forêt régionale.

109. Avis (carte T) – 31 octobre – AV

Un fonds de pension canadien des investissements privés et par-dessus le marché l’aide de l’état beaucoup d’argent pour 50 emplois et complaire à l’Europe de la finance

HY2GEN a été co-fondée en Allemagne par Cyril Dufau-Sansot, français et résidant à Aix en Provence. Hynovera est un projet Hy2gen France, la filiale française du groupe, elle-même opérant à Aix-en-Provence et Marseille. La majorité des actionnaires de Hy2gen sont français, dont un des principaux groupes d’ingénierie mondiaux, Technip Energies, ou encoreune filiale de la banque Natixis.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.

Seule une partie des études d’ingénierie préliminaires est subventionnée à hauteur de 400 000 euros par l’Etat et la Région pour un montant d’études total supérieur à 1M€. Si le projet se poursuivait, le maître d’ouvrage solliciterait des subventions pour les investissements, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Pour rappel, le projet créerait plus de 200 emplois directs et indirects.

108. Avis – 31 octobre – ER, Meyreuil

Habitante de Meyreuil depuis 14 ans, je suis très inquiète par rapport à ce projet qui va à l’encontre de l’écologie, de la sécurité des habitants du Pays d’Aix et de l’avenir de notre planète.
Les projets à venir ne devraient plus être que tournés vers l’avenir, avec de vraies propositions durables et vertes.
Organiser des réunions de concertations alors que les dès sont déjà jetés, ne laisse rien présager de sécuritaire ! Mais ce sera, comme toujours, le pot de terre contre le pot de fer !
Je suis donc très inquiète et totalement écœurée !

Hynovera est un projet de production de carburants renouvelables destinées aux secteurs aérien et maritime. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers. Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes.
Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation. Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir. A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.

107. Avis – 31 octobre – VG, Meyreuil

Un risque technologique majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens ou l’environnement. C’est avec ses mots que sont qualifiés, par le site officiel du gouvernement, le type de site que vous envisagez. Notre famille a quitté Marseille pour Meyreuil qui représentait un Havre de paix et ce malgré la vision des 3 cheminées. Mais aujourd’hui c’est de la dangerosité que vous comptez mettre près de nous et je sais déjà que des réponses rassurantes sont prêtes mais que valent t-elles quand un problème surviendra comme à Toulouse, Rouen, Bergerac, Venize.

Évidemment les décideurs de ces projets n’ont pas d’enfant dans les crèches, écoles qui seraient touchées, ne vivent pas da proximité de ces sites, n’y travaillent pas bref ne sont pas concernés. L’avenir de la Terre dépend de la bonne conduite de l’Homme donc faites des projets durables écologiques et non dangereux pour créer des emplois et éprouver de la fierté en pensant à ce que vous faites pour Demain.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Une étude de dangers est en cours afin de déterminer l’implantation optimale pour respecter ce principe. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

La législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020

Enfin, HY2GEN a été co-fondée en Allemagne par Cyril Dufau-Sansot, français et résidant à Aix en Provence, à proximité de Meyreuil. Hynovera est un projet Hy2gen France, la filiale française du groupe, elle-même opérant à Aix-en-Provence et Marseille.

La prise en compte de l’humain fait partie de nos valeurs intrinsèques, sans quoi nous ne nous impliquerions pas autant pour décarboner les secteurs fortement émissifs de gaz à effet de serre.

106. Question – 31 octobre – HM, Meyreuil

Bonjour
Plutôt que des réservoirs aériens, la solution de réservoirs enterrés est-elle envisageable ?

Bonjour,
C’est une option possible bien que rarement retenue. On privilégie plutôt des stockages souterrains en cavité saline. Il en existe à Manosque exploités par la société Géosel avec qui nous sommes en contact afin d’étudier si une solution de raccordement serait envisageable. Compte-tenu du sous-sol de cette ancienne zone d’exploitation de charbon qu’est la Centrale de Provence, une étude géotechnique préalable serait à mener afin d’évaluer cette option de stockage sous-terrain.

C’est idée que nous pourrons retenir et évaluer à la fin de la concertation dans le cadre des études d’impacts et de dangers.

105 – Question – 30 octobre – ES, Meyreuil

Comment peut-on implanter une telle usine en plein milieu d’une zone urbaine ? Comment peut-on mépriser à ce point l’humain ?

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.
Il existe de nombreux sites SEVESO en France à proximité de zones urbaines avec des risques maîtrisés. Ainsi, plus de 2,5 millions de français vivent à moins d’1km d’un site SEVESO (source Le Monde du 3.08.22)

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
La prise en compte de l’humain fait partie de nos valeurs intrinsèques, sans quoi nous ne nous impliquerions pas autant pour décarboner les secteurs fortement émissifs de gaz à effet de serre. Nous démontrons au contraire que nous prenons en compte l’humain également à travers ce processus de concertation, alors qu’il existait des solutions pour l’éviter.

A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.

104. Question – 30 octobre – MA, Gardanne

Pourquoi un projet avec autant de risques pour la santé pour la population vivant autour ? Pourquoi brûler du bois alors qu’on doit préserver les forêts ?! (Qui en plus viendrait du Brésil et de l’Amazonie, poumon de notre terre !)
Pourquoi vouloir encore et toujours favoriser l’avion et le bateau, transports hyper polluants ? A quand une sobriété des transports, moins de consommation ? C’est urgent !

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Hynovera comporterait une cheminée : pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse. 

La torchère, organe de sécurité, ne fonctionnerait pas en permanence, mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.

En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.

Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

Le bois utilisé pour le procédé Hynovera serait torréfié et non pas brûlé. Il n’émettrait donc pas de particules fines lors du procédé. Il n’a jamais été question de s’approvisionner au Brésil, la zone d’approvisionnement visée étant principalement la région PACA. De plus, le bois serait certifié PEFC, afin de garantir une gestion durable des forêts.

Les plaquettes forestières alimentant le projet Hynovera pourraient avoir différentes origines. HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU, garantie de gestion durable et traçable du bois garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale. 

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25 % de la croissance annuelle de la forêt régionale.

Il ne s’agit pas de favoriser l’avion et le bateau, mais de les rendre moins émissifs et donc moins polluants, car la situation est préoccupante. En effet, Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation et du transport maritime ont respectivement augmenté de près de 130 % et 32 % au cours des vingt dernières années.

Il s’agit de la croissance la plus rapide de l’ensemble du secteur des transports, le seul dans lequel les émissions ont augmenté depuis 1990.

Hy2gen soutient l’adoption de schéma de sobriété dans tous les secteurs de l’énergie et son ambition est d’offrir une solution de décarbonation aux secteurs les plus émissifs, qu’ils soient en croissance ou en décroissance. Le projet Hynovera n’a pas pour but d’encourager la consommation, mais en effet de rendre les transports moins émissifs et donc plus sobres. Il ne peut cependant pas à lui tout seul régler l’ensemble des problèmes sur lesquels l’Etat doit statuer. C’est simplement un modeste premier pas…

103. Avis – 30 octobre – YN, Bouches du Rhône

Bonjour
Dans vos réponses aux questions, on retrouve très souvent deux phrases types (il y a un certain manque d’originalité et d’imagination !) qui sont étonnantes :

  • Un point de vocabulaire pour commencer, on ne parle de pollution (visuelle, sonore, olfactive…) que lorsque le cadre réglementaire n’est pas respecté. » En terme réglementaire, cela peut être considéré comme exact, mais, dans la réalité, sanitaire notamment est faux. Une réglementation anti-pollution ne se met en place que parce que des effets nocifs ont été constaté. La réglementation suit toujours l’identification de la pollution et jamais l’inverse. L’amiante en est un parait exemple : une pollution pendant des dizaines d’années alors que réglementairement, elle n’existait pas !
  • De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis. » Je ne comprend pas votre raisonnement ! En quoi la « renouvelabilité » exclut la « nocivité » !! Tous les jours, la nature émet, de façon renouvelable, des composés qui sont nocifs pour la qualité de l’air, par exemple !

Bonjour, merci de vos remarques, cependant, nous avons vérifié, la première phrase que vous citez « un point de vocabulaire… » n’est mentionnée qu’une seule fois (en réponse à la question n° 39). Quant à l’originalité et l’imagination, nous espérons ne pas en manquer, mais estimons qu’elles n’ont pas leur place ici : il s’agit de répondre de manière argumentée et exacte à des questions qui sont souvent similaires. C’est pour cette raison que la seconde phrase citée apparaît plusieurs fois, en effet.
Bien entendu, nous parlons ici en termes réglementaires. Et bien entendu, nous suivrions attentivement les impacts de l’implantation d’Hynovera afin de les corriger si nécessaires. Nous parlons ici, dans le cadre de la concertation, à la fois de nos souhaits (il s’agit, nous le répétons, de proposer une offre décarbonée à destination des transports aériens et maritime car non seulement ceux-ci en expriment le besoin dans cette période de transition, mais l’Etat le demande) et de nos valeurs (notre objectif n’est pas de nuire aux habitants du territoire dans le seul but de servir nos intérêts).
Les études d’impacts permettent d’identifier tout risque d’émission (liquide, gazeuse, etc) afin de mettre en place les moyens nécessaires pour les limiter et rester en deça des seuils imposés par la réglementation pour ces produits.

Effectivement, l’amiante a pollué et pendant les longues années qu’a duré son utilisation, on ne le savait pas. Il en est de même pour le charbon. Cependant, vous savez comme nous, que la recherche avance, que les émissions se calculent et même s’anticipent (c’est en partie l’objet des études en cours) et que si besoin des mesures correctives peuvent se prendre très rapidement. Il ne s’agit donc pas de faire peur inutilement aux habitants du territoire, mais de les rassurer car l’implantation d’Hynovera se ferait dans un cadre réglementaire strict, et avec des intentions – de la part du maître d’ouvrage – qui sont de limiter au maximum son empreinte.

Concernant notre réponse à propos de l’absence d’effluents nocifs, en effet, c’est un peu résumé. Néanmoins, comme expliqué dans le dossier de concertation, sur ce site et lors des réunions publiques : les intrants d’Hynovera seraient de l’eau (non émissive jusqu’à preuve du contraire), de l’électricité pour la production d’hydrogène, et du bois – qui peut émettre des composés nocifs, tous identifiés et maitrisés dans la torréfaction ou la gazéification mais aussi au niveau manutention : c’est pour limiter les envolées de poussières que les livraisons se feraient via camions/wagons bâchés, c’est pour cette raison que également que le déchargement et le stockage se feraient sous abri. Enfin, le procédé choisi de torréfaction n’est pas émissif de substances nocives, contrairement à la combustion.

Enfin, et c’est le principal, le procédé Fischer Tropsch agglomère des molécules de monoxyde de carbone (CO) et d’hydrogène (H2) afin de synthétiser des molécules longues consitutives des SAF (C10H22-C14H30), diesel renouvelable (C13H28-C18H38) et méthanol renouvelable (CH3OH). Cette synthèse permet de produire uniquement ces molécules ce qui signifie que les carburants renouvelables Hynovera ne contiennent pas tous les polluants nocifs que l’on retrouve classiquement dans les carburants fossiles (aromatiques, soufre, etc). C’est pour cela que nous nous permettons de dire de façon simplifiée que le caractère renouvelable des intrants n’engendre pas d’effluents nocifs pour l’environnement du site. De même, les produits qui pourraient être brûlés à la torchère, qui disposerait d’un pilote permanent à hydrogène, sont des molécules simples et identifiées ce qui facilite à la fois leur combustion complète mais également homogène afin de limiter au maximum les émissions résiduelles d’oxydes d’azote par exemple.

Encore une fois, tout cela est étudié actuellement et continuerait de l’être si Hynovera voit le jour, afin de prendre, si nécessaire, des mesures correctives. En attendant, nous martelons le même chiffre : le procédé choisi pour Hynovera émet 93 % de moins de GES qu’un procédé de raffinage pétrolier.

102. Avis – 30 octobre – ES, Aix-en-Provence

Je trouve qu un tel projet à risques aussi près de toutes cette polation et ahurissant ! Meyreuil et Gardanne sont des villes en pleine expansion qui accueillent des familles des enfants. Aix est une ville étudiantes … Comment un on peut mettre toutes cette population avec une épée de Damoclès au dessus de leur tête. Franchement !
Je suis contre ce projet !

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de danger prendront en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)

101. Avis – 29 octobre – CO, Gardanne

Bonjour
Je suis pour des installations non polluantes sur Gardanne. Je suis contre l’installation d’une industrie avec torchere qui va polluer notre air de manière extrêmement nocive. Je suis contre l’implantation d’une industrie générant du transit de camions, stop à la pollution de l’air ! Ce projet est un non sens : on parle de carburant vert mais nous allons surtout augmenter la pollution de l’atmosphère sur gardanne. Sobriété énergétique et diminution de la pollution de l’atmosphère pour ralentir le réchauffement climatique, il ne faut pas ajouter des raffineries avec torchere et transport camion.

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

Le projet Hynovera est donc compatible avec votre avis.
La torchère du projet Hynovera serait un organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne libérerait pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.

Concernant le transport : il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
Cependant les camions peuvent fonctionner aujourd’hui au biodiesel ou au gaz naturel renouvelable et des solutions 100% hydrogène sont en cours de développement dans la région (CATHYOPEE).

Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation. Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Cela n’est pas incompatible avec des engagements de sobriété énergétique que Hy2gen soutient fortement.

100. Avis – 28 octobre – JYD, Gardanne

Bonjour.
Je suis contre ce projet.
NON car ce site représente trop de risques et pollutions directes et indirectes (transport…..) et ce au milieu d habitations, écoles…
NON car Gardanne à déjà suffisamment d usines dangereuses et polluantes.
NON car beaucoup d enfants souffrent déjà de la pollution, pas besoin d aggraver la situation…
NON car pas de SEVESO dans les villes.
NON à des millions d investissements pour peu d emplois
NON à l installation d une usine autre que française.
NON aux puissants qui méprisent le peuple et leur santé, leur sécurité
NON car dans une région touchée par la sécheresse, trop grosse consommation d eau…
NON au faux écologisme
.
OUI à une pépinière d entreprise ou reclassement en promenade nature sur la mémoire de l époque du charbon…
Donc Hynovera à Gardanne NON

Voici les réponses, dans l’ordre, à votre contributtion

– Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables issus de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières. Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé (et donc pas de rejet de particules fines).
Hynovera comporterait une cheminée : pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
La torchère, organe de sécurité, ne fonctionnerait pas en permanence, mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Il n’y aurait aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.

– Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

– Concernant le transport, il s’agirait pour Hynovera de privilégier le fret ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

– Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
– Les études de danger prendront en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22)
– Le nombre d’emplois directs et indirects créés serait de 200 au total, dont 50 dans l’unité de production. Cela générerait 2 millions d’euros par an de retombées fiscales locales.
– HY2GEN a été co-fondée en Allemagne par Cyril Dufau-Sansot, français et résident à Aix en Provence. Hynovera est un projet Hy2gen France, la filiale française du groupe, elle-même opérant à Aix-en-Provence et Marseille. La majorité des actionnaires de Hy2gen sont français dont un des principaux groupes d’ingénierie mondiaux, Technip Energies ou bien une filiale de la banque Natixis.
Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le canal de Provence. La société Canal de Provence prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

Quant à l’écologie (vraie ou fausse…), ce n’est pas une revendication du maître d’ouvrage. Nous parlerons plutôt de pragmatisme et de réponses aux politiques européenne et française : le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation.
Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

Concernant les projets alternatifs que vous proposez, ils ne sont pas incompatibles avec Hynovera, qui s’installerait sur 6 ha (une partie de l’ancien parc à charbon) sur les 77 du site de la centrale. N’hésitez pas à proposer un cahier d’acteur pour présenter votre projet.

99. Avis – 28 octobre – JCP, Meyreuil

Je suis contre ce projet super polluant dangereux et minable visuellement je n en veux pas pour nos enfants

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé, afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse, mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé (pas de rejet de particules fines).

Hynovera comporterait une cheminée : pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par la combustion d’hydrogène, comme expliqué précédemment. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 (qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse).

Il y aurait également une torchère, organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Il n’y aurait aucune nuisance comparable aux torchères des raffineries de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène, donc avec une flamme transparente et non rayonnante, n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.

Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

Concernant les risques : comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Les rejets potentiels doivent également être mesurés en continu.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées.
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.

98. Question – 28 octobre – TH, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Bonjour,
Notre association souhaite poser des questions au Maître d’Ouvrage concernant le projet HYNOVERA.
Quel est le prix de revient économiquement rentable espéré pour le SAF, le Diesel renouvelable en 2027 par votre procédé ?.
Quel sera votre politique industrielle d’Hynovera si votre process ne s’avère pas rentable ou si il y a un retournement de conjoncture ?.
Quelles sont les garanties financières apportées par Hynovera à la région PACA principal bailleur de subventions en cas d’abandon du projet ou de force majeur?.
Quel est l’impact exact pour le SAF , le diesel renouvelable et le méthanol issus de la biomasse par votre procédé sur les effets de serre ?

Quel sont les valeurs prévisibles du contenu énergétique spécifique (MJ/kg) et du contenu énergétique volumique (MJ/l) pour le Gazole filière Fischer-Tropsch (hydrocarbure synthétique ou mélange d’hydrocarbures synthétiques destiné à être utilisé en remplacement du gazole), pour le Méthanol provenant de sources renouvelables et du Carburéacteur filière Fischer-Tropsch (hydrocarbure synthétique ou mélange d’hydrocarbures synthétiques produit à partir de la biomasse, destiné à être utilisé en remplacement du carburéacteur) ?

L’exploitation à des fins de production d’énergie est en hausse et devrait continuer de croître et entraîner la hausse des importations de matières premières depuis des pays tiers ainsi que de la production de ces matières au sein de l’Union. Quels sont les garanties que la récolte des produits forestiers s’effectue de manière durable dans les forêts et en assure la régénération et qu’une attention particulière est accordée aux zones spécialement affectées à la protection de la diversité biologique, du paysage et d’éléments naturels spécifiques, que les ressources en biodiversité sont préservées et qu’un suivi des stocks de carbone est effectué, il convient que les matières premières ligneuses ne proviennent que de forêts exploitées dans le respect des principes de gestion durable des forêts ?.
Merci d’avance et cordiales salutations.

Bonjour,
Concernant le prix de revient, ce sont des données confidentielles de notre plan d’affaire que nous ne pouvons pas communiquer, afin de nous protéger de la concurrence potentielle. Cependant, nous pouvons indiquer que les carburants renouvelables sont des produits rares sur le marché et bénéficient d’un prix de vente supérieur à leur équivalent fossile. Que ce soit à cause de réglementations en place imposant un volume de SAF incorporé dans le kérosène à partir de 2025 ou que ce soit dans une démarche volontaire comme dans le maritime (même si la réglementation de type CII – Carbon Intensity Index – se mettra en place en 2023), les opérateurs aériens et maritimes sont prêts à supporter des surcoûts. Les prix de vente des carburants renouvelables que produirait Hynovera sont bien supérieurs au prix de revient du projet, qui serait donc rentable.

De plus, Hynovera a conclu des accords de long terme pour la vente des carburants renouvelables. Ces accords dépassent la durée de financement du projet, ce qui le protège d’un retournement de conjoncture dont le risque d’occurrence est faible compte tenu du cadre réglementaire dans lequel s’inscrit le projet.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe actuellement le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
Le projet Hynovera n’existe pour l’instant que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

A ce jour, seule une partie des études d’ingénierie préliminaires est subventionnée à hauteur de 400 000 euros, à parts égales entre l’Etat et la Région, pour un montant d’études total supérieur à 1M€. Si le projet se poursuivait, le maître d’ouvrage solliciterait des subventions pour les investissements, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Dans tous les cas, la Région ne serait pas le principal bailleur de subventions du projet.

En France, les contrats signés avec les bailleurs de subventions octroient principalement celles-ci en remboursement de sommes avancées par le maître d’ouvrage, ce qui protège bien évidemment le bailleur de subvention en cas d’abandon du projet ou de force majeure.
Concernant l’impact de nos procédés sur les émissions de GES : notre analyse de cycle de vie du bilan carbone du projet se focalise sur le transport des matières premières vers le site (biomasse, eau, électricité), le procédé de fabrication et le transport des produits finis vers les consommateurs. Sur l’ensemble de ce périmètre, un procédé comme celui d’Hynovera émet 93 % de moins de gaz à effet de serre qu’un procédé de production de carburants fossiles à partir du pétrole.
L’usage des carburants renouvelables n’est pas pris en compte dans notre analyse, bien qu’il représente, de fait, le principal contributeur à la réduction des émissions de gaz à effet de serre des secteurs aérien et maritime. Néanmoins, le procédé de production de SAF serait capable de substituer 10 % des volumes consommés annuellement par un aéroport comme celui de Marseille-Provence.
Pour être utilisés dans des moteurs de bateaux (diesel/méthanol) ou aériens (SAF), les carburants renouvelables doivent satisfaire à une norme. A titre d’exemple, tout carburant éligible à être utilisé dans un moteur d’avion doit être conforme à des standards internationaux, les spécifications ASTM D1566 (carburants aviation conventionnels) et D7566 (carburants synthétiques et mélange). Dans le cas de SAF issu de la filière Fischer-Tropsch, ces spécifications couvrent la fabrication de carburant pour turbines d’aviation constitué de composants de mélange conventionnels (D1655) et synthétiques (kérosène paraffinique synthétisé (SPK)). Il en est de même pour le diesel et le méthanol.
Issu du procédé Fischer-Tropsch, le méthanol est une pure molécule de CH3OH. Le kérosène renouvelable ou le diesel renouvelable sont des mélanges respectifs de C10H22 à C14H30 et de C13H28 à C18H38. Ils sont exempts de composés aromatiques.
La distribution de ces produits peut être décrite par l’équation d’Anderson-Schulz-Flory (ASF) avec comme variable la fraction molaire d’un hydrocarbure de longueur de chaîne n et la probabilité de croissance de chaîne indépendante de n. La distribution des produits Fischer-Tropsch est définie en termes de nombres d’atomes de carbone. Les facteurs de croissance de chaîne dépendent des conditions de réaction et du type de catalyseur. En général, le SAF est plutôt du C12H26 et le diesel du C15H32.
En conséquence, on peut estimer leurs pouvoirs calorifiques inférieurs (PCI):

  • SAF : 42,8 MJ/kg minimum soit > 31,2 MJ/l
  • Diesel FT : env. 43,24 MJ/kg soit 36,5 MJ/l
  • Méthanol FT : 20 MJ/kg soit 15,8 MJ/l

Les plaquettes forestières alimentant le projet Hynovera pourraient avoir différentes origines. HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU, garantie de gestion durable et traçable du bois garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente seulement 25 % de la croissance annuelle de la forêt régionale.

97. Question – 28 octobre – JL, Gardanne

Après étude, ces divers projets s’avèrent coûteux et dangereux pour la santé des habitants des environs, peu en lien avec les préoccupations climatiques, et coûteux pour le contribuable au regard du montant des subventions accordées aux entreprises et le nombre d’emplois créés.
ne pourrions nous pas trouver d’autres types de projets plus en phase avec une zone très peuplée??
Cordialement

Dans le cadre des études d’impacts en cours pour le projet Hynovera, nous serions très intéressés par l’étude que vous mentionnez. Pourriez-vous nous la faire parvenir ou nous mettre en relation avec le bureau d’étude qui l’a réalisée, car en effet, nous n’arrivons pas aux mêmes conclusions ?
On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
A ce jour, seules une partie des études d’ingénierie préliminaires est subventionnée à hauteur de 400 000 euros par l’Etat et la Région pour un montant d’études total supérieur à 1M€. Si le projet se poursuivait, le maître d’ouvrage solliciterait des subventions pour les investissements, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Pour rappel, le projet créerait plus de 200 emplois directs et indirects.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

Impact environnemental – les rejets
En théorie et selon la réglementation: « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites. En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables. »
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant produit à partir du pétrole, les carburants renouvelables issus de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières.
Il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.
Enfin, concernant la zone d’implantation pressentie : le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. Il s’agit de développer des énergies renouvelables, produire les carburants du futur et promouvoir la mobilité durable.
Pour information, sachez qu’à ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

96. Avis – 28 octobre – LB, Gardanne

Bonjour
Mauvaise idée. Pas écologique comme vous le prétendez. Hors de question que je me limite à ne pas arroser mon jardin par restriction et que vous utilisiez la porte à côté des milliers de litres d’eau !
C’est honteux de créer des projets pareils aux abord des habitations et surtout des écoles !

Les prélèvements annuels par le canal de Provence représentent 4 % des réserves annuelles. Hynovera ne prendrait que 0,25 à 0,35 % des prélèvements annuels du canal.

Le projet Hynovera n’utiliserait pas d’eau potable (mais de l’eau brute, réservée à des usages industriels) et ne représenterait pas un enjeu de priorité de l’usage de l’eau par rapport à d’autres prélèvements bien plus importants.

95. Question – 28 octobre – EB, Meyreuil

Bonjour, j’habite à 300 mètres du futur site de la raffinerie hynovera qui produirait du carburant « vert ». De qui se moque t on cette usine seveso meme faible engendrera en plus des risques, des nuisances se rajoutant à celles existantes, la nouvelle voie qui va relier la d6 à l’a8 fera qu’encore plus de camions emprunteront cette voie. Imaginons que se rajoute les convois de camions hynovera. Rétablissement de la voie ferrée encore pire. Depuis plus de 7 ans nous connaissons cette voie désaffectée et surtout aspirant a ce qu’elle le reste. Nous avons mis notre maison en vente, l’agent immobilier nous a prévenu que notre bien perdrait à minima 25% de sa valeur. Qui nous remboursera cette perte ?
Vous l’avez compris je suis contre ce projet seveso supplémentaire, nous avons droit à un environnement sans nuisances, et ce n’est pas en consomment 250000 m² d’eau par jour, des millions de bois, une torchere qui brule, en permanence, des gaz toxiques, que nous luttons contre le réchauffement de notre planète.

La classification ICPE impose de répertorier toutes les substances qui se trouvent sur un site industriel. En fonction de la quantité présente de ces substances, le site est classé SEVESO, bas ou haut.
Les principales matières qui relèvent d’une étude détaillée de dangers sont le kérosène, le diesel, le naphta, l’hydrogène, l’oxygène et le méthanol. La quantité qui serait la plus dimensionnante à ce jour serait le méthanol ( >500 t). En conséquence, Hynovera serait classé SEVESO seuil bas (cf. la rubrique 4722 AIDA de l’INERIS). Comme expliqué lors de la réunion du 11 octobre, les premières études ont pour but de définir une implantation qui permettrait de circonscrire les zones de dangers correspondant à ces substances à l’intérieur de l’usine, ce qui implique d’étudier plusieurs scénarios possibles.
Vous pouvez pour plus d’informations vous référer aux sites gouvernementaux suivants :
https://aida.ineris.fr/reglementation/4722-methanol-numero-cas-67-56-1
https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/2021-10/BrochureNom_v52public.pdf

En théorie et selon la réglementation, les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites. En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours a des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

Comme mentionné dans le dossier de concertation, les fournisseurs emprunteraient la D6 et la D6c – qui permettent le passage de poids lourds. Hynovera préconiserait aux transporteurs de ne pas emprunter la route du stade. Les études en cours permettront de valider les itinéraires possibles et de choisir ceux générant le moins d’impact. L’usage de la voie ferrée serait privilégié. Un test d’acheminement de biomasse par train a été réalisé avec succès sur le site de la Centrale le 28 septembre 2022.

A notre connaissance, la présence de la centrale à charbon n’a pas nui à l’urbanisation de Meyreuil et Gardanne, et il ne semblerait pas qu’une unité comme Hynovera, productrice d’énergies renouvelables et à l’impact environnemental faible, soit de nature impacter négativement le secteur immobilier.

94. Avis – 28 octobre – JCP, Fuveau

Nous ne voulons pas du projet HYNOVERA sur le site de Meyreuil.

Merci pour votre contribution

93. Avis – 27 octobre – PS, Meyreuil

Je pense que votre usine n a pas sa place si proche des habitations, et qu elle représente un danger pour les riverains, autant par les risques liés à son activité que par la pollution supplémentaire que cela va générer. Nous avons le droit de vivre dans un environnement sain ou du moins pas trop pollué.
Un site éloigné de toute habitation serait plus approprié.
Je trouve que c’est un désastre écologique de sacrifier autant de bois et d eau alors que l on nous parle d économiser toutes ces ressources.
Il faut également penser que nos habitations vont subir une devaluation conséquente.

Hynovera est un projet présenté dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire de Gardanne Meyreuil, il s’agit de développer des énergies renouvelables, produire les carburants du futur et promouvoir la mobilité durable. Comme expliqué lors de notre réunion du 11/10, elle sera classée Seveso seuil bas en raison du stockage sur place du méthanol produit. Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Concernant l’impact environnemental :
Les rejets – en théorie et selon la réglementation, les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours a des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

Rôle de la cheminée : pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Rôle de la torchère : c’est un organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.

Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

Enfin, à notre connaissance, la présence de la centrale à charbon n’a pas nui à l’urbanisation de Meyreuil et Gardanne, et il ne semblerait pas qu’une unité comme Hynovera, productrice d’énergies renouvelables et à l’impact environnemental faible, soit de nature impacter négativement le secteur immobilier.

92. Avis – 27 octobre – AR, Gardanne

Projet totalement aberrant étant donné son lieu d’implantation,au milieu des habitations, crèches et écoles, surtout avec production de carburant et une torche de brûlage!
La santé de nos enfants est prioritaire !
Non à ce type de projet à cet endroit.

Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.

IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère, organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. Comme expliqué lors de notre réunion du 11/10, elle sera classée Seveso seuil bas en raison du stockage sur place du méthanol produit. Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Concernant la santé de nos enfants, qui est prioritaire, C’est aussi le point de vue du maître d’ouvrage et c’est pour cette raison que la conception en cours du projet Hynovera aurait pour objectif de ne pas avoir d’impact nuisible sur l’environnement immédiat et d’agir pour décarboner le secteurs aérien et maritime locaux.

91. Avis – 27 octobre – HP, Aix en Provence

Ce projet présente un déséquilibre lourd en termes de coûts/ avantages. La circulation des camions dans notre quartier en thrombose circulatoire est source de nombreuses pollutions et nuisances. Avis très défavorable à ce projet inadapté à cette zone urbaine.

Dans un scénario où tous les flux de matières premières et de carburants renouvelables seraient transportés par la route, le trafic quotidien est estimé à 42 camions qui pourraient être, pour 40 d’entre eux, remplacés par le fret ferroviaire.

Un essai a été réalisé avec succès le 28 septembre 2022 sur le site de la Centrale de Provence. Ce moyen de transport serait privilégié par Hynovera pour les approvisionnements, comme pour les départs produits.