Questions et avis (suite)
Liste des contributions
90. Question – 27 octobre – YM, Gardanne
Quel est le périmètre des nuisances à pleine puissance de l’ensemble des unités ?
En cas d’avarie, quels sont les moyens de communication pour les citoyens, le périmètre d’être touché immédiatement et durablement ?
Quelles sont les compensations financières donnés pour les propriétaires des maisons proches, en effet avec l’installation de votre unîtes, forcément le prix de l’immobilier proche va baisser.
La question des impacts a été abordée lors de notre réunion du 11.10 et les études sont en cours.
Les impacts tels que le bruit, les odeurs, et les vibrations sont décrits dans la fiche thématique « source d’impacts » accessible sur le site de la concertation (www.concertation.hynovera.fr). Les risques sont décrits dans la fiche thématique « risques technologiques » accessible sur le site.
LES IMPACTS DU PROJET SUR LE TERRITOIRE
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
– IMPACT VISUEL
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
– IMPACT BRUIT
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel. Aucun bruit additionnel au bruit existant ne serait généré en dehors du périmètre du projet.
– IMPACT OLFACTIF
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
– IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : « les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables .
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques :
de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci sera générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée sert donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle sert aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
§ TRANSPORT :
Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Privilégier le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers.
Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
Pour autant, concernant le bruit, les installations HYNOVERA seraient conformes aux exigences de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement. Les niveaux sonores en limite de propriété fixé par arrêté préfectoral, ne dépasserait pas dans tous les cas : de 7h à 22h 70 dB(A) et de 22h à 7h 60 dB(A)
Concernant les risques d’incendies, les réservoirs de stockage seraient situés à l’intérieur de la parcelle HYNOVERA à 55 m des limites foncières, eux-mêmes entourés de mur coupe feu d’une durée de 2 à 6 heures pendant la mise en oeuvre des POI et PPI (cf réponse ci-après)
HY2GEN rédigerait un POI et un PPI :
L’étude de danger expose les dangers que peut présenter l’installation en cas d’accident et justifiant les mesures propres à en réduire la probabilité et les effets, déterminées sous la responsabilité de l’exploitant. Cette étude précise la consistance et l’organisation des moyens de secours privés dont l’exploitant dispose ou dont il s’est assuré le concours en vue de combattre les effets d’un éventuel sinistre.
Le P.O.I. : le Plan d’Opération Interne à l’établissement assure la maîtrise d’un sinistre dont les effets ne débordent pas les limites de l’établissement dans le cadre des moyens de secours dont dispose l’exploitant. Le service départemental d’incendie et de secours peut également engagé des moyens en tant que de besoin. Selon les articles L515-41 et R181-54 du Code de l’Environnement, le POI définit « les mesures d’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires que l’exploitant doit mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et l’environnement ». Le POI intègre les moyens mis en œuvre par l’établissement mais aussi ceux des secours publics, ou encore si nécessaire des industries voisines et si besoin des entreprises extérieures.
Le P.P.I. : le Plan Particulier d’Intervention assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement. En tant que plan d’urgence, il est placé sous la direction du Préfet avec l’assistance technique de l’exploitant. Outre les moyens ci-dessus définis, l’application du P.P.I. implique l’engagement des moyens publics et privés du département, voire des échelons zonaux et nationaux.
Les POI et PPI feraient l’objet d’informations transmises au public et aux entreprises limitrophes via des réunions et des synthèses écrites
Une industrie est classée ICPE et SEVESO selon les matières et/ou substances qui sont produites et stockées sur son site.
Les principales substances inflammables qui seraient stockées et produites sur le site d’HYNOVERA ne dépasseraient pas 2500 tonnes.
Pour classifier le site il est nécessaire de se référer à la nomenclature et aux seuils de L’INERIS. Le site serait classé SEVESO seuil bas en raison du méthanol (rubrique 4722). Les autres substances produites et stockées seraient inférieures au seuil SEVESO seuil bas.
En conclusion, le site ne serait pas classé SEVESO seuil bas dans sa phase 1 par l’absence de production de Méthanol et serait classé SEVESO seuil bas en phase 2 uniquement par le stockage de Méthanol.
Cela n’entraîne pas d’obligation légale d’expropriation et/ou de compensation financières comme pour les usines Seveso seuil haut, pour lesquelles les impacts et les risques sont considérés comme plus élevés. Pour information, 2,5 millions de personnes vivent à proximité d’une usine Seveso en France (lien). A notre connaissance, les nuisances avérées de la centrale à charbon n’ont pas nui à l’urbanisation de Meyreuil et Gardanne, et il ne semblerait pas qu’une unité comme Hynovera, productrice d’énergies renouvelables et à l’impact environnemental faible soit de nature impacter négativement le secteur immobilier.
89. Avis – 27 octobre – JI, Meyreuil
Je ne veux pas qu’une usine aussi dangereuse, ecologivore et aussi polluante pour notre cadre de vie remplace l’usine existante!
HYNOVERA JE N’EN VEUX PAS!
Hynovera est un projet présenté dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire de Gardanne Meyreuil (https://concertation.hynovera.fr/wp-content/uploads/2022/10/Projet-Territoire-Centrale-a-charbon-de-Gardanne-Meyreuil.pdf), il s’agit de développer des énergies renouvelables, produire les carburants du futur et promouvoir la mobilité durable. Hynovera ne remplacerait pas la centrale biomasse existante, mais s’implanterait sur une partie des tranches charbon, dont les nuisances passées ne sont plus à prouver.
L’objectif d’Hynovera est de contribuer à la décarbonation du transport lourd – aérien et maritime. Le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas les polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Quant aux émissions atmosphériques, il s’agirait d’oxygène, de vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de traces d’oxyde d’azote et ponctuellement d’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé, afin d’éviter les envolées de poussières. Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines. Par ailleurs, comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
88. Avis – 27 octobre – LI, Meyreuil
HYNOVERA JE N’EN VEUX PAS
Merci pour votre contribution
87 Avis – 27 octobre – GI, Meyreuil
Je ne veux pas d’une telle usine au beau milieu de notre village !
HYNOVERA JE N’EN VEUX PAS!
Insensé d’avoir une telle idée, de ne pas penser avant tout au bien être des habitants de la commune!
Et si on l’aime tant notre Village on le préserve !
Merci pour votre contribution
86. Question – 27 octobre – KT, Meyreuil
J’aimerais savoir si vous aimeriez vivre vous et vos enfants à côté d’une usine SEVESO ? avec tous les risques que cela comporte car le risque 0 n’existe pas ! Votre projet est dangereux pour nos vies ! Ce que vous voulez produire n’est pas comestible alors cessez de parler bio.
Vous parlez bio mais nous allons être pollués par les nombreux camions qui ne rouleront pas au bio eux.
Actuellement, l’allongement du mur anti-bruit se fait au niveau des Bastidons mais qu’en sera t’il pour les habitations à proximité de la salle Jean Monnet et du site convoité à Meyreuil si ce projet se fait et si les camions passent par là ? (car impossible d’installer un mur anti-bruit au niveau de la salle Jean Monnet). Nous subissons déjà le bruit du passage des véhicules sur les joints de chaussées ! La D6 est déjà trop bruyante alors non à l’augmentation de la circulation et non à vous tout simplement !
On nous demande de faire des économies d »énergie, on subit des restrictions d’eau et vous, Hynovera qui n’êtes pas de Meyreuil, ni de Gardanne, ni des petits villages aux alentours, vous venez comme une fleur pour y suggérer un projet qui va mettre à mal tous nos efforts pour préserver l’environnement ! pour préserver Meyreuil, Gardanne et les petits villages.
Non à votre installation ici à Meyreuil.
Comme expliqué lors de la réunion publique du 11.10, une unité Seveso est soumise à une réglementation stricte, visant à éviter tout risque d’incident. Concernant Hynovera, le classement Seveso seuil bas serait lié à la production et au stockage sur le site de méthanol. Les études en cours examinent différents scénarios dans le but de circonscrire un éventuel incident au sein du périmètre du site même.
Pour information, 2,5 millions de Français vivent à moins de 1km d’un site SEVESO dont 1 million à proximité immédiate d’un site SEVESO seuil haut.
Concernant les biocarburants, voici la définition donnée par le Ministère de l’Ecologie : Les biocarburants sont des carburants de substitution obtenus à partir de la biomasse (matière première d’origine végétale, animale ou issue de déchets). Ils sont généralement incorporés dans les carburants d’origine fossile.
Nous souhaitons dans la mesure du possible favoriser le fret ferroviaire pour les approvisionnements comme pour les départs des produits. Un test concluant de transport de biomasse par train au sein de la Centrale a été réalisé le 28 septembre. Les camions peuvent utiliser du biodiesel, voire du gaz naturel renouvelable. Des développements sont en cours en Région PACA notamment, pour développer des camions à hydrogène (projet CATHYOPEE).
Comme mentionné dans le dossier de concertation, les fournisseurs emprunteraient la D6 et la D6c – qui permettent le passage de poids lourds. Hynovera préconiserait aux transporteurs de ne pas emprunter la route du stade. Les études en cours permettront de valider les itinéraires possibles et de choisir ceux générant le moins d’impact.
La Région PACA s’est dotée d’un schéma directeur (SRADDET) ambitionnant le développement des énergies renouvelables. Un projet comme Hynovera est donc un catalyseur pour permettre l’accélération de ce développement. A proximité immédiate du site de la Centrale de Provence, l’installation d’un électrolyseur de 100MW ne va pas générer de problème d’alimentation électrique des riverains mais, au contraire, c’est un outil permettant au gestionnaire de réseau de gérer son équilibre car il peut être déconnecté immédiatement ou accepter des variations de puissance.
Concernant la consommation d’eau du projet, celle-ci se ferait sur les prélèvements annuels du Canal de Provence dans les réserves du Durance/Verdon.
Les prélèvements annuels par le Canal de Provence représentent 4 % des réserves annuelles. Hynovera ne prendrait que 0,25 à 0,35 % des prélèvements annuels du canal. Le projet Hynovera n’utiliserait pas d’eau potable (mais de l’eau brute réservée aux usages industriels) et ne représenterait pas un enjeu de priorité de l’usage de l’eau par rapport à d’autres prélèvements bien plus importants.
Hy2gen France est une société basée dans le Pays d’Aix avec des équipes à Aix et à Marseille.
Hynovera est un projet présenté dans le cadre du Pacte pour la transition écologique et industrielle du territoire de Gardanne-Meyreuil, il a pour objectif de décarboner le transport lourd – aérien et maritime. Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas les polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Quant aux émissions atmosphériques, il s’agirait d’oxygène, de vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de traces d’oxydes d’azote et ponctuellement d’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières. Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.
85. Avis – 27 octobre – FZ, Fuveau
Bonjour je suis contre ce projet si c’est pour nous polluer notre environnement !
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours a des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère, organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.
84. Avis – 27 octobre – YN, Bouches du Rhône
Dans sa réponse à l’avis 68, Hynovera écrit, à propos des rejets atmosphériques « de l’azote ………. Aucune substance nocive pour la santé ou l’environnement. »
Cette réponse est erronée, car les oxydes d’azote font partie des polluants les plus nocifs et sont réglementés tant à l’émission que dans l’air ambiant.
Merci de cette précision. En effet, lors de la combustion de l’hydrogène en fonctionnement normal ou de kérosène, diesel, méthanol, naphta renouvelables pendant les phases de démarrage, arrêt ou de déclenchement, des traces d’oxydes d’azote seraient émises, cependant bien en-deçà des seuils réglementaires. Il fallait donc entendre notre phrase au sein de l’impact sur le territoire proche du site.
L’essentiel des actions entreprises pour réduire les émissions de NOx font suite à la directive NEC et au Protocole de Göteborg.
L’arrêté du 2 février 1998 fixe quant à lui des valeurs limites à l’émission dans plusieurs secteurs industriels.
Par ailleurs, la directive sur les émissions industrielles (directive IED – https://aida.ineris.fr/reglementation/directive-ndeg-201075ue-241110-relative-emissions-industrielles-prevention-reduction) cite explicitement les oxydes d’azote dans son annexe II. Elle requiert l’utilisation des meilleures techniques disponibles, qui sont compilées dans des documents sectoriels de référence (documents BREFs).
À l’image des BREFs consacrés aux secteurs du verre, du ciment, de la métallurgie et des installations de combustion, ces différents documents fixent des préconisations sur les rejets de NOx.
Les oxydes d’azote (NOx) regroupent essentiellement deux molécules :
- le monoxyde d’azote (NO) ;
- le dioxyde d’azote (NO2).
Il existe trois mécanismes de formation des oxydes d’azote, et donc trois types de NOx :
– les NOx thermiques, formés par combinaison chimique de l’oxygène et de l’azote de l’air lors d’une combustion à très haute température. Leur formation est très rapide et sur des points chauds de flamme ;
- les NOx combustibles, issus de l’oxydation de l’azote présent dans les combustibles ;
- les NOx précoces, formés par combinaison chimique de l’azote de l’air avec des radicaux hydrocarbonés (CH et CH2, par exemple), qui se recombinent avec l’oxygène de l’air.
Les sources d’émission des NOx
Les oxydes d’azote proviennent essentiellement de procédés fonctionnant à haute température. Dans l’industrie, il s’agit des installations de combustion pour tout type de combustible (combustibles liquides fossiles, charbon, gaz naturel, biomasses, gaz de procédés…) et de procédés industriels (fabrication de verre, métaux, ciment…).
Les principales sources d’émission de NOx sont :
- le transport routier ;
- les secteurs de l’industrie et de la production d’énergie.
(source: ADEME)
Hynovera serait une installation IED et donc soumise au respect des réglementations ci-dessus. Dans le cadre d’une demande d’autorisation environnementale pour une installation classée ICPE SEVESO seuil bas, comme cela a été expliqué par la DREAL lors de la réunion publique du 11 octobre, une attention particulière est apportée à l’utilisation des meilleures technologies disponibles et c’est dans cette démarche qu’Hynovera s’est engagée avec ses partenaires technologiques et d’ingénierie.
Dans le procédé employé, de la combustion d’hydrogène serait utilisée pour générer la chaleur requise. L’hydrogène, par définition, ne contient pas d’azote donc cette combustion ne génère pas de NOx Combustible ni de Nox Précoces.
Une chaleur moyenne température (200 à 500°C) est nécessaire pour la torréfaction. Cela signifie une combustion en fort excès d’air à des températures inférieures à celle de formation de NOx Thermiques (1200-1400°C).
Les NOx Thermiques sont produits d’autant plus facilement que le carburant est hétérogène, engendrant une combustion non totalement maîtrisée sur le front de flamme.
Ceci n’est pas le cas pour une combustion hydrogène, très homogène où les mélanges oxygène et hydrogène sont maîtrisables.
Dans le cas de la production de chaleur pour le gazéificateur, l’usage d’oxygène comme comburant permet de limiter l’usage de l’air et donc l’introduction d’azote dans la flamme.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles et sont composés d’une molécule simple et pas d’une hétérogénéité de molécules (aromatiques, soufre, etc). De ce fait, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, la combustion à la torchère des résidus de carburants en cours d’élaboration serait mieux maîtrisée qu’en milieu pétrochimique et donc limiterait fortement l’émission d’oxydes d’azote.
83. Question – 27 octobre – MC, Meyreuil
Je voudrais demander aux élus des communes concernées,
Pourquoi défendre un tel projet?
Le bien-être et la santé de leurs concitoyens ne leur importent ils pas?
Quel est leur intérêt à détruire un cadre de vie sur plusieurs décennies ?
Ils ont été élus pour s occuper au mieux de nos intérêts. Pourquoi ne le font ils pas?
Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener la Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en-deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours a des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère, organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
82. Avis – 27 octobre – AO, Bouc-Bel-A ir
Non à Hypernova, nous avons un projet immobilier que nous allons devoir annuler. Gâcher une si belle ville pour si peu de bénéfice pour la population non. Non à la pollution
Merci de votre avis
81. Avis – 27 octobre – LM, Gardanne
Merci d’avoir déposé votre avis.
La classification ICPE impose de répertorier toutes les substances qui se trouvent sur un site industriel. En fonction de la quantité présente de ces substances, le site est classé SEVESO, bas ou haut. Les principales matières qui relèvent d’une étude détaillée de dangers sont le kérosène, le diesel, le naphta, l’hydrogène, l’oxygène et le méthanol. La quantité qui serait la plus dimensionnante à ce jour serait le méthanol ( >500 t). En conséquence, le site serait classé SEVESO seuil bas (cf. la rubrique 4722 AIDA de l’INERIS). Comme expliqué lors de la réunion du 11 octobre, les premières études doivent permettre une implantation pour laquelle les zones de dangers correspondant à ces substances doivent être circonscrites à l’intérieur de l’usine. Ce qui implique d’étudier plusieurs scénarios possibles.
Vous pouvez vous référer aux sites gouvernementaux suivants :
https://aida.ineris.fr/reglementation/4722-methanol-numero-cas-67-56-1
https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/2021-10/BrochureNom_v52public.pdf
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre, mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère, organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.
80. Avis – 27 octobre – JC, Gardanne
Je suis contre ce projet qui n’a de sens ni du point de vue entrepreneurial, ni du point de vue de l’emploi et encore moins du point de vue écologique.
Merci de votre avis
79. Question – 27 octobre – JP, Meyreuil
Ce projet tel que vous le présentez semble être un contre sens au développement durable.
Afin de produire, 32 000 T/an de carburants « bio » destiné à des avions ou bateaux (tourisme ou transport ??)
Vous allez détourner l’énergie électrique produite par la centrale biomasse à hauteur de 65%. Et cela même si vous compensez par de la production électrique à partir de panneaux photovoltaique ou éolien (Où vont ils être installés ? Quelle est la surface aux sols qu’ils va falloir occupés ? Quelles sont les nuisances engendrées ?…) Le bilan énergétique de votre projet ne représente qu’un faible rendement énergétique (< 45%).
On nous incite à la sobriété énergétique, par manque d’électricité sur la France, et vous prévoyez de détourner l’équivalent de l’alimentation en électricité de 160 000 foyers.
De plus, le bois nécessaire au fonctionnement risque de provoquer des zones de déforestation sur notre le territoire français, son acheminement par camion engendrera des rejets de gaz à effet de serre…Votre consommation en bois laisse envisager une centaine de camions par jour (Quelle sera la distance parcourue ?)
Vous annoncez une quantité de consommation d’eau journalière non négligeable, alors que nos nappes phréatiques sont au plus bas, sachez que l’eau potable n’est pas une ressource INÉPUISABLE.
Sans parler des produits à risques sur le site qui engendreront un classement SEVESO du site (incendies, explosions…)
Tous ces risques sur la santé publique ont ils été évalués ? Quel en est le bilan ?
Faire courir autant de risques à la population environnante pour si peu de carburant n’a rien de DÉVELOPPEMENT DURABLE.
Des trois points de vues Environnemental, Social et Économique le bilan paraît bien négatif.
Certes, il est nécessaire de produire une énergie alternative au pétrole mais pas dans ses conditions là.
Comme exprimé par les services de l’Etat – et notamment la DGEC – lors de la réunion publique du 27 septembre 2022, le développement des carburants durables s’inscrit dans une feuille de route définie par l’Etat et l’Europe afin de réduire l’impact environnemental des secteurs fortement émissifs tels que l’aérien et le maritime. Des objectifs de volumes de carburants renouvelables ont été fixés de façon réglementaire ou volontaire.
Cependant, Hy2gen partage une vision durable du développement de la société et souhaite agir pour réduire les émissions de CO2. La sobriété fait partie de nos valeurs et nous ne nous inscrivons dans aucune logique de croissance ou de décroissance. De ce fait, le projet Hynovera a vocation à alimenter les avions ou les bateaux qui permettent à notre société de bien fonctionner.
L’électricité produite par la centrale biomasse est injectée, par contrat, dans le réseau. Cette électricité participe à la stabilité et au fonctionnement du réseau car est considérée comme une énergie de base, pilotable, à l’inverse des énergies intermittentes comme le solaire et l’éolien.
Hynovera ne va donc pas « détourner » l’énergie électrique produite par la centrale au détriment d’autres consommateurs ou du réseau car Hynovera conclurait un contrat de vente avec des fournisseurs d’énergies renouvelables qui garantiraient que de l’énergie renouvelable serait injectée dans le réseau au moment-même de la consommation de l’énergie électrique du réseau par Hynovera.
Nous sommes en contact avec plusieurs agrégateurs d’énergies renouvelables qui nous garantissent la disponibilité de cette énergie. Ce n’est pas Hynovera qui installera les panneaux photovoltaïques ou les éoliennes. En cas de besoin, de l’énergie décarbonée du réseau pourrait être ponctuellement utilisée.
La consommation énergétique serait liée essentiellement à la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, qui a un rendement d’environ 65 %. Le bilan énergétique global du projet Hynovera (entre 40 et 45 %) est très nettement supérieur à celui d’un procédé pétrochimique qui doit tenir compte de l’extraction du pétrole, son transport et son raffinage, pour produire des carburants fossiles.
78. Avis – 27 octobre – AP, Gardanne
Je suis totalement contre ce projet qui est une catastrophe écologique, économique, énergétique.
Site Seveso à côté d’un site Seveso ce qui multiplie les risques d’accidents. Hyper polluant. Il n’a aucune légitimité à s’implanter ici, en plein centre ville, à proximité de 3 écoles, 1 lycee, plusieurs quartiers résidentiels, d’entreprises, complexe sportif etc…
Hynovera n’est mm pas viable financierement pour ses actionnaires et polluera beaucoup plus que ce qu’il depolluera.
Pret de 200 camions par jours ! Je vous laisse calculer la pollution que cela va engendrer… Une piscine olympique d’eau pae jour ! Irréaliste de prévoir cela en 2022 ! X tonnes de bois… Que nous n’avons pas, c’est irresponsable ! Une torchiere évidemment ! Pour bien faire fuir les riverains et dissuader définitivement les nouveaux arrivants de s’implanter !
Ce serait une catastrophe économique pour les villes de Gardanne Meyreuil Fuveau Greasque bouc bel air puisque les gens fuieront cette zone et personne ne viendra habiter à côté d’une raffinerie. Ça deviendra donc une zone sinistré avec des villes qui ne vaudront plus rien, des entreprises qui s’implanteront ailleurs etc…
Ce projet détruira la vie de milliers de famille qui voudront donc déménager car c’est un problème de santé publique mais qui ne pourront pas car leur bien ne vaudra plus rien à côté de cette raffinerie polluante et classé Seveso. Vous acterez donc leur ruine !
Ce projet est une abberation sans nom et n’a absolument aucun sens…
Je suis CONTRE !
Le site de la Centrale de Provence, par l’arrêt du charbon, n’est plus classé SEVESO.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre, mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci serait générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée servirait donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle servirait aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère, organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2/3 heures de fonctionnement maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut et pas de substances nocives de par leur absence dans la composition des carburants de synthèse.
77. Question – 27 octobre – EI, Meyreuil
Bonjour
Pouvez vous nous donner des infos sur un autre site de votre groupe ou autre pour savoir l’impact et le rendement
Bonjour,
Nous vous invitons à visiter notre site internet: www.hy2gen.com
et le site du projet Iverson en Norvège
Enfin, pour un projet similaire à Hynovera, nous pouvons vous conseiller :
76. Question – 27 octobre – EA, Gardanne
Madame, Monsieur,
Il est totalement inacceptable et irresponsable de votre part de mettre à mal la population de GARDANNE, MEYREUIL et ses alentours aussi bien d’un point de vue santé qu’environnemental.
Pour des pseudos intérêts financiers et seulement pour une 50enes d’emplois vous mettez littéralement en danger la population !!!!
De nombreuses entreprises aux alentours sont en manque de personnel et cherchent à recruter.
Créer 50 emplois n’est pas un argument !
Nous sommes déjà entourés par un centrale qui pollue, gâche le paysage.
La déchèterie la Malespine qui dégage des odeurs nauséabondes, pollue également et de surcroît vous souhaitez ajouter une torche polluante !!!!
Cette usine va être à proximité des habitations et des écoles. Cela est irresponsable de votre part.
Dans un climat où clairement la planète est en danger, (pollution, réchauffement…) vous vous souciez uniquement de vos petits intérêts.
Quel avenir proposez-vous à notre Provence, à vos habitants ?
Je suis absolument contre ce projet qui est une bombe à retardement pour notre environnement et notre santé.
Le projet Hynovera a pour ambition de réduire l’impact environnemental des secteurs très émissifs comme l’aérien et le maritime. Il permettrait, par exemple, de réduire de 10% l’usage du kérosène fossile de l’aéroport de Marseille-Provence.
Concernant les impacts du projet sur le territoire :
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
▪ IMPACT VISUEL
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
▪ IMPACT BRUIT
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel.
▪ IMPACT OLFACTIF
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
▪ IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre, mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburants à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas les polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. Aucune substance nocive pour la santé ou l’environnement. La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci sera générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée sert donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle sert aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère : La torchère est un organe de sécurité et ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela correspondrait à 2/3 heures maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole.
Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement est assuré par un bruleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne génèrerait aucune substance nocive (voir plus haut).
Concernant le transport : dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Hynovera privilégierait le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
LES RETOMBEES ECONOMIQUES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
Des retombées économiques pour Meyreuil, le département et la région : création de valeur via des retombées financières (environ 2M€ par an), une image renouvelée grâce à la réindustrialisation, contribution à l’équilibre de la balance commerciale énergétique du territoire, renforcement de l’attractivité du territoire…
Des retombées sociales : création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.
75. Avis – 27 octobre – JLA, Fuveau
Je pense que ce projet est dangereux pour la santé des populations environnantes y compris pour un certain nombre des habitants sur la commune de Fuveau. je souhaite que soient mis à l’étude des projets alternatifs, moins dangereux.
Merci d’avoir déposé votre avis. Concernant les impacts du projet sur le territoire :
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
▪ IMPACT VISUEL
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
▪ IMPACT BRUIT
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel.
▪ IMPACT OLFACTIF
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
▪ IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre, mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement doivent rester tolérables.
Dans le cas d’Hynovera, le procédé aurait recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburants à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas les polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. Aucune substance nocive pour la santé ou l’environnement. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci sera générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée sert donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle sert aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère : La torchère est un organe de sécurité et ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela correspondrait à 2/3 heures maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole.
Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne génèrerait aucune substance nocive (voir plus haut).
Concernant le transport : dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Hynovera privilégierait le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
LES RETOMBEES ECONOMIQUES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
Des retombées économiques pour Meyreuil, le département et la région : création de valeur via des retombées financières (environ 2M€ par an), une image renouvelée grâce à la réindustrialisation, contribution à l’équilibre de la balance commerciale énergétique du territoire, renforcement de l’attractivité du territoire…
Des retombées sociales : création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.
74. Avis – 27 octobre – AV, Meyreuil
Je ne veux pas de ce projet, je ne comprends pas comment Mr le maire à valider cela.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre du projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. Le résultat de cette consultation doit amener la Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique. La demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
73. Question – 27 octobre – TC, Meyreuil
Bonjour.
Depuis quand ce projet est-il en route officiellement ?? Comment se fait-il que les gens qui ont investit dans de l’immobilier dans le coin récemment n’ont jamais été informé avant leur achat par les promoteurs ??
Le projet Hynovera a été présenté en novembre 2020 au groupe de travail « mobilité et industrie » mis en place pour sélectionner des projets en lien avec le Pacte de Territoire. Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par ce Pacte de Territoire.
La commission nationale du débat public (CNDP) a été saisie le 6 octobre 2021 et a validé les modalités de concertation le 1er juin 2022. Le projet Hynovera fait l’objet d’une concertation sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public depuis le 19 septembre et jusqu’au 21 novembre.
Quant à l’information ou la non-information par les promoteurs, les porteurs de projets n’en ont pas la responsabilité.
72. Question – 25 octobre – FM, Aix-en-Provence
Bonjour. Est -il vrai que la centrale a vocation de bruler du bois entre autre combustible. Si oui d’où provient -il ? Allons nous dans le sens de la mortifère déforestation sous prétexte de carburants naturels ? Le troc avec le bois brésilien évoqué il y a plusieurs années est-il toujours d’actualité ? Merci. Fml
La concertation concerne le projet Hynovera, qui est distinct de la centrale biomasse de GazelEnergie. Hynovera est un projet de production de carburants renouvelables qui s’installerait sur une partie du foncier des tranches charbon en reconversion (espace auparavant dévolu au stock charbon).
Le bois qui serait utilisé par Hynovera serait de la plaquette forestière certifiée, qui serait torréfiée puis gazéifiée (et non pas brûlée). Ce bois proviendrait principalement de la région PACA, il serait certifié PEFC et ISCC, de manière à garantir une gestion durable des forêts et la traçabilité des approvisionnements. Tels que présentés par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an, ce qui représente uniquement 25 % de la croissance annuelle de la forêt régionale.
Concernant le « troc avec du bois brésilien », nous ne savons pas à quoi vous faites allusion, Hynovera n’utiliserait pas de bois en provenance du Brésil.
71. Question – 25 octobre – OB, Gardanne
Réassembler la molécule d’hydrogène avec le carbone pour produire du kérosène le même impact génèrent en plus de gaz à effet de serre que d’utiliser du pétrole. La seule différence est que vous avez créé un processus de dégradation accélérée du bois en carburant kérosène pour pouvoir le vendre 3 fois plus cher à vos clients sans gain climatique pour la communauté.
On va décomposer votre raisonnement, petit exo de chimie
Première question
- Est-ce que vous confirmer que le carburant Kérosène que votre usine produit est la même molécule que le carburant Kérosène issu du pétrole, c’est-à-dire C10H22 ?
Seconde question
- En étudiant uniquement la combustion du kérosène dans le moteur de l’avion, est-il vrai que les gaz produits à la sortie de la tuyère avec votre kérosène sont les mêmes que la combustion du kérosène issu du pétrole ?
Etes vous la recherche d’investisseurs peu avisés pour valoriser ce procédé car il suffirait que le bois soit retiré des énergies renouvelables s’il est utilisé pour des carburants de synthèse pour supprimer votre raison d’être ?
Il serait intéressant d’obtenir la source de cette affirmation selon laquelle la production de kérosène renouvelable à partir de carbone (biomasse ou CO2) et d’hydrogène renouvelable génère plus de gaz à effet de serre que l’utilisation du pétrole. Suggérez-vous donc de continuer à raffiner du pétrole alors que le GIEC et l’ONU préconisent de réduire l’usage du pétrole de 60 % d’ici à 2050 par rapport à 2019 ?
Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (lien : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024851601/). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Les critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
- Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) : Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50 % par rapport à l’équivalent fossile (60 % pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables. L’effet de Changement d’Affectation des Sols Indirect (CASI) crée des émissions non intentionnelles de carbone en raison de l’utilisation de terres cultivées existantes aux fins de la production de biocarburants et du déplacement consécutif de la production alimentaire (ou autre) vers de nouvelles terres arables, ce qui peut entraîner de la déforestation et la disparition de réservoirs de carbone. Cet effet, très difficile à quantifier, pourrait dégrader le bilan carbone global des biocarburants de première génération. C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables confirme le plafond à 7 % des biocarburants conventionnels et prévoit par un acte délégué en février 2019 de caractériser les matières premières les plus à risque et de les éliminer progressivement jusqu’en 2030, tout en mettant l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Pour produire ses carburants, Hynovera utiliserait du bois – énergie considérée comme « carbone neutre » puisque si l’on considère tout son cycle de vie, de la germination jusqu’à la décomposition totale du bois mort, l’arbre absorbe autant de CO2 qu’il en rejette. Les carburants renouvelables doivent démontrer leur caractère renouvelable grâce à un système de certification qui garantit la durabilité des matières premières utilisées. Concernant le bois, les prélèvements du projet Hynovera se feraient sur la partie en croissance de la forêt, sur des parcelles certifiées durables et traçables, garantissant la croissance des arbres et donc leur capacité d’absorption du CO2 relâché.
Hynovera se concentre donc sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération qui apportent non seulement un gain climatique comme démontré plus haut, mais aussi répondent à une demande à la fois volontaire et réglementaire qui en fixe le prix sur le marché.
Vous demandez si le kérosène renouvelable produit par Hynovera serait la même molécule que le carburant kérosène issu du pétrole : Non, ce ne sont pas les mêmes produits. En effet, tout carburant éligible à être utilisé dans un moteur d’avion doit être conforme à des standards internationaux, les spécifications ASTM D1566 (pour les carburants aviation conventionnels) et D7566 (pour les carburants synthétiques et mélanges).
1. Champ d’application
1.1 La présente spécification couvre la fabrication de carburant pour turbines d’aviation constitué de composants de mélange conventionnels (D1655) et synthétiques (kérosène paraffinique synthétisé (SPK)).
1.2 Cette spécification ne s’applique qu’au point d’origine du lot, comme suit :
1.2.1 Le carburant pour turbines d’aviation fabriqué, certifié et libéré conformément à toutes les exigences du tableau 1 de la spécification (D7566), répond aux exigences de la spécification D1655 et doit être considéré comme du carburant pour turbines conforme à la spécification D1655.
1.2. 2 Mélange sur site de mélanges de kérosène paraffinique synthétisé (SPK), tel que décrit dans l’annexe A1 (FT SPK), l’annexe A2 (HEFA SPK), l’annexe A3 (SIP), l’annexe A4 kérosène paraffinique synthétisé plus aromatiques (SPK/A), l’annexe A5 (ATJ), l’annexe A6 jet d’hydrothermolyse catalytique (CHJ), ou de l’annexe A7 (HC-HEFA SPK) avec du carburant D1655 (qui peut, en tout ou en partie, avoir été produit comme carburant D7566) doit être considéré comme une production par lots, auquel cas toutes les exigences du tableau 1 de la présente spécification (D7566) s’appliquent et doivent être évaluées. Les programmes d’essais de conformité abrégés couramment utilisés pour assurer la qualité du transport ne sont pas suffisants. Le combustible doit être considéré comme un combustible pour turbine D1655 après certification et libération, comme décrit en 1.2.1.
Cela signifie non seulement que le kérosène issu du pétrole, dit conventionnel, n’a pas les même caractéristiques que les kérosènes synthétiques (et il en existe 7 types). Le kérosène renouvelable produit par le procédé Hynovera appartiendrait à la catégorie A1 (FT SPK – FT pour Fischer Tropsch).
Le kérosène conventionnel est un mélange d’hydrocarbures contenant des alcanes (CnH2n+2) de formule chimique allant de C10H22 à C14H30, mais également d’autres types d’hydrocarbures, comme des cycloalcanes, ou des composés aromatiques.
Issu du procédé Fischer-Tropsch, le kérosène renouvelable Hynovera est uniquement un mélange de C10H22 à C14H30. Il est exempt de composés aromatiques.
Pour répondre à votre seconde question, comme la composition du kérosène renouvelable est différente de celle du kérosène conventionnel, notamment par l’absence d’aromatiques cycliques qui ont un effet sur la lubrification du moteur et l’indice d’explosivité, la réglementation ne permet pas d’utiliser 100 % de carburants aviation renouvelable dans un aéronef aujourd’hui. La limite est fixée à 50 % de carburant renouvelable.
Cependant, des tests ont été réalisés avec 100 % de carburant renouvelable dans des moteurs d’hélicoptères, comme l’a indiqué le représentant d’Airbus lors de la réunion publique du 27 septembre, et dans des moteurs d’avion.
La composition des 2 types de kérosènes étant différente, les gaz de combustion produits à la sortie de la tuyère sont donc différents.
Notamment, les cycloalcanes imbrûlés ont un impact négatif sur l’environnement et la santé.
La raison d’être d’Hy2gen est de participer à la décarbonation du secteur de l’énergie grâce à l’hydrogène renouvelable. Les secteurs ayant besoin de solutions à base d’hydrogène renouvelable sont ceux pour lesquels il n’existe pas d’alternative électrique et notamment les secteurs industriel, aérien et maritime. Ces deux derniers n’ont pas d’autre choix que de se tourner vers des carburants renouvelables.
Les pouvoirs publics ont également mis en place des réglementations afin d’imposer l’usage de carburants renouvelables dans les différents secteurs du transport.
Par ailleurs, les investissements se détournent des secteurs fossiles et les fonds d’investissements adoptent l’article 9 de la Taxonomie européenne privilégiant les investissements durables.
Le cadre réglementaire en place et les démarches volontaristes des plus grands acteurs des secteurs visés apportent une grande sérénité à ce type d’investisseurs, dont font partie ceux d’Hy2gen.
Enfin, vous semblez faire référence au projet d’amendement déposé le 14 septembre auprès de la Commission Européenne pour retirer l’éligibilité de l’usage primaire de la biomasse pour la production d’énergie. Notre lecture est que cela concerne la production de chaleur par biomasse et que l’accent mis dans les textes européens sur les carburants renouvelables de deuxième génération rend difficilement adoptable un tel amendement. Néanmoins, et en réfléchissant par l’absurde : si cet amendement était adopté et concernait la production de carburants de synthèse, nous pourrions changer la source de carbone dans le procédé Hynovera en important, par exemple, du CO2 sur le site afin de le combiner avec de l’hydrogène renouvelable dans un procédé Fischer-Tropsch, et ainsi produire tout de même des carburants renouvelables.
70. Avis – 24 octobre – PB, Bouc Bel Air
STOP À LA POLLUTION ! ON EN VEUT PAS!
Merci de votre avis
69. Avis – 23 octobre – KN, Gardanne
Je refuse que ce projet ait lieu sur notre territoire car selon moi l’emplacement n’est pas idéal…
Merci de votre avis
68. Avis – 23 octobre – LP, Gardanne
La zone proposée pour ce projet étant densément peuplée, et celui-ci ne proposant la création que de 50 emplois.
Il paraît peu compréhensible étant donné les impacts inévitables et parfois dramatiques en terme de santé publique de maintenir ce projet !
Les projets alternatifs devraient être considérés plus sérieusement.
Il nous parait pertinent d’implanter des procédés industriels sur du foncier déjà artificialisé, dans une démarche ZAN (Zéro Artificialisation Nette) tout en privilégiant la densification. Au total, Hynovera génèrerait plus de 200 emplois directs et indirects. Le nombre d’emplois correspond à la production sur le site (qui s’étendrait pour mémoire sur 6 ha de la centrale en reconversion, l’ensemble représentant 77 ha). Il y aura donc de la place pour des projets complémentaires et les emplois associés.
Concernant les impacts du projet sur le territoire :
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
▪ IMPACT VISUEL
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
▪ IMPACT BRUIT
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel. Aucun bruit additionnel au bruit existant ne serait généré en dehors du périmètre du projet.
▪ IMPACT OLFACTIF
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
▪ IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. Aucune substance nocive pour la santé ou l’environnement. La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci sera générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée sert donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle sert aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère : La torchère est un organe de sécurité et ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), c’est 2/3 heures maxi. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement est assuré par un bruleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne génèrerait aucune substance nocive (voir plus haut).
Concernant le transport : dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Privilégier le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
LES RETOMBEES ECONOMIQUES, SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES
Des retombées économiques pour Meyreuil, le département et la région : création de valeur via des retombées financières (environ 2M€ par an), une image renouvelée grâce à la réindustrialisation, contribution à l’équilibre de la balance commerciale énergétique du territoire, renforcement de l’attractivité du territoire…
Des retombées sociales : création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.
Vous évoquez également la question des projets alternatifs :
La réunion thématique du 20/10 était dédiée aux «projets alternatifs et /ou complémentaires et à l’emploi ». L’objectif de cette réunion était de laisser d’autres porteurs de projets les présenter. Cependant, il est important de rappeler que Hynovera est compatible avec les critères du Pacte de Territoire signé entre les parties prenantes pour identifier des projets d’avenir au sein du territoire de la Centrale de Provence. C’est pour cela qu’il a été sélectionné et que nous organisons une concertation publique avant de le développer plus avant. Tous les porteurs de projets alternatifs et/ou complémentaires peuvent les présenter aux autorités gérant le Pacte comme cela a été fait pour Hynovera.
67. Avis – 23 octobre – DA, Gardanne
Bonjour,
Parfait cette concertation
ici pour comprendre ce que faire cette société Allemande, ici à Gardanne chez nous
A noter jusqu’à 750 tonnes/jour de bois …
Ce n’est pas le moment, je ne suis pas contre la production d’hydrogène mais pas avec cette méthode.
A bientôt
HY2GEN a été co-fondée en Allemagne par Cyril Dufau-Sansot, français et résident à Aix en Provence. Hynovera est un projet Hy2gen France, la filiale française du groupe, elle-même opérant à Aix-en-Provence et Marseille.
Une conférence de presse a été organisée début septembre, pour annoncer le lancement de la concertation. Cet article, comme tous ceux qui ont été publiés depuis, sont disponibles dans la rubriques « Actualités > presse » de ce site.
Concernant le bois, en effet, il s’agit de la consommation en bois prévue à partir de la phase 2, qui débuterait en 2030. Comme expliqué lors de la réunion-atelier thématique du 04 octobre dédiée à l’approvisionnement en biomasse, cette consommation est conforme au Programme Régional Forêt-Bois, la forêt en PACA étant en croissance. Les prélèvements sur cette croissance ne se font qu’à hauteur de 25 % et le volume disponible est jugé suffisant. Le bois qui alimenterait Hynovera serait certifié PEFC et ISCC afin de garantir une gestion durable et traçable des parcelles exploitée.
La méthode de production d’hydrogène vert sur le site est tout à fait classique, puisqu’il s’agit d’électrolyse de l’eau. Il existe plusieurs méthodes de production d’hydrogène dont, principalement à ce jour : par reformage de gaz naturel ou gazéification de charbon. Ces deux méthodes sont très émettrices de gaz à effet de serre (GES). Une autre consiste à pyrolyser du bois, ce qui n’est pas applicable à Hynovera, qui souhaiterait utiliser justement du bois pour produire des carburants renouvelables. Il reste donc l’électrolyse de l’eau qui consiste en la séparation des molécules d’oxygène et d’hydrogène qui composent l’eau grâce à un courant électrique. Si ce courant électrique est issu d’une production renouvelable, la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau n’est pas émettrice de GES.
En revanche, l’objet d’Hynovera n’est pas de produire de l’hydrogène, mais des carburants renouvelables. L’hydrogène vert produit sur le site serait entièrement utilisé dans le processus de fabrication de carburants renouvelables.
66. Question – 20 octobre – AG, Gardanne
Madame, Monsieur,
Pourriez vous me dire si vous aurez un droit de regard sur les entreprises qui s’installeront à proximité d’Hynovera ?
Dans l’attente de votre retour,
Recevez mes sincères salutations
Le Pacte de Territoire a défini un cahier des charges pour la sélection des entreprises/projets qui s’implanteraient sur le foncier de la Centrale de Provence et alentours.
Hynovera n’a pas de droit de regard sur ces projets mais ceux-ci devront prendre en compte Hynovera dans leurs propres études d’impact et de danger afin de définir les moyens à mettre en œuvre sur leurs propres procédés ou méthodes pour ne pas engendrer d’effet indésirable ou dangereux sur Hynovera.
65. Question – 20 octobre – FH, Gardanne
Je voulais savoir si la population pourra donner son avis sur l’utilisation des taxes qui seront versées aux villes de Meyreuil et Gardanne ?
L’utilisation du produit des taxes est du ressort des autorités locales et pas d’un maître d’ouvrage privé qui verse ces taxes.
Pour mémoire, les taxes locales obligatoires sont :
La contribution économique territoriale (CET). Elle est composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
La cotisation foncière des entreprises (CFE) est l’une des composantes de la contribution économique territoriale (CET). La CFE est due par toutes les entreprises (personne physique ou morale) exerçant une activité non salariée au 1er janvier de l’année d’imposition, quel que soit leur statut juridique, leur activité et leur régime d’imposition.
La base d’imposition de la CFE est constituée par la valeur locative des biens passibles d’une taxe foncière utilisés par l’entreprise pour les besoins de son activité.
Deuxième composante de la contribution économique territoriale (CET), la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) concerne les entreprises et les indépendants générant un certain montant de chiffre d’affaires. La CVAE est assise sur la valeur ajoutée produite par l’entreprise au cours de la période de référence.
64. Question – 20 octobre – EO, Région PACA
Lors de la réunion du 11, vous avez parlé de proposer à la population différents types d’architecture pour Hynovera.
Pouvez-vous nous donner plus de détails ?
L’intégration du projet HYNOVERA se ferait sur un site déjà industrialisé.
Les hauteurs actuelles du site de la centrale de Provence s’élèvent de 80 à 300 m. Les hauteurs des différentes unités de production d’HYNOVERA seraient d’environ 70 m au maximum. L’implantation de nouveaux équipements n’aurait donc pas pour conséquence une modification majeure de l’image du secteur, déjà très industriel. L’impact du projet sur le paysage serait ainsi qualifié de modéré.
De plus, HYNOVERA respecterait le Plan Local d’Urbanisme (PLU) avec l’insertion de 15 % de végétalisation. L’intégration paysagère se ferait avec des architectes designers-paysagistes, ainsi qu’en collaboration avec le Conseil d’Architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE 13). Ces projets d’implantation pourraient être soumis aux riverains.
Par ailleurs, une étude serait menée, en fonction des différents scénarios possibles architecturaux, qui caractériserait 3 niveaux différents de perception visuelle :
- La visibilité directe depuis le paysage proche.
- La visibilité moyenne depuis le paysage alentour.
- La visibilité depuis le paysage éloigné.
63. Question – 20 octobre – JPA, Bouches-du-Rhône
Messieurs,
Vous avez dit que vous recherchiez une solution de recyclage de 40 % de l’eau que vous utiliseriez si j’ai bien compris ce que vous avez expliqué.
Est-ce qu’il serait imaginable de créer une piscine sur le site ?
Sincères salutations
- recycler le plus possible dans les procédés afin de limiter le besoin quotidien en eau.
- utiliser, si les seuils physico-chimiques le permettent, l’eau pour le circuit incendie.
62. Question – 20 octobre – FP, Meyreuil
Bonsoir, je me sens concerné par tous les nouveaux projets concernant les énergies non fossiles alors les carburants renouvelables, je suis pour à 100% ! Mais comment être sûrs qu’on utilise les bonnes énergies ?
Par exemple : Comment pourrai-je savoir, quand je prendrai l’avion à Marignane, s’il est approvisionné en carburant vert ? Merci par avance de votre réponse et bonne soirée
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables (notamment la certification du bois selon des critères de durabilité).
Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Critères quantitatifs liés aux émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) : les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.
Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de GES d’au moins 50 % par rapport à l’équivalent fossile (60 % pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en analyse du cycle de vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables. L’effet de Changement d’Affectation des Sols Indirect (CASI), crée des émissions non intentionnelles de carbone en raison de l’utilisation de terres cultivées existantes aux fins de production de biocarburants et du déplacement consécutif de la production alimentaire (ou autre) vers de nouvelles terres arables, ce qui peut entraîner de la déforestation et la disparition de réservoirs de carbone. Cet effet, très difficile à quantifier, pourrait dégrader le bilan carbone global des biocarburants de première génération. C’est pourquoi la révision de la directive énergie renouvelables confirme le plafond à 7 % des biocarburants conventionnels et prévoit par un acte délégué en février 2019 de caractériser les matières premières les plus à risque et de les éliminer progressivement jusqu’en 2030, tout en mettant l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence. Les acteurs impliqués ne manqueront pas de communiquer sur ces aspects.
61. Question – 20 octobre – TP, Bouc Bel Air
J’aimerais en savoir plus sur les profils que vous pourriez recruter :
Des jeunes diplômés mais sans expérience ce qui est mon cas ?
Ou bien vous allez recruter sur des contrats aidés comme des chômeurs de longue durée, des anciens de plus de 55 ans, des personnes en situation de handicap.
Des jeunes comme moi peuvent-ils trouver un poste au sein d’Hynovera ?
Les profils que nous serions susceptibles de recruter vont du diplômé d’un bac professionnel, au Bac + 2/3 (agent de maîtrise), et à un profil d’ingénieur.
Les candidatures des jeunes diplômés aussi bien que des candidats expérimentés seraient les bienvenues.
Le choix des candidats se ferait aussi bien sur l’adéquation avec les valeurs portées par HY2GEN que sur leurs compétences et/ou leur expérience.
Les candidats jeunes diplômés se verraient proposer un plan de carrière avec des formations prises en charge par HY2GEN.
Conformément à la réglementation et au Code du travail, toutes les candidatures seraient étudiées.
Le projet HYNOVERA serait un projet à taille humaine avec une volonté d’implication et d’engagement de ses salariés, ce qui nécessite d’embaucher aussi bien des chômeurs de longue durée, que des personnes en situation de handicap (pour lesquelles des aménagements pourraient être réalisés), ou bien des personnes très expérimentées de plus de 55 ans. Le partage et l’échange sont des valeurs chères à HY2GEN.
Merci pour votre éventuelle candidature : votre parcours et vos diplômes ne nous sont pas connus, mais il n’y a aucune restriction ni dans l’étude des candidatures, ni à l’embauche, pour autant que votre formation et vos valeurs puissent correspondre aux besoins du projet Hynovera.
Les métiers concerneraient principalement :
En phase exploitation :
- la production
- la sécurité (HSE)
- la sûreté
- la qualité (aussi bien réglementation que les processus et les audits)
- l’électricité, la maintenance, les eaux et autres utilités du site
- les ressources humaines
- la comptabilité
- les achats
- les métiers du bois (logistique, certification, achat, audit)
Si vous souhaitez de plus amples informations quant à des qualifications spécifiques, et ou un corps de métier particulier, n’hésitez pas à contacter HY2GEN.
60. Question – 20 octobre – EO, Bouches du Rhône
Bonjour, j’étais présente lors de la dernière concertation mais j’ai oublié de poser une question : Vous avez évoqué la remise en service du train.
Ma question est la suivante : Est-ce que la ligne fonctionnera aussi pour les voyageurs ?
Merci de votre retour
Les tests réalisés concernent uniquement le fret, mais nous serions ravis que la remise en service de la ligne bénéficie également aux voyageurs. Ce serait une option supplémentaire de décarbonation des transports et une solution additionnelle de transport en commun pour les salariés d’Hynovera, pour limiter le flux de véhicules particuliers !
59. Question – 20 octobre – AP, Gardanne
En fait, vous voulez mettre ce projet en place sans expliquer véritablement les conséquences sur le territoire.
Quid de la pollution sonore ?
De toute manière vous concertez pour nous l’imposer.
Merci Mr. le préfet.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre du projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire et la demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
Les études d’impact et de danger sont en cours mais seraient finalisées quand la forme définitive du projet aurait été décidée.
Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Les rejets potentiels doivent également être mesurés en continu.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées.
Une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
▪ impact visuel
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
▪ impact bruit
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel.
▪ impact olfactif
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
▪ impact environnemental – les rejets
En théorie et selon la réglementation : les rejets d’une installation industrielle en fonctionnement normal peuvent être source de pollution (qu’ils soient en deçà ou au-delà des limites fixées par l’Administration) en fonction de son type d’activité (ex. site pétrochimique). Si tel est le cas, ils ne pourront pas être circonscrits au périmètre du site, quelles que soient les dispositions constructives mises en œuvre, mais les conséquences qu’ils présentent pour l’environnement et la santé humaine sont considérées comme acceptables tant qu’ils respectent les limites.
En cas d’accident sur le site, cela ne doit pas conduire à des conséquences graves sur l’environnement et la santé humaine en dehors du périmètre de l’installation. Cela peut cependant conduire à des rejets dont les impacts, au-delà du périmètre du site, sur la santé humaine et l’environnement, doivent rester tolérables. Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se fera en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci sera générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée sert donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle sert aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère, qui est un organe de sécurité et ne fonctionnerait pas en permanence mais uniquement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage. En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela durerait 2/3 heures maximum. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement est assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène, donc avec une flamme transparente et non rayonnante, n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion libérerait les mêmes effluents que décrits plus haut, et pas de substances nocives du fait de leur absence dans la composition des carburants de synthèse.
▪ transport :
Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers.
Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
Le projet aurait par ailleurs des impacts bénéfiques, et notamment des retombées économiques pour Meyreuil, le département et la région : création de valeur via des retombées financières (environ 2M€ par an), une image renouvelée grâce à la réindustrialisation, contribution à l’équilibre de la balance commerciale énergétique du territoire, renforcement de l’attractivité du territoire…
Et des retombées sociales : création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.
58. Question – 20 octobre – JCM, Gardanne
Les représentants d’Hynoreva, par ailleurs farouches défenseurs de l’environnement, sont-ils en mesure de fournir un :
bilan carbone et/ou énergétique prévisionnel incluant toutes les phases de leur projet (De la forêt à la sortie du carburant de l’usine) et non un bilan limité au processus de fabrication en usine qui n’a ni valeur physique, ni valeur climatique, ni valeur économique.
Liste non exhaustive des éléments entrant dans le bilan global : l’abattage des arbres, l’ébranchage, la sortie de la forêt, le transport jusqu’à l’usine : Camions, bateaux, trains, etc…Y compris les itinéraires de retour à vide
Le traitement ou l’élimination des rémanents
L’électrolyse et l’entretien du matériel
La pyrolyse du bois et l’entretien du matériel
Le traitement des déchets et leur transport vers les décharges (Lesquelles ?)
Les auxiliaires énergivores de l’usine (Ventilations, chauffage, climatisation, pompes, etc..)
Traitement des eaux usées
L’entretien de l’usine
Le transport des plants de remplacement et leur mise en culture (Labourage et d’œuvre de plantation)
Et ceci pour la première et la seconde phase du projet
A vous lire
Merci
Le calcul est fait selon les référentiels ADEME et selon les trois axes suivants :
1. transport des intrants
2. production
3. transport des produits.
Dans ce cadre, l’extraction et la première transformation des intrants (biomasse, eau) ne sont pas pris en compte. En effet, la certification durable de la biomasse sélectionnée par Hynovera va permettre de se focaliser sur les abattages nécessaires à la vitalité, la durabilité et la préservation de la biodiversité de la forêt. De ce fait, ces abattages sont nécessaires avec ou sans Hynovera. De plus nous rappelons que ces prélèvements sont réalisés tout en garantissant la croissance de la forêt.
L’utilisation des produits finis n’est pas pris en compte (bateau, avion).
L’analyse des émission de gaz à effet de serre (GES) a donc été faite sur l’activité d’HYNOVERA avec le périmètre défini précédemment et non sur la filière globale, le calcul des émissions de CO2 pour les procédés HYNOVERA est basé en première approche sur les consommations électriques.
Vous trouverez ci-après des calculs supplémentaires effectués selon votre demande, concernant les données disponibles.
Liste non exhaustive des éléments entrant dans le bilan global | bilan Phase 1 – 4 ans | bilan Phase 2 – 20 ans |
L’abattage des arbres, l’ébranchage, la sortie de la forêt, | Pour l’extraction du bois le carbone provient de l’air ambiant et est emprisonné dans la biomasse (selon le cycle ci-contre). Il est comptabilisé négativement -1 494 782 t CO2 émis | Pour l’extraction du bois le carbone provient de l’air ambiant et est emprisonné dans la biomasse (selon le cycle ci-contre). Il est comptabilisé négativement -11 210 866 t CO2 émis |
Le transport jusqu’à l’usine : Camions, bateaux, trains, etc .. Y compris les itinéraires de retour à vide | basé sur une hypothèse de 30 km à 250 km de distance du site, le transport des intrants et des produits sur une hypothèse dimensionnante de transport par camion de l’ensemble des matières premières et des produits (Biomasse, Naphta, Diesel, oxygène, kérosène) génère des émissions annuelles de 14 418 t CO2 | basé sur une hypothèse de 30 km à 250 km de distance du site, le transport des intrants et des produits sur une hypothèse dimensionnante de transport par camion de l’ensemble des matières premières et des produits (Biomasse, Naphta, Diesel, oxygène, kérosène) génère des émissions annuelles de 116 465 t CO2 |
Le traitement ou l’élimination des rémanents | basé sur une hypothèse de 50 km à 100 km de distance du site, le transport des rémanents sur une hypothèse dimensionnante de transport par camion de 200 kg/semaine 450 t CO2 émis | basé sur une hypothèse de 50 km à 100 km de distance du site, le transport des rémanents sur une hypothèse dimensionnante de transport par camion de 300 kg/semaine 3 370 t CO2 émis |
L’électrolyse et l’entretien du matériel | 58 448 t CO2 émis | 440 176 t CO2 émis |
La pyrolyse du bois et l’entretien du matériel | 2 112 t CO2 émis | 10 560 t + 19 915 t CO2 émis |
Le traitement des déchets et leur transport vers les décharges (Lesquelles ?) | 450 t Co2 émis | 3 370 t Co2 émis |
Les auxiliaires énergivores de l’usine (Ventilations, chauffage, climatisation, pompes, etc..) | 3 168 t Co2 émis | 25 813 t Co2 émis |
Traitement des eaux usées | 127 t Co2 émis | 634 t Co2 émis |
L’entretien de l’usine | 1 492 t Co2 émis | 2 337 t Co2 émis |
Le transport des plants de remplacement et leur mise en culture (labourage et main d’œuvre de plantation) | Considérant une exploitation certifiée durable et traçable de la biomasse sur une forêt en croissance, nous n’envisageons pas de travailler avec des exploitant pratiquant la plantation en monoculture. | Considérant une exploitation certifiée durable et traçable de la biomasse sur une forêt en croissance, nous n’envisageons pas de travailler avec des exploitant pratiquant la plantation en monoculture. |
57. Question – 20 octobre – LS, Bouches-du-Rhône
Mon fils est étudiant en école d’ingénieur. Pouvez-vous m’en dire plus sur le profil des personnes que vous recruterez?
Merci
Concernant les emplois 3 grandes phases sont à prendre en compte.
- la première phase serait celle des études, entre 2023 et 2024 (le besoin concernera principalement des ingénieurs d’études, structures, génie civil, procédés, HSE, etc.)
- la deuxième phase est celle liée à la construction et au chantier de l’usine, qui durerait entre 2024 et 2027 (le besoin sera le précédent, et seraient recrutés en plus des ingénieurs de chantiers pour le suivi de la construction et sa mise en route)
- la troisième phase serait celle d’exploitation, à partir de 2027. Les besoins en recrutement concerneront des ingénieurs procédés, qualité, maintenance, HSE, production, achat et particulièrement sur le bois (chaîne de certification-qualification et approvisionnement).
56. Avis – 20 octobre – LS, Bouches du Rhône
À tous les aigris: c’est trop facile de dire que vous ne voulez pas d’une nouvelle usine chez vous et de critiquer…si ce projet souhaitait voir le jour à un autre endroit il vous conviendrait peut-être…
J’habite à Fos et du point de vue des industries c’est clair qu’on est gâtés! Mais on n’oublie pas que ce sont elles qui « nous font vivre! » donc on ne peut pas toujours s’en plaindre !
Mais c’est très bien que celles-ci s’implantent sur d’autres lieux de la région
Merci de votre avis
55. Question – 20 octobre – TG, Bouches du Rhône
Je voudrais évoquer deux points concernant la mobilisation des ressources
-Le type de ressources qui doivent être mobilisées : j’ai cru comprendre qu’ils s’agissait (principalement?) de plaquettes (ce point mériterait d’être précisé), c’est à dire généralement de produits forestiers qui ont du mal à être valorisées autrement; deux questions alors : 1. Aura-t-on aussi recours à des plantations, à des TCR, ou à des coupes de taillis simples? 2. s’il s’agit principalement de la récolte de rémanents (mais est-ce suffisant?), on sait que le fait de laisser pour partie ces rémanents dans les parcelles exploitées contribue au bon fonctionnement de l’écosystème forestier, aux cycles biogéochimiques et à la biodiversité du sol. Dans ce cas, peut-on envisager une récolte partielle de ces rémanents ?
-Il est question de la mobilisation de ressources forestières dans des zones aujourd’hui non exploitées du fait de leur mauvaise accessibilité et conditions d’exploitations, en acceptant le surcoût liée à cette exploitation. Attention! ces zones inaccessibles, parfois reboisées via RTM peuvent receler des forêts mâtures et, par définition, des forêts sub-naturelles à forte valeur environnementale, aux services écosystémiques importants qu’il ne pourrait être question de perturber.
Merci
Hynovera utilisera effectivement des plaquettes forestières, appartenant à la catégorie bois-énergie.
Ces plaquettes pourraient avoir différentes origines. HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC, garantie de gestion durable et traçable du bois pour en garantir la croissance. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Il ne s’agira pas simplement de récolte de rémanents. Les plaquettes utilisées proviendraient de toutes parties des arbres non destinées au bois industrie ou au bois d’œuvre. Nous prenons bonne note de votre suggestion de récolte partielle des rémanents.
Concernant les zones inaccessibles dans des forêts matures : merci de ce partage d’information. L’approvisionnement en biomasse ne viendrait pas « en priorité » de zones difficiles d’accès mais ces zones représentent en effet un gisement potentiel intéressant et exploitable pour Hynovera. L’équipe dédiée à l’approvisionnement en biomasse et à l’accompagnement des exploitants exigerait prioritairement une certification PEFC. Elle évaluerait ensuite au cas par cas toutes les sources de biomasse exploitable selon un prisme de durabilité (et donc également de valeur environnementale), de traçabilité avec les exploitants et les autorités en charge de la forêt. Le plan d’approvisionnement sera finalisé pendant la phase d’avant-projet détaillé.
54. Question (carte T) – 20 octobre, AB, Gréasque
Outre qu’il s’agit d’un projet Seveso (bas ?) l’impact de circulation en camions et l’impact négatif sur les zones urbanisées voisinées sont-ils pris en compte et sont-ils effaçables ?
La classification ICPE impose de répertorier toutes les substances qui se trouvent sur un site industriel. En fonction de la quantité présente de ces substances, le site est classé SEVESO, bas ou haut. Les principales matières qui relèvent d’une étude détaillée de dangers sont le kérosène, le diesel, le naphta, l’hydrogène, l’oxygène et le méthanol. La quantité qui serait la plus dimensionnante à ce jour serait le méthanol ( >500 t). En conséquence, le site serait classé SEVESO seuil bas (cf. la rubrique 4722 AIDA de l’INERIS). Comme expliqué lors de la réunion du 11 octobre, les premières études doivent permettre une implantation pour laquelle les zones de dangers correspondant à ces substances doivent être circonscrites à l’intérieur de l’usine. Ce qui implique d’étudier plusieurs scénarios possibles.
Vous pouvez vous référer aux sites gouvernementaux suivants :
https://aida.ineris.fr/reglementation/4722-methanol-numero-cas-67-56-1
https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/2021-10/BrochureNom_v52public.pdf
Nous devons distinguer 2 types de circulation :
- la circulation des salariés et sous-traitants
- le transport des matières premières et des produits finis (carburants renouvelables).
Dans le premier cas, nous estimons qu’un peu moins d’une centaine de véhicules particuliers chemineraient quotidiennement vers le site.
Hy2gen privilégiera pour ce type de circulation un accès par la « route du stade », le co-voiturage, les transports publics et une desserte dédiée pour les salariés entre le site et des points de collecte (gare de Gardanne par exemple) afin d’en réduire ou éliminer l’impact.
Dans un scénario où tous les flux de matières premières et de carburants renouvelables seraient sous forme de transport routier, nous estimons le trafic quotidien de 42 camions qui seraient, pour 40 d’entre eux, substituables par un transport ferroviaire dont un essai a été réalisé avec succès le 28 septembre 2022 sur le site de la Centrale de Provence.
53. Question – 20 octobre, RA
Pouvez-vous m’affirmer, calculs à l’appui, que l’apport énergétique (fourni par qui ?) nécessaire à votre projet et à son fonctionnement sera bien inférieur à l’apport énergétique de son résultat ?
Nous pensons que vous voulez dire l’inverse.
En effet, les lois de la physique font qu’il y a conservation de l’énergie mais que, dans beaucoup de procédés industriels, une partie de l’énergie entrante est dissipée sous forme de chaleur.
Le rendement de tout procédé industriel est donc inférieur à 1 : il faut plus d’énergie à l’entrée qu’on en récupère de façon utile à la sortie.
Le projet Hynovera produirait en phase 1 :
- 16 000 tonnes de kérosène renouvelable
- 16 000 tonnes de diesel renouvelable
- 9 000 tonnes de naphta
Ces produits contiennent 485 300 MWh d’énergie.
Pour les produire, le procédé a besoin de 160 000 tonnes de bois certifié durable et 700 000 MWh d’électricité (pour l’hydrogène et l’oxygène) prise sur le réseau électrique via un contrat d’approvisionnement avec un fournisseur d’énergie renouvelable. Le bois contenant 3,5MWh/t, on en déduit que l’énergie nécessaire est de :
700 000 + 3,5 x 160 000 = 1 260 000 MWh
Le rendement global est donc de 38 %.
52. Avis (carte T) – 20 octobre – AA, Gréasque
Alors que la SCP dit ne pas pouvoir répondre à la demande d’eau domestique (cf cet été), comment peut-elle vous fournir chaque jour l’équivalent de la consommation en eau de Gardanne.
De plus, employer 500 millions pour ne créer qu’autant d’emplois ? à la centrale, c’est ridicule !
Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.
Les emplois directs et indirects sont estimés à environ 210 personnes par an en phase d’exploitation, et environ à 1100 sur 3 ans durant la phase de construction.
51. Question – 20 octobre – SN, Gardanne
Bonjour,
Vous allez créer des entrepôts pour stocker le kérosène, Diesel et Méthanol.
D’après votre documentation ce sont des carburants renouvelables à destination des aéroports et ports de la région.
Comment allez-vous transférer ces carburants afin de réduire l’impact carbone, par train, pipeline ?
A ce jour le projet HYNOVERA est dimensionné pour transporter les produits par camions, ce qui représenterait environ 40 camions par jour. Le trafic routier (PL et VL) sur la zone est, selon une étude de 2017, de 5 000 à 20 000 véhicules/jour.
Par ailleurs, une étude est en cours pour utiliser le train comme moyen de transport en lieu et place des camions afin de réduire le trafic et l’empreinte carbone. Cette solution est possible car un essai d’utilisation de la voie de chemin de fer concluant a été effectué le 28 septembre dernier sur le site de la centrale de Provence.
Une étude quant à l’utilisation du pipeline pourrait être faite sous réserve d’abord d’en estimer la faisabilité en termes de risques sanitaires, de coûts et d’autorisations.
50. Question – 19 octobre – JT, Bouches du Rhône
La déclaration Icpe et le classement en Seveso , impliquent de nombreuses études de risques et la mise en place de moyens de mesures , de surveillances et de maîtrise. Ils garantissent une exploitation en toute sécurité pour les acteurs de la société et son environnement !
Merci de votre contribution
49. Question – 19 octobre, CF, Meyreuil
Dans la Provence d’aujourd’hui le volume de prélèvement en bois dans le 13 est de 13 000m3, dans le pays d’Aix de 4000m3. Comment assurer votre consommation qd on entend dire que vous consommerez 13 000m3/ jour ?
Pour l’eau avec le changement climatique la ressource va se faire de plus en plus rare. Vous dites que votre prélèvement sera de 0,35 ou 0, 25 de 25 pour cent de l’eau du canal. C’est donc à minima 1/ 40 ème de la ressource c’est beaucoup pour un seul opérateur privé ?
Enfin pour la pollution vous allez faire tourner 150 camions (19 tonnes) jour et à ma connaissance il ne sont pas électriques à combien évaluez-vous l’augmentation de la pollution au Co2 et particules fines déjà très forte des que l’on franchit le Montaiguet. Nous faisons des relevés que nous envoyons à la Métropole avec des compteurs Diams. Ils sont très parlants.
Cordialement
Les chiffres dont vous disposez sont très exagérés : Hynovera consommera 500 tonne de bois/jour en phase 1, et 750 tonnes/jour en phase 2 soit, en fonction de la densité de bois qui est en moyenne de 0,5 tonne par m3, environ 1000 à 1500 m3 par an.
Comme nous vous l’avons précisé précédemment, le projet Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35% des 4% de prélèvements que réalise annuellement le Canal de Provence dans les réserves de Durance/Verdon. Le prélèvement d’Hynovera représenterait donc 0,014% de la ressource.
48. Question – 19 octobre – AR, France
On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10). Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Pour produire ses carburants, Hynovera utiliserait du bois, énergie considérée comme « carbone neutre » puisque si l’on considère tout son cycle de vie, de la germination jusqu’à la décomposition totale du bois mort, l’arbre absorbe autant de CO2 qu’il en rejette. Les carburants renouvelables doivent démontrer leur caractère renouvelable grâce à un système de certification qui garantit la durabilité des matières premières utilisées. Concernant le bois, les prélèvements du projet Hynovera seraient sur la partie en croissance de la forêt, sur des parcelles certifiées durables et traçables, garantissant la croissance des arbres et donc leur capacité d’absorption du CO2 relâché. Les autres matières premières seraient l’eau et l’électricité renouvelable.
Les politiques publiques encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.
47. Question – 19 octobre – SL, Meyreuil
J’entends différents avis concernant l’hydrogène, mais ce qui me fait peur, c’est l’explosion. Pouvez-vous me donner + d’explications SVP ?
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Le stockage de l’hydrogène sur le site serait inférieur à 1 tonne. Ce qui ne nécessite pas de demande d’autorisation (rubrique 4715 de l’INERIS).
Par ailleurs, le principal risque quant à l’utilisation d’hydrogène est sa plage d’inflammabilité, qui est importante : le risque principal qui doit être contenu et analysé est donc l’incendie.
Pour cela différentes mesures sont prises, parmi lesquelles :
- vêtements, équipements et zone ATEX
- isolation électrique très stricte
- isolation par des vannes de sectionnement de toutes les tuyauteries d’hydrogène afin de limiter les fuites.
L’hydrogène n’est pas une substance qui explose. Le risque d’explosion est moindre que celui d’incendie. Il survient lorsque le mélange air et hydrogène est confiné. Pour cela, une étude de danger est réalisée et met en avant tous les scénarios possibles afin de mettre en place des mesures de maitrise des risques, telles que, en supplément de celles évoquées ci-dessus :
- détection de fuites (par des capteurs et instruments)
- détection du taux d’oxygène
46. Question – 19 octobre – MG, Meyreuil
Bonjour,
Je souhaite signifier mon refus absolu de voir un tel projet sur la commune de Meyreuil. Le site prévu est bien trop proche du centre de la commune, des installations sportives, des écoles. Il est dit qu’il y aura des préconisations de faite aux transporteurs pour qu’il s n’empreintent pas la route du stade mais il est évident que ça ne sera pas respecté, pourquoi les conducteurs iraient ils faire un détour. Les habitations vont subir de nombreuses nuisances odeur/bruit, il est indiqué 60db la nuit, à partir de 65db on préconise des protections en milieu professionnel, va-t-on demandé aux riverains de porter des protections chez eux ? Et en cas d’accident, les risques vont non pas s’additionner mais se potentialiser tout cela à moins d’un kilomètre des crèches/maternelle/élémentaire. Il va y avoir du stockage de carburant comment peut on imaginer cela en pleine Zone urbaine.
Aucune information n’a pu être donnée sur les risques, c’est à se demander à quoi sert une réunion d’information sur les risques si les études ne sont pas faites en amont. C’est un simulacre d’information. Pourquoi ne pas distribuer les enveloppes T ds toutes les boîtes aux lettres afin de donner réellement une chance aux habitants de s’exprimer, vous rendez volontairement le processus d’expression compliqué. Toutes les habitants âgés ou non à l’aise avec l’outil informatique ne s’exprimeront pas et ça arrange bien hynovera.
Concernant les risques potentiels :
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Les études de danger prendront en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’1km d’un site Seveso (source Le Monde du 3.08.22 : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/08/03/ou-sont-situes-les-1-300-sites-seveso-en-france-et-quels-sont-les-risques_6137057_4355770.html)
Concernant les impacts :
– Odeurs : La biomasse serait manutentionnée, transférée et stockée dans des équipements et bâtiments fermés/ confinés limitant les odeurs « de bois » à ces installations.
Les stockages de carburants (réservoirs) seraient fermés et les émissions atmosphériques aux évents canalisées et renvoyées dans le procédé ou traitées.
Les autres unités procédés d’Hynovera n’émettraient pas d’odeurs puisque les émissions atmosphériques seraient toutes canalisées, filtrées et traitées avant rejet (en conformité avec l’arrêté du 02/02/98 modifié par l’arrêté du 28/02/22 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement – ICPE).
Une étude odeur pourrait être réalisée lors de la mise en fonctionnement des installations pour valider les dispositions mises en place.
– Bruits : Le bruit serait limité de 7 à 22h en limite de propriété à 70dB(A) et la nuit de 22h à 7h à 60dB(A). Une étude et des suivis de mesures seraient par ailleurs mis en place pour l’exploitation des unités de production afin de garantir que la réglementation serait respectée. Il ne serait pas nécessaire pour les riverains de porter des protections.
Le choix des équipements serait ceux présentant les niveaux de bruit les plus faibles en accord avec la réglementation. Par ailleurs, il serait envisagé les mesures suivantes afin de réduire encore plus les impacts sonores :
– Capotage des équipements
– Equipements les plus bruyants prévus dans un bâtiment dimensionné pour limiter le bruit à l’extérieur
– Choix dans l’implantation sur le site des équipements bruyants
Par ailleurs, les modalités de la concertation ont été élaborées avec les garants nommés par la CNDP et validées par la CNDP. Dans le cas d’Hynovera il s’agit de présenter l’opportunité du projet et ses impacts. La temporalité de la concertation dans la vie du projet permet de présenter les éléments avant les études, et des éléments obtenus des études détaillées pendant la concertation, afin que la concertation puisse si nécessaire faire évoluer le projet, la concertation permettant au public d’émettre avis et questions.
Concernant les cartes T, cette modalité n’a pas été retenue par plusieurs acteurs et responsables du territoire. Ce qui a été acté, validé par la CNDP, c’est que les cartes T soient disponibles dans les lieux d’exposition (mairies, médiathèques), distribuées pendant les concertations mobiles et lors des réunions de concertation.
Le public rencontré lors de chacun de ces rendez-vous a pu s’exprimer: lors des sessions de réunions publiques, toutes les questions ont été prises, le site compte de nombreux questions et avis, et quelques cartes T ont été retranscrites sur le site ou même en réponse par voie postale directement.
45. Question – 19 octobre – MS, Bouches du Rhône
Quid de l’hydrogène vert pour la filière aéronautique ? Partenariat ? Avec Airbus à quelques kilomètres ça aurait du sens non ?
L’hydrogène vert est une des solutions d’avenir pour décarboner totalement le secteur aérien.
Cependant, à ce jour, les solutions techniques ne sont pas développées ou pas matures.
C’est pourquoi Hynovera se concentrait sur l’usage de l’hydrogène produit localement pour produire du kérosène renouvelable qui, lui, peut être utilisé directement aujourd’hui dans les avions et les hélicoptères.
Bien évidemment, Hynovera serait un partenaire privilégié d’Airbus pour fournir directement de l’hydrogène. Des discussions sont en cours pour le kérosène renouvelable.
44. Question – 19 octobre – RM, Bouches du Rhône
Pourquoi ne pas avoir choisi de proposer de l’hydrogène vert pour les bus et les voitures ? Ce serait bien, non ?
HY2GEN a choisi de proposer, via son projet Hynovera, des carburants renouvelables à destination des secteurs aérien et maritime, parce que ce besoin s’inscrit dans les politiques publiques européennes et françaises de décarbonation. Cela correspond également au cadre défini par le Pacte pour la transition écologique et industrielle de Gardanne Meyreuil.
L’hydrogène est une alternative décarbonée pour les bus et les voitures également. Cependant, le déploiement de ces usages est encore lent car une infrastructure doit se mettre en place. Alors, Hynovera pourrait leur dédier une partie de sa production d’hydrogène.
43. Question – 19 octobre – BF, Aix en Provence
Madame, Monsieur,
J’ai participé en tant qu’expert à une réunion publique à Meyreuil le 4/10.
J’ai été surpris de l’absence quasi complète de mention du changement climatique dans le plan d’approvisionnement de la centrale Hynovera et de reconstitution de la forêt. Les volumes prélevés et reconstituées doivent évidemment le considérer, la forêt provençale et voisine risquant fortement d’avoir un rendement en volume plus faible à mesure que les années passent et deviennent plus chaudes et sèches en été. La norme PEFC ne prend pas cet aspect des choses en compte.
J’ai été aussi surpris de constater que l’approvisionnement viendrait en priorité de zones dites « difficiles d’accès », qui sont largement majoritaires en PACA. Néanmoins, ces zones sont fragiles, tout en étant riches en écosystèmes originaux. Elles ont souvent été l’enjeu d’une politique de boisement volontariste depuis 1860 et tout au long du 20ème siècle du fait de leur rôle dans la protection contre l’érosion, les risques gravitaires, les avalanches et coulées de boues et l’économie de l’eau. Il me semble donc une bien mauvaise idée de vouloir exploiter ces forêts alors que des enjeux majeurs de gestion forestière, notamment dans le cadre de la lutte contre l’incendie, sont à régler en périphérie des villes et villages en zone côtière et dans les étages bioclimatiques chauds et secs. Exploiter ces forêts très inflammables, dans un cadre de gestion harmonieuse (par exemple silvo-pastorale) et de protection des populations humaines, me paraît une idée bien plus séduisante et légitime.
Avec mes cordiales salutations,
Bruno Fady
Pour un projet tel qu’Hynovera, l’approvisionnement en matières premières telles que la biomasse, l’eau ou l’électricité, doit être considéré pour la durée de vie du projet – soit plusieurs décennies.
La prise en compte du changement climatique fait évidemment partie des critères principaux dans nos cahiers des charges puisque la durabilité et la traçabilité de l’approvisionnement biomasse font partie intégrante du processus de certification que Hynovera mettrait en place.
Il n’a pas été dit par le Maitre d’Ouvrage que l’approvisionnement en biomasse viendrait ‘en priorité’ de zones difficiles d’accès mais que ces zones représentaient un gisement potentiel intéressant et exploitable pour Hynovera.
Hynovera mettrait en place une équipe dédiée à l’approvisionnement en biomasse et à l’accompagnement des exploitants. Celle-ci va évaluer toutes les sources de biomasse exploitable selon un prisme de durabilité et de traçabilité avec les exploitants et les autorités en charge de la forêt. Le plan d’approvisionnement sera finalisé pendant la phase d’avant projet détaillé.
42. Question – 19 octobre – OB, Gardanne
Aujourd’hui, nos entreprises dans leur politique RSE prennent en compte les risques psycho-sociaux.
Un exemple concret, c’est la gestion du stress au travail qui peut avoir un impact sur la santé du salarié. Ce n’est pas seulement l’environnement technique mais les conditions de bien-être au travail.
Dans le cas de votre projet Hynovera, vous allez créer des risques de nature différentes pour les citoyens-riverains en y ajoutant des citernes de gaz ayant un risque d’explosion et des réservoirs de carburants ayant un risque incendie.
A ce jour, le législateur fait référence à des risques technologiques sur la vulnérabilité de l’habitat existant dans son approche SEVESO mais la pression citoyenne le fera évoluer.
On saura quantifier l’augmentation des risques psycho-sociaux auprès des riverains lors de la création d’un nouveau projet : une évaluation des risques psycho-sociaux avant la construction sera faite sur les citoyens-riverains pour définir le point 0 et la même enquête sera faite les années qui suivent. Cela permettra de quantifier l’impact d’un nouveau facteur psycho-sociaux dans l’environnement de vie des citoyens riverains.
Ma question : Hy2gen a un projet de carburant vert sur l’ancien aérodrome de Cottbus-Drewitz, c’est-à-dire sans proximité avec l’habitat dense d’une population urbaine, pourquoi le maitre d’ouvrage n’a pas été attentif à l’implantation de son usine en France loin d’un habitat dense de la population urbaine ? Est-ce une discrimination de traitement ?
Voici le lien qui décrit son projet en Allemagne : https://teknomers.com/fr/voici-comment-fonctionne-lusine-dhydrogene-vert/
Voici le lien google pour identifier l’ancien aérodrome de Cottbus-Drewitz : https://goo.gl/maps/jMBopoyBkSUyMNsw5
Hy2gen porte une attente toute particulière au bien-être de ses employés et prend en compte dans sa politique RSE la gestion des risques psycho-sociaux internes.
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
De ce fait, nous portons aussi une attention particulière à ne pas impacter les riverains de nos projets.
Nous prenons note de vos souhaits de faire évoluer la législation relative au processus d’autorisation environnementale des projets et suivrons avec attention l’avancement d’une éventuelle évolution que nous prendrions alors évidemment en compte dans la conception de nos projets.
Hy2gen développe des projets similaires à Hynovera dans d’autres pays, dont l’Allemagne dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre des secteurs les plus émissifs et pour lesquels il n’existe pas d’autre solution à court terme qu’un usage de carburants renouvelables.
Pour chaque projet, Hy2gen suit un cahier des charges pour la sélection des sites potentiels :
- S’inscrire dans une vision politique nationale et régionale de décarbonation et de développement des énergie renouvelables
- Développer des projets à proximité des usages
- Disponibilité des moyens logistiques
- S’appuyer sur une économie locale/circulaire
- Respect du principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et disponibilité foncière pour un projet industriel
- Disponibilité des matières premières
Le site sélectionné en Allemagne, qui consiste en la transformation d’un ancien aéroport en zone d’activité industrielle avec développement de production d’énergies renouvelables à proximité, répond à tous ces critères. Nous avons fait de même en France en comparant d’autres sites à celui de Gardanne-Meyreuil, sans parvenir à en identifier qui répondait à tous nos critères.
La proximité avec la population est un point pris en compte dans la faisabilité de chaque projet sachant que la réglementation impose la prise en compte des impacts sur l’environnement et la population et leur maîtrise, mais aussi que les risques associés à l’activité industrielle développée soient maîtrisés. Le projet Hynovera mettrait en place les moyens nécessaires pour circonscrire les risques potentiels au sein du périmètre du projet.
41. Avis – 19 octobre – PM, Meyreuil
Aberration économique, écologique sans compter les risques pour la population. Le site doit être utilisé de façon plus respectueuse de la population et de l environnement.
40. Avis – 19 octobre – LC, Bouc-Bel-Air
Bonjour,
Je trouve qu’il y a dans les réunions publiques trop de personnes qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel et ne laissent pas la parole aux autres.
Facile quand on est retraité de dire qu’on se fiche des créations d’emplois près de chez soi ! Personnellement, je serai contente si mes enfants trouvent du travail près de la maison.
Bonne chance à Hynovera !
Merci de vos encouragements ! Si le projet se poursuit, Hynovera serait opérationnel à partir de 2027, avec des recrutements prévus à partir de 2026 :
500 à 1 000 emplois seraient générés pendant la phase de construction, de 2024 à 2027.
Après la mise en opération, 200 emplois directs et indirects au total, dont environ 50 emplois directs, essentiellement techniques (techniciens, ingénieurs), mais aussi des fonctions support, seraient à pourvoir.
Hynovera serait également à l’origine de la création de 150 emplois indirects (filière bois, transport, restauration, etc.). Plus d’informations lors de la réunion du 20 octobre !
39. Question – 19 octobre – ML V, Bouches du Rhône
Bonjour,
J’ai assisté aux réunions, mais j’ai du mal à me faire un avis parce qu’il y a tout et son contraire ! Chaque argument est démonté par des riverains opposés au projet, qui ne prennent pas la peine d’assister au déroulé complet de la réunion pour connaître les tenants et aboutissants du projet.
Qui sait qui a tort, qui a raison ? Je n’ose pas m’exprimer en réunion parce que le ton est très agressif. Et finalement, je ne sais si ça pollue ou pas, Hynovera…
Un point de vocabulaire pour commencer, on ne parle de pollution (visuelle, sonore, olfactive…) que lorsque le cadre réglementaire n’est pas respecté. Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. Ensuite, comme nous l’avons expliqué, la concertation doit se faire le plus en amont possible du projet afin de permettre au public de s’exprimer et donner son avis et de le prendre en compte pour finaliser le projet.
38. Question – 18 octobre – OB, Gardanne
Un amendement sousmis au parlement européen le 14 septembre 2022, dans le cadre de la révision de la directive RED2 sur les énergies renouvelables vise à banir les bûches, plaquettes de bois, issus des déchets – branches, arbres, éclaircis -de l’exploitation des forêts.
Cette modification rendra de facto la production d’Hynovera non compatible avec une énergie renouvelable.
Pouvez-vous faire le point avec le maître d’ouvrage et nous répondre lors de la réunion du jeudi 20 octobre.
Merci.
Cette question avait déjà été posée lors de la réunion du 4 octobre et Christian Wawrzyniak de la DRAAF PACA y avait répondu (cf verbatim).
En résumé, un amendement a été proposé en septembre au Parlement Européen, qui irait jusqu’à interdire l’utilisation de biomasse primaire pour la transformer en énergie. Cela voudrait dire que les plaquettes forestières ne pourraient plus être utilisées en combustion par les chaufferies bois, par exemple. Hynovera, qui utiliserait de la biomasse pour la transformer en carburants renouvelables, n’est a priori pas concerné, mais le maître d’ouvrage, HY2GEN, suit avec attention le sujet.
37. Avis – 18 octobre – EM, Meyreuil
Projet dont l’impact environnemental a été sous estimé ou ignoré volontairement.
Usine très polluante avec une torchère !!
Risque d’incendie ou d’explosion trop près des zones urbanisées.
Concernant l’impact environnemental du projet Hynovera, un point zéro environnemental doit être fait au préalable et les impacts/rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières (bois, eau, électricité) et des procédés (gazéification et non combustion du bois) du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
Vous évoquez la pollution : or, de par la nature renouvelable des matières premières (bois, eau, électricité) et des procédés (gazéification et non combustion du bois) du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis. La torchère serait un organe de sécurité dans le projet Hynovera et n’est pas comparable à une torchère de site pétrochimique. Elle ne fonctionnerait pas en permanence mais uniquement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait donc n’être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), son utilisation ne serait que de 2/3 heures maximum.
Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène, donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne génèrerait aucune substance nocive car les carburants de synthèse Hynovera ne contiendraient aucune des substances nocives qu’on retrouve habituellement dans les produits pétrochimiques.
Enfin, comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
36. Avis – 18 octobre – JCM, Gardanne
Cela va sûrement me valoir quelques réprobations, mais je vais me permettre de dire « sans filtre » ce que la plupart des associatifs pensent des démarches officielles d’enfumage, qui leurs sont périodiquement infligées et le de la concertation Hynovera.
Au vue d’une longue expérience il ressort que le but crypté des « concertations » et autres « enquêtes publiques » est d’offrir aux citoyens le moyen de se défouler, dans un cadre légal, au cours d’un simulacre de démocratie plus ou moins scénarisé.
Dans de rares cas, ces consultations peuvent donner l’illusion d’une influence réelle : quand la décision négative était déjà virtuellement acquise sur un sujet totalement défaillant.
On peut espérer que le projet Hynoreva sera de ceux-ci !
En effet, comment est-il possible d’imaginer l’implantation d’une telle raffinerie expérimentale, traitant des volumes importants de produits inflammables et explosibles, en milieu urbain après les drames de Lubrizol et d’AZF ?
Comment les promoteurs d’Hynovera peuvent-ils revendiquer une classification « ‘Seveso bas » alors que, durant la réunion de concertation du 11 octobre 2022, ils n’ont cessé de dire que le projet en était à son début et que les données demandées pasr l’assistance n’étaient pas définies (Distance aux habitations, distance entre cuves, volumes traités et stockés etc …)
Dans ces conditions qu’est-ce qui justifie la prétendue classification « Seveso bas » ?
Comment est-il possible que sur le site internet, dit de « concertation », on ne trouve pas une seule fois les termes : santé, pollution, sanitaire, nuisance ….. ni riverains !
Et une unique fois « danger « , sans commentaires, dans le titre d’une réunion
Tout cela discrédite un projet industriel fort intéressant en lui-même, mais dont la localisation, inadmissible, est évidemment liée aux attraits du site et à la réputation de tolérance des Gardannais aux nuisances industrielles, mais surtout à l’effet d’aubaine des fortes subventions d’argent public qui y sont attachées
Vu le vent de colère exprimé par les participants aux réunions, le résultat de la concertation ne fait aucun doute mais la question essentielle reste :
« Combien vont peser la santé et la sécurité de quelques milliers de personnes face aux intérêts privés ? »
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Un point zéro de l’atmosphère sur le site doit être fait au préalable et les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières (bois, eau, électricité) et des procédés (gazéification, et non combustion du bois) du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
La législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020 :
La classification ICPE impose de répertorier toutes les substances qui se trouvent sur un site industriel. En fonction de la quantité présente de ces substances, le site est classé SEVESO, bas ou haut.
Les principales matières qui relèvent d’une étude détaillée de dangers sont le kérosène, le diesel, le naphta, l’hydrogène, l’oxygène et le méthanol. La quantité qui serait la plus dimensionnante à ce jour serait le méthanol ( >500 t). En conséquence le site serait classé SEVESO seuil bas. Pour plus d’informations, vous pouvez vous référer à la rubrique 4722 AIDA de l’INERIS.
De plus, comme expliqué lors de la réunion du 11 Octobre, les premières études doivent définir une implantation qui permettrait que les zones de dangers correspondants à ces substances soient circonscrites à l’intérieur de l’usine. Cela implique d’étudier plusieurs scénarios possibles.
Pour plus d’informations :
https://aida.ineris.fr/reglementation/4722-methanol-numero-cas-67-56-1
https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/2021-10/BrochureNom_v52public.pdf
Les modalités de la concertation (dont font partie le dossier concertation et le site internet auxquels vous vous référez) ont été validées par la Commission Nationale du Débat Public et les deux garants qu’elle a nommés. La concertation est menée pour prendre l’avis et écouter les attentes du public.
Comme expliqué plus haut, la santé et la sécurité des riverains seraient préservées :
- le projet n’émettrait pas de substance nocive
- tout risque serait circonscrit au périmètre du projet
35. Avis – 18 octobre – JG, Meyreuil
Je trouve que notre territoire est surpeuplé, la circulation est perturbée en permanence, le moindre espace est exploité par les constructeurs immobiliers, Rajouter à cela un complexe industriel dangereux pour la population et l’environnement (risques d’explosions des cuves, rejet dans l’atmosphère de fumées polluantes), et accroissement de la population (avec les créations d’emploi d’un tel projet) ce n’est pas envisageable pour notre territoire déjà saturé !!
il existe en FRANCE, des régions moins peuplées, moins envahies que la nôtre, où demeurent encore des espaces inhabités et où l’implantation d’un tel site serait peut-être mieux adaptée.
A part cela, je trouve ce projet innovant de par son concept pour la production et la fabrication d’énergies non polluantes pour l’avenir et le devenir de notre planète.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
34. Avis – 17 octobre – CF, Meyreuil
Je ne pense pas que l’eau et le bois que vous allez consommer pour la fabrication de vos différents combustibles puissent être considérés aujourd’hui comme des énergies renouvelables. Le bois implique forcément la destruction d’un milieu avec sa faune et sa flore. L’eau du canal de Provence qui va être utilisée en quantité astronomique dépend de l’état des glaciers et des rivières alpines tous étant menacés par le réchauffement climatique. Votre projet est prédateur et aucunement » durable ».
Comme cela a été démontré lors de la réunion publique du 4/10, la forêt est en croissance en France et en PACA. Le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de la quantité exploitable. Le projet Hynovera s’approvisionnerait uniquement en biomasse certifiée durable et traçable, assurant ainsi la vitalité des parcelles où elle se fournirait et permettant à la forêt de continuer à croître et à capter du CO2.
Nous vous engageons à consulter le Programme Régional Forêt Bois (PRFB)
Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau via la Société Canal de Provence, qui prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon. Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements.
33. Avis – 17 octobre – CB, Gardanne
Bonjour,
Je suis fermement contre ce projet.
Cordialement
Merci de votre avis.
32 – Avis – 17 octobre – CC, Gardanne
Nous ne voulons pas d un tel projet qui impacterait fortement notre quotidien et surtout notre santé.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
31 – Avis – 17 octobre – FT, Meyreuil
Je trouve ça scandaleux que les populations ne soient pas averties des réunions de la concertation et que les maires acceptent cette situation alors que ça met à mal la sécurité et la santé des résidents.
Les modalités d’information ont été élaborées avec les garants nommés par la CNDP et ont été jugées valables et suffisantes par la CNDP, elles comprennent :
- Une conférence de presse : organisée le 7 septembre, elle a réuni une douzaine de journalistes de la presse locale, de la presse spécialisée et de correspondants de la presse nationale, dans les locaux de la mairie de Meyreuil. Voici un extrait des articles parus à la suite de cette conférence de presse.
- Des concertations mobiles : Les concertations mobiles ont pour objectif de permettre d’informer et de faire participer des publics n’ayant pas forcément l’information, le temps ou l’autonomie pour se déplacer dans les lieux de permanence ou lors des réunions grand public ou ateliers thématiques. Vous pourrez retrouver les actions menées et le public rencontré
- Des expositions : Les expositions sont organisées afin d’informer sur la concertation, les enjeux d’Hynovera et la CNDP. Elles seront composées de panneaux descriptifs du projet, de son environnement, des enjeux, comme de la pédagogie quant à la concertation et à son calendrier de déploiement. Des dossiers de concertation, des synthèses ainsi que des cartes T seront également disponibles. Ces expositions se tiendront du 7 septembre au 21 novembre 2022 dans les communes de : Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
- Une mise à disposition des documents de la concertation et des cartes T de participation : Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Fuveau : Hall de la mairie – 26 boulevard Emile Loubet,
Bouc-Bel-Air : Hall de la mairie – rue de l’Hôtel de ville,
Luynes : mairie,
Pont de l’arc : mairie - Des affiches dans les cinq communes du dispositif : Dans les communes de Meyreuil, Gardanne, Fuveau, Bouc-Bel-Air et Aix-en-Provence, une centaine d’affiches seront installées dans les espaces publics gérés par les communes entre le 26 août et le 21 novembre 2022. Ces affiches au format A3 reprennent le calendrier de la concertation. En cas de modification de date, d’horaire, de lieu ou de thème, une nouvelle publication sera installée dans tous les espaces dédiés. Près de 100 espaces d’affichages municipaux sont mis à la disposition de l’information du public.
- Des relais sur les pages Facebook des mairies et leurs applications spécifiques pour réseaux sociaux de communication : Meyreuil / Gardanne /Fuveau / Bouc-Bel-Air
Concernant les tracts en boîtes aux lettres, cela ne nous a pas été autorisé par les communes, et sincèrement nous ne souhaitions pas utiliser cette communication que nous jugions au moment de la préparation comme trop envahissante pour la population.
Enfin, à l’utilisation de format papier nous préférons la dématérialisation via l’utilisation des supports déjà existants ou digitaux : affichage public, magazines des communes, réseaux sociaux, et aussi la rencontre et discussion sur des lieux de passage : marchés, associations d’entreprises, relais par les établissements scolaires (lycées, écoles supérieures).
Mis à part l’affichage légal (affiches jaunes présentes dans les 5 mairies) ce dispositif reste au bon vouloir de chacun. Cela peut expliquer quelques manques, voire quelques transformations de l’information transmise au départ.
30 – Avis – 17 octobre – KA, Gardanne
Je suis contre la mise en place de se projet dans ma ville.
C’est danger pour les habitants et pour nous enfants.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
29. Avis – 16 octobre – AG – Meyreuil
Je trouve le projet Hynovera une aberration écologique. En effet, premièrement faire une usine SEVESO au pied des habitations, des écoles, des commerces et du stade relève soit de l’inconcience, soit du mépris de la population. Les Bouches-du-Rhône ne disposent pas de suffisamment de forêts pour un abattage aussi intensif que nécessiterait votre raffinerie, alors comment fournir, une fois que le quota d’arbres atteint ? Par bateau du Canada ou du Brésil, notre poumon mondial, déjà fortement impacté par la déforestation intensif ?
Puis, qui pourra nous garantir qu’il y aura suffisamment d’eau dans les années à venir ? On nous a demandé de restreindre les lavages autos et arrosage des arbustes durant cet été caniculaire et on prédit des années identiques, voir encore pire !! Il faudra trouver d’autres solutions qu’Hynovera. Je ne suis pas contre le progrès mais implanter une usine SEVESO en pleine ville ? Vous avez oublié les promesses après la catastrophe d’AZF ?
De tout ces faits, je suis contre l’implantation d’Hynovera, ce n’est que du bon sens…
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Un point zéro de l’atmosphère sur le site doit être fait au préalable et les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières (bois, eau, électricité) et des procédés (gazéification et non combustion du bois) du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
Comme cela a été démontré lors de la réunion publique du 4/10, la forêt est en croissance en France et en PACA. Le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de la quantité exploitable. Le projet Hynovera s’approvisionnerait uniquement en biomasse certifiée durable et traçable, assurant ainsi la vitalité des parcelles où elle se fournirait et permettant à la forêt de continuer à croitre et à capter du CO2. Nous vous engageons à consulter le Plan Régional Forêt Bois (PRFB)
– Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui prélève annuellement 4% des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35% de ces prélèvements.
Enfin, la législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020
28. Question – 16 octobre – CB – Meyreuil
Bonjour.
Je suis très inquiète face à ce projet qui visiblement a été acté dans la plus grande discrétion avant la mise en place de réunions d’information et non de concertation où beaucoup de notions nous sont cachées.
Ce projet pose de réels problèmes d’un point de vue sanitaire notamment. La proximité de de crèches, d’écoles et d’habitations ainsi que de locaux professionnels mettent en danger direct des milliers de personnes qui seront exposées a des particules nocifs en grande concentration.
D’ailleurs, il serait bien que dès bilans d impact sanitaire préalables aux travaux soient communiqués à toutes les personnes se situant dans un périmètre de moins de 5 km ( bilan d’impact réalisé par 3 cabinet homologués et différents afin d éviter justement les ententes). D’un point de vu écologique ce projet pose aussi une réelle question morale et éthique.
Et ne parlons pas des risques en cas de souci dans cette raffinerie. L’impact sur la modification de la zone pour les structures et habitations proches. Rappelant qu’en 2018 le projet était la destruction du site avec conservation de la plus haute cheminée pour des soucis de mémoire et une réhabilitation du site en « quartier » professionnel.
Quand on voit les impacts qu’à fos sur ses habitants, sur l’environnement … je ne comprends pas qu’un site tel que celui ci, avec nos connaissances actuelles, soit réfléchi et acté à si grande proximité de milliers de personnes.
Les populations autour doivent normalement toujours être concertée en amont surtout quand les risques et impacts sont si forts sur leur santé tout d’abord, sur leur cadre de vie, sur leur environnement direct mais aussi sur les divers impacts que peut avoir le projet : risques d’incidents majeurs, dévaluation des biens … à l’aire des éco quartiers, des initiatives écologiques, des initiatives de santé, ce projet est une aberration et une honte surtout passer sous la table ainsi.
Je suis bien évidemment contre car très inquiète des répercussions de santé, d hygiène, écologiques, de risques ….
Je vous remercie de prendre acte de ces propos et de bien vouloir me transmettre un dossier complet sur toutes les études préalables et obligatoires réalisées, sans aucune trace de confidentialité.
Vous remerciant par avance de votre attention
Très belle journée
Camille
La vie d’un projet est longue.
1/la conception : à ce stade, le projet n’est connu que du maître d’ouvrage.
2/la proposition au territoire : ici, passage en commission industrie du Pacte de territoire.
3/la concertation : ce que nous faisons, très en amont du projet.
4/les études / autorisations et permis : parallèles à la concertation pour certaines pré-études, puis le projet est soumis aux services de l’Etat pour être réglementairement validé. L’information du public continue tout le long des démarches.
5/ si les autorisations sont données : construction et mise en exploitation.
Les études qui seront menées si le projet était mené à son terme seraient principalement les suivantes :
1/ Les études détaillées d’ingénierie
2/ Les études nécessaires à la constitution du dossier de demande d’exploitation qui seront rendues publiques et à disposition lors de l’enquête publique pendant l’instruction du dossier de demande d’autorisation :
- étude d’impact avec état initial prenant en compte l’environnement physique, naturel, forestier, paysager et patrimonial, humain, cadre de vie et nuisances, projets existants et connexes, interactions entre les différents milieux.
- études et modélisation sur les rejets, déchets, environnement olfactif, sonore, lumineux, plan de circulation, paysager, architecturaux.
- études des meilleures techniques disponibles (MTD)
- études de dangers et risques.
- Plan opérationnel d’intervention (POI) & et Plan de Prévention Interne (PPI)
Les modalités d’informations ont été jugées valables et suffisantes par la CNDP, elles comprennent :
Une conférence de presse
La conférence de presse du 7 septembre a réuni une douzaine de journalistes de la presse locale, de la presse spécialisée et de correspondants de la presse nationale, dans les locaux de la mairie de Meyreuil. Voici un extrait des articles parus à la suite de cette conférence de presse :
https://concertation.hynovera.fr/2022/09/09/plusieurs-parutions-presse-a-la-suite-de-la-conference-du-7-septembre/
Des concertations mobiles
Les concertations mobiles ont pour objectif de permettre d’informer et de faire participer des publics n’ayant pas forcément l’information, le temps ou l’autonomie pour se déplacer dans les lieux de permanence ou lors des réunions grand public ou ateliers thématiques.
Vous pourrez retrouver les actions menées et le public rencontré sous ce lien :
https://concertation.hynovera.fr/actualites/
Des expositions
Les expositions sont organisées afin d’informer sur la concertation, les enjeux d’Hynovera et la CNDP. Elles seront composées de panneaux descriptifs du projet, de son environnement, des enjeux, comme de la pédagogie quant à la concertation et à son calendrier de déploiement. Des dossiers de concertation, des synthèses ainsi que des cartes T seront également disponibles. Ces expositions se tiendront du 7 septembre au 21 novembre 2022 dans les communes de :Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
Une mise à disposition des documents de la concertation et des cartes T de participation :
Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Fuveau : Hall de la mairie – 26 boulevard Emile Loubet, Bouc-Bel-Air : Hall de la mairie – rue de l’Hôtel de ville, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
Des affiches dans les cinq communes du dispositif
Dans les communes de Meyreuil, Gardanne, Fuveau, Bouc-Bel-Air et Aix-en-Provence, une centaine d’affiches seront installées dans les espaces publics gérés par les communes entre le 26 août et le 21 novembre 2022.
Ces affiches au format A3 reprennent le calendrier de la concertation. En cas de modification de date, d’horaire, de lieu ou de thème, une nouvelle publication sera installée dans tous les espaces dédiés.
Près de 100 espaces d’affichages municipaux sont mis à la disposition de l’information du public.
Des relais sur le Facebook des mairies et leurs applications spécifiques pour réseaux sociaux de communication : Meyreuil / Gardanne /Fuveau / Bouc-Bel-Air
Par ailleurs, comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Un point zéro de l’atmosphère sur le site doit être fait au préalable et les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières (bois, eau, électricité) et des procédés (gazéification, et non combustion du bois) du projet Hynovera, aucun effluent nocif au territoire ne serait émis.
En 2018, l’Etat a imposé la fermeture des tranches charbon aux industriels privés exploitant ces sites et les parties prenantes ont signé un Pacte de Territoire pour le reconversion industrielle du site de la centrale, orientée vers la transition énergétique. Il n’a pas été décidé sa destruction d’autant plus qu’une centrale de production d’électricité par biomasse y est encore en service.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre du projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire et la demande en carburants renouvelables est forte sur le territoire.
Les études d’impact et de danger sont en cours mais seraient finalisées quand la forme définitive du projet aurait été décidée.
Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au deçà des seuils réglementaires.
Les rejets potentiels doivent également être mesurés en continu.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant potentiellement sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées.
Concernant les impacts du projet sur le territoire, une étude d’impact est en cours pour présenter l’état initial de l’environnement, les impacts du projet et les mesures associées pour éviter, réduire ou compenser ces impacts. Les émissions doivent toujours être inférieures aux seuils réglementaires. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine. Voici les différents points en cours d’étude :
▪ IMPACT VISUEL
L’insertion d’Hynovera au sein de cet espace industriel ne devrait pas modifier substantiellement la physionomie du site. Une attention particulière serait portée à l’intégration paysagère des bâtiments et à l’habillage des installations.
▪ IMPACT BRUIT
Les équipements seraient confinés afin de contenir le bruit potentiel. Aucun bruit additionnel au bruit existant ne serait généré en dehors du périmètre du projet.
▪ IMPACT OLFACTIF
Le procédé de fabrication de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, comme les autres procédés qui seraient mis en œuvre par Hynovera, ne sont pas odorants. En conséquence, aucune nuisance olfactive n’est attendue.
▪ IMPACT ENVIRONNEMENTAL – LES REJETS
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières.
Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.
Une cheminée : Pour la torréfaction et la gazéification, on a besoin de chaleur. Celle-ci sera générée par combustion d’hydrogène comme expliqué plus avant. La cheminée sert donc à évacuer les fumées de combustion de l’hydrogène, soit de l’air et de la vapeur d’eau. Elle sert aussi à évacuer un peu de CO2 qui est retiré du processus quand on purifie le gaz de synthèse.
Une torchère : La torchère est un organe de sécurité et ne fonctionnera pas en permanence mais qu’en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage. En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), c’est 2/3 heures maxi. Aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère basse (moins de bruit et moins visible) ou confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement est assuré par un bruleur de démarrage à l’hydrogène donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau. Dans le cas où des produits seraient envoyés à la torchère, leur combustion ne génèrerait aucune substance nocive (voir plus haut).
▪ TRANSPORT :
Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires.
Privilégier le transport ferroviaire : un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers.
Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
Un dossier complet comprenant toutes les études préalables et obligatoires doit être mis à disposition des autorités administratives dans le cadre d’une demande d’autorisation environnementale et dans le processus d’enquête publique préalable à autorisation. Ces documents seraient bien évidemment mis à la disposition du public qui souhaiterait les consulter.
27. Avis – 16 octobre, MA, Meyreuil
Je réside chemin de Trets à Meyreuil et je suis défavorable au projet qui impactera nos santés, notre cadre de vie et la valeur de nos biens. Quelle belle surprise d’avoir acheté en zone verte cet été, avoir parcouru le PLU pour savoir si j’avais le droit de construire une pauvre petite veranda sur ma petite maison quand ce monstrueux projet prenait forme juste à côté !!!
Je me souhaite Bienvenue à la campagne, bienvenue à Meyreuil…
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
26. Avis – 15 octobre – AD, Meyreuil
Je suis absolument contre ce projet. C’est une pure aberration dans une zone urbaine a proximité d’école et d’habitations.
Les risques d’explosion sont majeurs et je trouve ça absolument grave qu’on puisse imposer ça à des milliers de personnes sans ce soucier des humains qui vont voir leur vie dégradées et leur patrimoine mis à mal.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires.
De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
25. Avis – 15 octobre – MP, Gardanne
Ce projet est une ABERRATION sur le plan écologique (il faudra importer du bois, les déchets ne suffiront pas) sur le plan de la santé publique. et sur sa localisation , un site classé seveso entouré dans un rayon de 1 km par des habitations , des écoles ..
Le projet Hynovera émettrait 93 % de moins de gaz à effet de serre qu’une production de carburants fossiles équivalente et n’utiliserait que des ressources renouvelables. Conformément au Pacte de Territoire qui l’interdit, Hynovera n’utiliserait pas de déchets (mais de la biomasse forestière certifiée durable et traçable).
La forêt est en croissance en France et en PACA (cf. réunion publique atelier du 4/10). Le taux de prélèvement en PACA correspond à 25 % de la quantité exploitable. Nous vous engageons à consulter le Programme Régional Forêt Bois (PRFB),
Enfin, comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
24. Question – 15 octobre – MP, Gardanne
bonjour
sauf erreur de ma part les maires de gardanne meyreuil et autres communes concernées ne se sont pas exprimés publiquement sur ce projet
pourquoi ?
ce projet est totalement incohérent sous couvert de fabrication de carburant soi disant propre il met en péril les ressources vitales que sont les forêts, l’eau, l’électricité
De plus il est un danger gravissime pour la population
Les précédentes catastrophes industrielles n’ont donc servis à rien
c’est une honte pour l’état français de subventionner à hauteur de 150 millions d’euros un projet aussi dangereux
Dans le processus de concertation préalable, chacun est libre de s’exprimer, ou pas.
Le projet correspond aux attentes définies par le Pacte de territoire pour la reconversion du site de la centrale thermique de Provence, il engage plusieurs partenaires : l’Etat et ses opérateurs, la Région SUD Provence-Alpes Côte d’Azur, La métropole Aix-Marseille-Provence, le département, les communes de Meyreuil et Gardanne, la CCI Aix-Marseille Provence et GazelEnergie.
En ce qui concerne les ressources renouvelables, les réunions publiques passées ont démontré que :
- la forêt est en croissance en France et en PACA. Le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de la quantité exploitable. Nous vous engageons à consulter le Plan Régional Forêt Bois (PRFB)
- Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui-ci prélève annuellement 4% des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35% de ces prélèvements.
Les infrastructures électriques alimentant le site de la Centrale Thermique sont suffisamment dimensionnées pour accueillir le projet Hynovera sans mettre le réseau électrique en tension et sans faire peser de risque pour l’approvisionnement électrique des riverains. En cas de pic, les équipements d’Hynovera, sur demande du gestionnaire du réseau, seraient capables de se déconnecter ponctuellement. Enfin, la Région PACA s’est dotée d’un schéma de développement des énergies renouvelables (SRADDET).
Par ailleurs, comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. L’implantation sur ce site de l’unité de production Hynovera se ferait donc dans le plus strict respect de la réglementation.
La législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol.
Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020
23. Avis – 15 octobre – EG, Gardanne
Il est inadmissible d’installer une usine de ce type si proche d’habitations.
Le projet correspond aux attentes définies par le Pacte de territoire pour la reconversion du site de la centrale thermique de Provence.
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
L’implantation sur ce site de l’unité de production Hynovera se ferait donc dans le plus strict respect de la réglementation.
22. Question – 14 octobre – PG, Fuveau
Bonjour, J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre dossier de concertation. Le procédé technique est intéressant, mais je m’étonne qu’on puisse qualifier le kérosène et le fuel, fussent-ils obtenus à partir de ressources renouvelables, d’ « énergie de demain » alors que la fin des moteurs thermiques pour les véhicules terrestres est programmée pour 2035 et que des recherches sont en cours pour développer des moyens de propulsion alternatifs pour les avions et les bateaux.
Cela étant, dans la mesure où ces carburants sont destinés exclusivement aux secteurs aéronautique et naval, ne serait-il pas plus judicieux d’en implanter le site de production au plus près des utilisateurs immédiats et des moyens de transport vers les autres destinataires ?
Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation.
Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.
Comme expliqué lors des réunions publiques et dans le dossier de concertation, le site de la centrale thermique de Provence reconversion, bénéficie comme nul autre, des infrastructures qui seraient nécessaires au fonctionnement d’Hynovera, qui s’inscrirait ainsi dans une logique de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) via le réemploi de foncier déjà industrialisé. Autre avantage pour Hynovera : le site se trouve à équidistance des lieux de consommation envisagés, c’est à dire l’aéroport de Marseille-Provence et les ports de Fos et de Toulon.
21. Avis – 14 octobre – FS, Meyreuil
Bonjour,
Après avoir assisté aux réunions de consultation sur le projet HY2GEN, je suis AHURI, que ce projet soit accepté et soutenu par la mairie !
Les retombées en terme de pollution, sonore, camions, bruit, odeurs sont grandes!
Sans parler des risques d accident/incident, qui sont bien réels également!
(Même si lors des consultations ils sont minorés par les acteurs présents, les questions sont posées mais les réponses n’y répondent pas directement, on « botte en touche » facilement…).
Je ne parle même pas des multiples réservoirs de 11m de hauteur, et autres constructions qui vont grever notre environnement.
De sa future torchère également…
Il est inacceptable d’avoir une telle Usine à proximité des écoles de nos enfants, des installations sportives, de nos vies, tout simplement.
Il s agit, au final, d’une usine Pétrochimique purement et simplement (sous couvert d energie verte et renouvelable….) et sa place doit être à proximité des autres usines de ce type!!!
Sans parler du fait qu’elle devrait se situer proche de l aéroport et de la mer pour transporter les résultats de sa production.
Logistiquement parlant, elle n’a rien à faire dans notre commune !
Merci de reconsidérer et de prendre en compte l avis de vos concitoyens et électeurs.
Salutations distinguées
Le projet correspond aux attentes définies par le Pacte de territoire pour la reconversion du site de la centrale thermique de Provence, il engage plusieurs partenaires : l’Etat et ses opérateurs, la Région SUD Provence-Alpes Côte d’Azur, la métropole Aix-Marseille-Provence, le département, les communes de Meyreuil et Gardanne, la CCI Aix-Marseille Provence et GazelEnergie.
Vous évoquez les retombées en termes de pollution sonore, camions, bruit, odeurs : Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout impact (rejets atmosphériques, visuel, sonore, olfactif ou autre) doit être évalué et rester en deçà des seuils réglementaires.
Vous mentionnez des risques d’incident/accident : tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
Hynovera serait classé ICPE, Seveso seuil bas, et serait donc assujetti à de nombreuses contraintes réglementaires dont le but est d’éviter tout incident. Là encore, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Ce sujet a été longuement abordé lors de la réunion du 11/10, dont nous vous invitons à lire le verbatim.
Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. L’implantation sur ce site de l’unité de production Hynovera se ferait donc dans le plus strict respect de la réglementation.
Concernant les stockages et l’intégration paysagère du site : les stockages principaux feront l’objet d’une optimisation. Les hauteurs données de 11 m sont des données d’entrée en termes d’études de dangers. les premiers résultats des études spécifient des hauteurs inférieures à 9 m. Par ailleurs, la prise en compte des risques impliquera que les réservoirs ne seront pas en périphérie du site mais regroupés au centre du site de production.
Comme présenté lors de la réunion publique du 11/10, plusieurs solutions de torchère (élément de sécurité) sont à l’étude, notamment torchère basse ou intégrée pour ne pas générer de nuisance visuelle.
L’intégration paysagère de cette installation serait un des éléments étudiés par les autorités pour l’octroi de l’autorisation environnementale, sachant que les hauteurs des constructions/équipements du projet Hynovera seraient moins hautes que l’existant.
Il ne s’agirait en rien d’une usine pétrochimique (dont la matière première est le pétrole), mais d’une installation de production de carburants synthétiques renouvelables car les seules matières premières utilisées sur le site seraient du bois, de l’électricité et de l’eau.
Comme expliqué lors des réunions publiques et dans le dossier de concertation, le site de la centrale thermique de Provence, comme nul autre, bénéficie des infrastructures nécessaires au fonctionnement d’Hynovera. En s’installant sur ce territoire, Hynovera s’inscrirait dans une logique de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) via le réemploi de foncier déjà industrialisé, et se trouverait à équidistance des lieux de consommation envisagés, c’est à dire l’aéroport de Marseille-Provence et les ports de Fos et de Toulon.
N’hésitez pas à poser via le site toutes les questions auxquelles vous estimez ne pas avoir eu de réponses lors des réunions de concertation, nous y répondrons.
20. Question – 13 octobre – BB, Meyreuil
Ou sont disposés les enregistrement VERBATIM dont on nous a parlé lors des réunions ? merci
Bonjour Monsieur,
Les verbatims sont publiés sur le site à deux endroits :
- rubrique Participer – dispositif de concertation. Quand une réunion a eu lieu, nous publions un compte-rendu et proposons le verbatim et les documents présentés en téléchargement.
- rubrique Actualités : les comptes-rendus sont publiés également avec les verbatims.
En espérant que cette réponse vous aura apporté satisfaction, bien cordialement,
L’équipe Concertation Hynovera
19 – Avis – carte T, 11 octobre – JCM, Gardanne
Il est nécessaire que le transport des produits entrants et sortants soit le train. La voie ferrée vers Brignoles/Carnoules et au-delà vers Nice doit être conservée afin d’anticiper un approvisionnement en ressources qui viendrait de l’Europe centrale. Les locomotives devront fonctionner au diesel renouvelable…
Un essai de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Le groupe de travail, avec la RDT13 (régie départementale des transports des Bouches du Rhône) et HY2GEN, continuent d’approfondir le sujet.
18. Avis – 10 octobre – JCM, Gardanne
Un constat très inquiétant :
Malgré une recherche minutieuse, les termes « riverain », « nuisance », « pollution », « sanitaire » non pas été trouvés une seule fois sur le tout site de la concertation Hynovera et le terme « risque » une unique fois dans le titre de la réunion du 11 octobre 2021, sans un mot de commentaire.
Ces absences ne sont évidemment pas fortuites, elles démontrent le mépris total du MO pour les populations impactées par son projet, ou son inconscience des enjeux humains inhérents à toute démarche portant atteinte à l’environnement.
Elles posent la question des relations futures entre les riverains et le MO
Nous vous remercions pour votre avis.
Nous souhaitons apporter une réponse à vos arguments.
Cette concertation a le bénéfice de proposer le projet à son territoire.
Les modalités de la concertation (dont font partie le dossier concertation et le site internet auxquels vous vous référez) ont été élaborés avec les deux garants nommés par la Commission Nationale du Débat Public, et cette dernière a elle-même validé l’ensemble des documents et actions de cette concertation.
Dans le dossier de concertation, les mots que vous citez ont des synonymes qui eux ont été employés : voisins, habitants, riverain y est même…
Vous mentionnez également le mot « pollution » : lorsque les seuils réglementaires sont respectés, et ce serait le cas pour Hynovera, il ne peut y avoir de pollution.
Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
Enfin, les relations se construisent par le dialogue. C’est aussi l’intérêt de la concertation.
17. Avis – 10 octobre – JCM, Gardanne
Comme prévu, après consultation de divers riverains, il ressort deux critiques majeures a propos de cette concertation :
- L’implantation, en zone urbaine, d’une activité chimique assimilable à une raffinerie.
- Et ceci dans le contexte d’une situation présente déjà insupportable prochainement aggravée par un pacte de territoire monstrueux.
Les riverains comprennent évidemment l’intérêt du projet Hynovera inscrit dans une démarche internationale mais ils refusent sa localisation.
Ils n’admettent pas, qu’au 21ème siècle, on en soit encore à implanter une pseudo raffinerie à 200 m de 200 habitations et d’une école qui plus est en construction
Quel sera l’équivalent en TNT des produits en fabrication et stockés, quelles seront ses pollutions aérienne, sonore et olfactive ?
On a critiqué, à juste titre, la délivrance de permis de construire qui ont amené des habitations autour de l’usine Péchiney initialement isolée dans le nature et, aujourd’hui, on ferait l’inverse en implantant une telle usine au plus près des habitations existantes !…..
Dans quels cerveaux surchauffés une telle hérésie a-t-elle pu germer ?
Les drames de Lubrizol à Rouen et d’AZF à Toulouse n’ont donc servi à rien ?
Cette constatation du mépris de l’humain au profit d’intérêts privés est aggravée par le saucissonnage du Projet de Territoire dont Hynovéra est la première tranche : Scinder un projet monstrueux pour le faire passer par petits bouts dans l’opinion publique est une démarche bien connue dont les riverains ne sont plus dupes.
Dans la présentation des projets la prise en compte des problèmes humains est homéopathique, les nuisance n’existent pas, y compris une menace passée sous silence : le trafic routier, avec probablement plus de 1.000 camions/jour(Pollutions aérienne, sonore et olfactive, accidents routiers, usure des routes, le tout sur périmètre très supérieur à celui du site)
L’implantation aberrante d’Hynovera, comme l’arrivée massive d’industries lourdes en zone urbaine, rappelle les époques anciennes où on entassait des industries ou des activités pourries, sans penser à l’avenir et dont on a découvert trop tard les graves conséquences.
Dans ces conditions, débattre longuement sur les détails des nuisances d’Hynovera apparait futile, ou pire une manœuvre de diversion.
Ce sentiment est singulièrement aggravé par le contexte hydrogènophilie et les sommes colossales distribuées en subventions, en face desquels le sort sanitaire de quelques milliers de riverain ne pèse pas lourd !
Bonjour Monsieur,
Concernant les risques : comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires. De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
Les caractéristiques de l’unité de production Hynovera, conformes à la réglementation, lui permettraient de s’installer à cet endroit.
Par ailleurs, l’équivalent TNT n’est plus utilisé aujourd’hui avec les gaz, car la méthodologie n’est pas cohérente avec la nature des matières sur site. C’est la quantité stockée de matière de chaque type qui détermine le classement SEVESO (seuil bas ou haut – en l’occurrence seuil bas pour le projet Hynovera). L’étude de danger permettrait de réduire tout risque potentiel lier à ces matières et à le circonscrire dans le périmètre du projet.
La législation concernant les ICPE a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020
Enfin, chaque projet sélectionné par le Pacte de Territoire est indépendant et développé par des porteurs de projet séparés. En tant que porteur du projet Hynovera, nous nous soumettons à la loi édictée par le code de l’Environnement pour porter ce projet à la connaissance du public par une concertation préalable avec garants. Si d’autres projets y sont soumis, ils procèderont de la même manière en prenant en compte les projets déjà installés ou autorisés.
16. Question – 9 octobre – JCM, Gardanne
Quel sera l’équivalent TNT* des produits inflammables et explosifs présents sur le site Hynovera (En cours d’élaboration et stockage) dans la première puis la deuxième phase de son activité ?
* Au moins l’ordre de grandeur
L’équivalent TNT n’est plus utilisé aujourd’hui avec les gaz, car la méthodologie n’est pas cohérente avec la nature des matières sur le site. C’est la quantité stockée de matière de chaque type qui détermine le classement SEVESO (seuil bas ou haut – en l’occurrence seuil bas pour le projet Hynovera). L’étude de danger permettrait de réduire tout risque potentiel lié à ces matières et à le circonscrire dans le périmètre du projet. Les principaux stockages qui seraient implantés sur le site sont les suivants :
Phase 1
– Kérosène, liquide 3 réservoirs de 310 m3
– Diesel, liquide 2 réservoirs de 270 de m3
– Naphta, liquide 2 réservoirs de 290 m3
– Hydrogène, gaz 1 réservoir de 236 m3
– Oxygène, gaz 1 réservoir 9293 m3
Phase 2
– Méthanol liquide 3 réservoirs de 310 m3
– Kérozène, liquide 3 réservoirs de 310 m3
– Naphta, liquide 2 réservoirs de 290 m3
– Hydrogène, gaz 1 réservoir de 236 m3
– Oxygène, gaz 1 réservoir 9293 m3
15. Avis – 04 octobre – (Carte T) – FA
Est-ce bien raisonnable de construire une telle « usine à gaz » dans un secteur très urbanisé avec un réseau routier déjà asphyxié, sans parler de l’utilisation de la biomasse plus que controversée. Non au projet Hynovera qui est un bel enfumage.
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires.
De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis. Les caractéristiques de l’unité de production Hynovera, conformes à la réglementation, lui permettraient de s’installer à cet endroit.
Comme présenté lors de la réunion du 04/10/2022, le taux de prélèvement de biomasse en PACA est de 25 % de la quantité exploitable qui est en croissance. La biomasse qui alimenterait le projet Hynovera serait exclusivement en provenance de parcelles gérées durablement et de façon traçable pour assurer une croissance de la ressource qui continuera à agir comme puits de CO2.
14. Avis – 6 octobre – AB, Fuveau
Cet avis sur la partie approvisionnement en bois (biomasse forestière) nécessaire au fonctionnement du projet Hynovera, ainsi que les questions qui en découlent, interviennent à la suite de l’atelier thématique sur le sujet du Mardi 4 Octobre dernier.
Au-delà des questions qui se posent quant à:
- La pertinence du projet compte tenu de la faible part que prendrons les quantités de Kérosène et de Méthanol dans les consommations globales liées au transport Aérien et Maritime, qui sont en augmentation constante.
- L’augmentation des nuisances possibles/probables que risquent de subir les riverains au projet. Ces riverains subissent un niveau de nuisances (bruit, odeurs, pollution, particules) déjà très important du fait du voisinage de projets industriels mal maîtrisés (Méthanisation sur le site des Sauvaires, tranche de 150MW passée à la biomasse …..)
La question de l’impact du projet sur la ressource en bois de la Région reste posée.
Je considère pour ma part, contrairement à ce qui a été dit par la médiatrice de la réunion du 4/10, que si l’on veut l’envisager, elle ne peut être séparée des consommations en bois de l’ensemble des autres projets et activités qui pèsent sur la ressource en bois de la Région (et du pays si l’on envisage un approvisionnement plus large).
La question posée par un des participants qui regrette qu’il n’y ait pas de plan global pour le bois me parait des plus pertinente.
On me dit que la totalité des besoins en biomasse forestière représente 1 200 000 t/an (expert consulté durant la réunion), et, qu’il n’y a pas de problème car la forêt de notre région croîtrait suffisamment pour permettre ce prélèvement et même d’aller au-delà. Comment dans ce cas explique-t-on que GazelEnergie (exploitant de la tranche 4 de la centrale thermique) s’approvisionne toujours pour une large part, à partir de bois coupés à l’étranger, en particulier en provenance du Brésil ; pour quel bilan carbone (abattage, transformation, transport longue distance….) ? et avec quel impact sur les forêts locales déjà très largement en danger ?
En outre compte tenu des consommations annoncées par GazelEnergie (900 000 t/an et le projet Hynovera 270 000 t/ à terme) on se rend compte que les prélèvements de ces deux sociétés représentent la plus grande part des 1 200 000 t/an, il ne restera que peu de chose pour les autres activités si Gazel s’approvisionne en local (papèterie, bois de chauffage et bois d’œuvre….). La question suivante qui en découle est celle qui est liée au fait que l’on nous présente Hynovera comme le démarrage d’une nouvelle filière. Si cela est le cas comment envisager et mesurer l’impact sur la forêt et les besoins en biomasse de cette filière lorsqu’elle deviendra mature ?
On me dit également pendant la réunion que le bois n’est pas le même pour chacun des différents usages. Il faudrait alors avoir les chiffres en quantité et le détail de la nature de chacun des différents usages pour permettre d’essayer d’appréhender l’impact du projet sur la ressource bois.
Quid des normes PEFC, de la traçabilité et de la bonne vérification de leur application largement questionnée durant la réunion du 4/10 ?
A l’issue de la réunion je ne sais toujours pas si Gazel utilise ou non du bois PEFC, si oui, il est donc directement sur le même gisement que le projet Hynovera. Qu’en est-il du bois en provenance du Brésil ? Dans le cas contraire c’est un dommage entériné pour la forêt de notre Région.
Voilà, je me suis permis cette intervention car au sortir de la réunion du 4/10, en dépit de la bonne volonté des garants de la concertation, je suis obligé de constater que je me retrouve avec plus de questions sur le poids du projet sur la ressource bois qu’avant son début.
Bonjour,
A propos de votre point sur la pertinence du projet : nous nous inscrivons dans un cadre réglementaire, qui impose 2 % de carburants renouvelables pour les avions à partir de 2025 puis 5% en 2030 et enfin 50% en 2050. La quantité de kérosène renouvelable qui serait produite sur le site représenterait 10 % du besoin annuel d’un aéroport comme celui Marseille Provence. Il ne s’agit bien évidemment pas pour nous d’inciter à augmenter le trafic aérien, mais simplement de permettre au transport aérien de se décarboner et de se conformer à la législation (et en l’occurrence, d’aller au-delà des contraintes légales).
Comme l’impose la réglementation et comme cela l’a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Les rejets potentiels doivent être mesurés en continu et se situer en deçà des seuils réglementaires.
De par la nature renouvelable des matières premières du projet Hynovera, aucun effluent nocif ne serait émis.
S’agissant de l’estimation de la disponibilité en bois dans la région PACA, le document de référence est le Programme Régional de la Forêt et du Bois (PRFB). Il s’agit de l’outil d’orientation de la politique forestière, élaboré conjointement par l’Etat (DRAAF PACA) et la région SUD. Le PRFB est accessible sur le site de la DRAAF PACA (draaf.paca.agriculture.gouv.fr). Le PRFB commence par établir l’état des lieux des forêts régionales pour caractériser la disponibilité en bois et simuler son évolution en fonction de différents scénarios de consommation. Ces scénarios définissent différentes orientations et objectifs pour le développement forestier régional, fondées sur les potentialités spécifiques aux 23 massifs régionaux. Le PRFB couvre la période 2019-2029.
L’Etat avait demandé au préalable à l’IGN (qui a intégré l’établissement public Inventaire Forestier National) de définir une méthode applicable dans chaque région, pour l’évaluation de la disponibilité et son évolution, dans le cadre de l’élaboration du « chapeau commun » : le Programme National de la Forêt et du Bois (PNFB), 2016-2026. Pour ce faire, l’IGN s’est appuyé sur l’étude « Disponibilités forestières pour l’énergie et les matériaux à l’horizon 2035 », réalisée par l’IGN et le FCBA en 2015. Cette étude avait contribué à construire une vision partagée de la ressource en bois exploitable, pour fournir aux acteurs de la filière des informations de référence sur les volumes de bois d’œuvre, de bois d’industrie et de bois énergie mobilisables à l’horizon 2035. Cette étude s’était également attachée à évaluer la demande des entreprises utilisatrices.
La méthode de l’IGN part des données statistiques de l’inventaire forestier pour définir la ressource forestière, à la fois en stock (volume sur pied) et en évolution (accroissement biologique annuel net de la mortalité et des pertes d’exploitation).
Ensuite un comité de pilotage a été constitué avec les acteurs de la filière (ONF, CNPF, UCFF…) pour définir les « filtres » qui contraignent la récolte. Ils sont de différents ordres :
- Physiques : contraintes de pente, de distance de débardage, de fragilité des sols…
- En fonction du type de couverture boisée et de l’essence objectif pour le gestionnaire
- En terme d’enjeux liés à des périmètres de protection de niveaux juridiques variés : sites NATURA 2000, parcs nationaux, sites classés, etc.
- En fonction de la propriété foncière : les forêts privées représentent les trois quarts des surfaces au plan national et les deux tiers au niveau régional. Mobiliser des bois en forêt privée morcelée suppose des moyens d’animation.
- En fonction de critères économiques (rentabilité de la coupe). L’estimation économique est fondée sur des données observées en 2014, régionalisées, et issues du recoupement de plusieurs sources (ONF, CNPF, experts forestiers, observatoires du prix du bois, enquêtes, etc.).
Ces limites réglementaires, techniques, économiques à la récolte permettent de formuler les hypothèses de gestion forestière, c’est-à-dire les taux de coupes théoriques par classes de diamètre pour chaque parcelle, selon le type d’enjeu de gestion et le type de propriété. Cette gestion forestière définit la disponibilité technico-économique potentielle.
Ensuite les enquêtes annuelles de branches (EAB) recoupées avec les données de prélèvement mesurées par l’IGN permettent de définir la récolte annuelle, c’est-à-dire la consommation, aussi bien au niveau national que régional.
La disponibilité technico-économique supplémentaire est la résultante, à savoir la différence entre la disponibilité technico-économique potentielle et le prélèvement évalué en 2015 pour le PNFB et en 2018 pour la PRFB PACA.
Pour évaluer la dynamique de la ressource, l’IGN dispose des taux d’accroissement biologique par type de peuplement, mesurés par l’Inventaire Forestier.
S’agissant de la demande, deux scénarios ont été définis par les acteurs réunis en comité de pilotage (MAAF, MTE, ONF, CNPF, ADEME…) :
- Un scénario « sylviculture constante » dans lequel les taux de coupes ont été considérés comme constants tout au long de la période de simulation,
- Un scénario « gestion dynamique ». Le comité de pilotage de l’étude a validé des hypothèses d’intensification des prélèvements par types de zonages et suivant un pas de temps défini.
En conclusion, le PNFB a ciblé une augmentation de récolte 12 millions de mètres-cubes par an à l’horizon 2026, pour aboutir à un taux de prélèvement de 65% de l’accroissement biologique annuel.
Pour sa part, le PRFB PACA a affiché un objectif de doublement de la récolte à 1,6 millions de mètres-cubes par an à l’horizon 2029, soit moins de 50% de la production ligneuse annuelle. Des instances ont été installées au plan national et régional pour le suivi et l’évaluation de ces programmes.
Il convient de noter que quel que soit le scénario retenu, la forêt continue de progresser en France suivant les hypothèses du PNFB (horizon 2026) et du PRFB PACA (horizon 2029).
Par ailleurs les objectifs sont déclinés par grands compartiments de valorisation : bois d’œuvre (BO, sciages), bois d’industrie (BI, papeterie, panneaux…) et bois-énergie (BE, chaufferie et biomasse). Au plan national la disponibilité technico-économique supplémentaire en dix ans (moyenne annuelle sur la période 2021-2025 par rapport à la moyenne annuelle de la récolte courante 2011-2015) dans le scenario de gestion dynamique est estimée à +8,8 Mm³ pour le BO-BI-BE et 3,1 Mm³ pour le menu-bois. En région PACA, l’objectif est de récolter en 2029, 0,20 Mm3 de bois d’œuvre (contre 0,15 en 2018), 0,50 Mm3 de bois d’industrie (contre 0,30 en 2018) et 0,90 Mm3 de bois-énergie (contre 0,40 en 2018).
Ces programmes visent à répondre à la demande croissante en bois, par une augmentation des prélèvements garantissant le renouvellement de la ressource, la gestion durable des forêts, l’articulation des usages du bois et une préservation de l’ensemble des fonctions rendues par les écosystèmes forestiers.
Les scénarios d’évolution de la récolte intègrent les différents utilisateurs de bois et cadrent les possibilités d’installation de nouveaux consommateurs. Le PNFB et le PRFB constituent des documents de référence pour appréhender l’ensemble des enjeux de la filière forêt-bois au différentes échelles spatiales et en fonction de la typologie des peuplements.
Concernant l’approvisionnement de la tranche biomasse de la centrale de Provence (Provence 4, GazelEnergie), les informations de référence sont issues des rapports publics d’activité transmis annuellement par l’exploitant à la Cellule Biomasse (DREAL PACA, DRAAF PACA, ADEME). Ces rapports sont accessibles à partir du site www.paca.developpement-durable.gouv.fr
On y apprend que le plan d’approvisionnement de Provence 4 est encadré par un arrêté préfectoral pour une durée de trois ans renouvelables, à compter de la date de démarrage (2018). C’est donc l’Etat qui demande à GazelEnergie d’importer du bois de l’étranger. Concernant les importations du Brésil, elles sont confirmées par GazelEnergie mais nous n’avons pas de commentaire à formuler en rapport avec le projet Hynovera. GazelEnergie communique sur le fait que ces importations sont certifiées à 100% (PEFC et FSC) et que ces ressources proviennent de forêts gérées durablement. De façon générale, nous ne pouvons qu’inviter à la prudence dans l’analyse et rappeler que si certaines zones de forêt primaire font l’objet d’une déforestation illégale, il existe également une filière bois dynamique et durable qui s’appuie en particulier sur des plantations installées avant 1972 (cette date est retenue généralement pour marquer le début de la prise en compte des enjeux environnementaux, avec la fondation d’une organisation onusienne spécifique : le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)). Nous n’avons pas d’information sur le bilan carbone de ces importations. UNIPER (l’ancien exploitant de la centrale de Provence) avait fait faire par Carbone 4, un bilan carbone de ses approvisionnements, suivant la méthodologie de l’association Bilan carbone et GazelEnergie devrait disposer des résultats.
Quant aux motifs pour lesquels l’Etat aurait demandé à l’exploitant de s’approvisionner en partie à l’international, les données de disponibilité nous enseignent qu’ils ne concernent pas un risque de pénurie de bois. Il peut en revanche s’agir d’un effort (financier) initial demandé par l’Etat, le temps de voir la filière Forêt-Bois régionale se renforcer pour mieux répondre à la demande. On note en effet aujourd’hui un taux de mécanisation élevé, des entreprises d’exploitation forestière, qui pourrait refléter ce développement de leurs capacités.
La question de la disponibilité technico-économique supplémentaire est à réfléchir suivant l’échelle géographique du bassin d’approvisionnement du projet. Hynovera cible prioritairement un approvisionnement en circuit-court et s’appuie sur les données du Programme Régional Forêt Bois PACA pour justifier de la capacité à approvisionner durablement ses installations. Pour sa part, Provence 4 (centrale de Provence) a un bassin d’approvisionnement réglementaire correspondant à 17 départements, sur trois régions administratives (PACA, Occitanie, Auvergne Rhône-Alpes) et la papeterie de Tarascon s’approvisionne sur la moitié Sud de la France. S’il est certain que les ressources naturelles sont limitées, il est tout aussi certain qu’il existe une marge significative pour augmenter la récolte forestière, comme l’indiquent les différents Programmes Régionaux Forêt Bois. En pratique, le portefeuille d’approvisionnement d’un projet industriel doit être réfléchi en fonction de l’échelle de la disponibilité de la ressource et c’est l’approche que retient HY2GEN pour sécuriser les volumes dont a besoin Hynovera, dans le cadre d’une gestion durable des forêts. En conséquence, le développement des différentes filières consommatrices de bois se fera en lien avec les évolutions de la disponibilité, ce qui peut supposer un élargissement progressif des rayons d’approvisionnement jusqu’à une limite qui corresponde à la disponibilité technico-économique supplémentaire, évaluée pour l’ensemble des usages, à 12 Mm3 à l’horizon 2026 en France (pour mémoire, la récolte de bois a stagné entre 2016 et 2022 avec environ 38 Mm3 commercialisés).
Concernant les différents usages du bois, là encore l’Inventaire Forestier (IGN) objective les données à partir des mesures dendrométriques sur un réseau de placettes réparties statistiquement sur l’ensemble de l’espace boisé national (voir inventaires période 2015-2019). On y apprend pour la région PACA que le bois d’œuvre représente en moyenne 15% des volumes sur pied, le bois d’industrie environ 35% et le bois-énergie, environ 50%. Concernant les utilisations, les données Agreste (DRAAF PACA) 2019 donnent 12,5% de valorisation bois d’œuvre, 37,5% d’utilisation en bois d’industrie (papeterie) et 50% en bois-énergie. On constate donc un certain parallélisme entre la disponibilité par qualité et les utilisations. On peut l’expliquer par deux facteurs conjugués :
- D’une part statistiquement, un arbre va offrir les 3 possibilités de valorisation, vraisemblablement dans les proportions indiquées par l’IGN : la bille de pied, droite et sans nœud, pour la valorisation en sciage (bois d’œuvre), la surbille et les charpentières présentant quelques défauts de forme mais d’un diamètre fin-bout supérieur à 7 cm, pour la valorisation industrielle (papeterie) et tout le reste (menu-bois de diamètre fin-bout inférieur à 7 cm, bois tarés, brûlés, dépérissants…) pour le bois-énergie,
- D’autre part il existe une hiérarchie de valeur entre le bois d’œuvre, le bois d’industrie et le bois-énergie. Le récoltant est supposé être un acteur économique rationnel qui va chercher à valoriser chaque qualité en en tirant la valeur ajoutée la plus élevée. Sans être pour autant naïf et ne pas imaginer des situations possibles de conflit d’usage entre compartiments de valorisation du bois, on peut cependant considérer que la rationalité économique oriente globalement le bois vers le compartiment qui le valorise le mieux.
Quant à PEFC, c’est un label de certification de la gestion durable des forêts. Il est reconnu au plan international et 55 pays l’utilisent. La certification est obtenue par un propriétaire forestier (public ou privé) sur la base d’un engagement à respecter un référentiel de gestion couvrant l’ensemble des champs de la multifonctionnalité forestière (critères environnementaux et sociaux notamment) et plus récemment en intégrant des critères de responsabilité sociale et environnementale (sécurité au travail, etc.). Le référentiel évolue régulièrement pour tenir compte de l’évolution des attentes de la société. La gouvernance de PEFC est composée de 3 collèges représentatifs des différentes parties prenantes : détenteurs de la ressource / entreprises / société civile (FNE…).
Si PEFC fait l’objet régulièrement de critiques de la part de militants d’associations de défense de l’environnement pour ne pas suffisamment garantir une protection des forêts, il faut resituer son objet : offrir une reconnaissance visuelle (via le logo) que la forêt qui bénéficie de la certification répond aux critères nationaux définissant la gestion durable. Ainsi une forêt de production, tout comme une forêt de protection, peut bénéficier de la certification PEFC si la gestion suit les critères du référentiel.
En réalité, la faiblesse principale de PEFC porte sur ses moyens. En PACA, la structure ne dispose que d’une personne à temps plein chargée de la gestion administrative des dossiers et de la réalisation des audits annuels. Les audits nécessaires à la crédibilité du label ne peuvent donc pas couvrir l’ensemble des forêts régionales mais résultent d’un tirage aléatoire.
PEFC est rémunéré par les cotisations versées par les bénéficiaires de la certification. Nous pensons donc que le développement de l’utilisation de bois certifié devrait renforcer les moyens de la structure PEFC et assurer une plus grande robustesse au mécanisme. Par ailleurs il n’existe pas réellement d’alternative au label PEFC en PACA, pour la reconnaissance de la gestion durable des forêts et on pourrait se satisfaire du fait que PEFC « a le mérite d’exister ». Cependant Hynovera accompagnera la filière vers une certification ISCC qui vient en complément de PEFC pour assurer la traçabilité du bois.
Vous posez enfin la question de l’approvisionnement de GazelEnergie : Quelle que soit la stratégie des différents utilisateurs vis-à-vis de la certification PEFC, il n’existe pas de « gisement certifié » que les différentes entreprises se disputeraient. L’entreprise peut exiger de son fournisseur qu’il lui livre du bois certifié et s’il ne l’est pas, c’est au fournisseur de faire en sorte que le propriétaire certifie sa forêt. On peut donc considérer que l’ensemble de la disponibilité technico-économique peut potentiellement bénéficier de la certification PEFC. Les utilisateurs ont une responsabilité sur ce point car en exigeant une ressource certifiée, ils imposent au gestionnaire forestier de respecter un référentiel exigeant qui intègre l’ensemble des règles de droit définissant la gestion durable des forêts en France.
En conclusion, si nous reconnaissons des interrogations légitimes concernant la capacité à approvisionner le projet Hynovera suivant les objectifs qualitatifs fixés par HY2GEN, nous considérons qu’il existe des réponses concrètes à développer, à la portée du maître d’ouvrage grâce à l’accompagnement de la filière qu’il va mettre en place pour renforcer la certification PEFC avec une certification ISCC permettant d’encadre à la fois la durabilité et la traçabilité de l’approvisionnement en bois. En particulier, les certifications PEFC et ISCC peuvent contribuer au renforcement des capacités de la filière Forêt-Bois régionale en équilibre avec les autres fonctions des forêts (stockage de CO2, préservation de la biodiversité et des paysages, protection contre les risques, régulation du régime des eaux, etc.).
HY2GEN projette ainsi la création d’une forestière (équipe spécialisée pour l’approvisionnement en bois au sein d’HY2GEN) sera créée pour venir appui de la filière bois régionale en matière de recrutement et de certification PEFC (notamment auprès des propriétaires de forêts privées).
13. Avis – 29 septembre – PH, Meyreuil
Complément à la contribution sur la prise en compte des riverains, à propos de la voie ferrée.
Mesure compensatoire : face à la saturation de la D7, mise en service voyageur de la ligne sur le tronçon est-ouest Fuveau – La Duranne,
Bien cordialement
12. Question – 28 septembre – PH, Meyreuil
Prise en compte des conséquences du projet pour les riverains et mesures compensatoires
1. Qualité de l’air
Les porteurs de projet peuvent-ils fournir des données chiffrées de composition des fumées après traitement, et de comparaison avec les valeurs réglementaires ?
2. Trafic routier
Ce trafic augmenterait en phase 2 de 40 camions par jour. Or nous sommes déjà à saturation des réseaux routiers aux heures de pointe. La population et les communes ne pourraient-elles demander la remise en service de la bretelle ferroviaire existante, comme condition pour leur approbation ou leur non opposition au projet ? Ce serait un donnant-donnant équitable.
3. Baisse de la valeur des biens immobiliers pour les riverains
Des craintes ont été exprimées. La demande immobilière est telle dans notre bassin Meyreuil Gardanne que ces craintes pourraient être non fondées. Il y a des quartiers de Meyreuil très proches au nord de la centrale qui se sont bâtis ces deux dernières années sans aucune difficulté du côté de la demande, alors que l’offre est insuffisante. Essayons d’obtenir des données plutôt que de raisonner sur des craintes. Y aurait-il des cas comparables que l’on puisse porter à connaissance ? Par exemple dans d’anciens bassins miniers ? Des universitaires (OHM…) pourraient être mis à contribution.
Cordialement
Bonjour,
Concernant vos questions sur le bois, nous vous engageons à consulter le Plan Régional Forêt Bois (PRFB).
Comme présenté lors de la réunion du 04/10/2022, le taux de prélèvement en PACA est de 25 % de la quantité exploitable.
Le procédé industriel que mettrait en œuvre Hynovera produirait des carburants renouvelables de 2eme génération à partir de biomasse forestière et d’hydrogène. Pour obtenir 3,3 kg de carburants renouvelables, le procédé FISCHER-TROPSCH a besoin de transformer :
- 1 kg d’hydrogène
- 2,5 kg d’oxygène produits par électrolyse
- 13,5 kg de biomasse forestière.
Vos questions sur la consommation de carburants et la réduction du transport maritime et aérien nécessaire pour atteindre les objectifs de décarbonation s’adresse aux services de l’Etat. Nous vous engageons reprendre l’exposé fait par la DGEC lors de la réunion publique du 27/09/2022 (lien Verbatim) ou à visiter leur site.
11. Question – 28 septembre – PH, Meyreuil
Disponibilité de la biomasse, production de carburants et besoins de carburant.
Serait-il possible de :
- informer du croît annuel de biomasse de la forêt (kg/(ha.an)) en France et dans la région Sud hors bois d’oeuvre
- informer de la quantité de biomasse prélevable sans diminuer le stock
- soustraire les besoins de bois de chauffage
- comparer avec les besoins du projet et les autres besoins
- convertir la quantité utilisée dans le projet en équivalent carburants
- comparer avec la consommation actuelle de carburants
- estimer quelle réduction du transport maritime et aérien seraient nécessaires pour atteindre les objectifs européens de décarbonation, compte tenu des techniques et des ressources en bois actuelles
Bien cordialement
Bonjour,
A ce stade des études préliminaires, nous ne sommes pas en mesure de donner ces détails chiffrés. Cependant, nous pouvons confirmer que les fumées se limiteraient à du CO2, de l’oxygène et de la vapeur d’eau. Dans tous les cas, les valeurs réglementaires seront respectées.
Un essai de la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre 2022. Le groupe de travail avec la RDT13 (régie département des transports des Bouches du Rhône) et HY2GEN continue d’approfondir le sujet.
Ces considérations financières sont du ressort des services de l’Etat et des collectivités locales auxquels un opérateur privé ne peut se substituer.
Les futurs travailleurs du projet Hynovera (et des autres projets du Pacte) auront besoin de logements à proximité, ce qui peut dynamiser le marché de l’immobilier.
10. Question – 28 septembre – ASS
Pouvez-vous décrire les scénarios de fonctionnement dégradés anticipés pour ce type d’installation ainsi que les nuisances (sonores, olfactives, pollutions) anticipées ?
Vous indiquez la présence d’une torchère “qui fonctionnerait uniquement pour des besoins de sécurité…”, il me semble qu’une torchère, afin d’être opérationnelle, se doit d’être en permanence allumé (présence d’une flamme). Pouvez vous préciser la technology de torchage prévu et les nuisances potentielles associées ?
Pourquoi votre projet n’inclut pas une production nette d’Hydrogène comme produit finie? C’est un carburant nécessaire à la transition énergétique et qui diminuerait largement la taille de l’installation nécessaire tout en offrant un bénéfice nette locale si vous y intégrez des pompes H2 à l’usage des citoyens.
Le scénario 5.1 d’alternative géographique ne semble pas très développé en considérant le haut potentiel d’installer ce projet autour de l’étang de Berre où le foncier industrielle est disponible en quantité et dont j’ai du mal à comprendre la limitation mentionné lors de la première consultation sur les capacités du réseau RTE en sachant que ce site était en capacité d’alimenter une raffinerie. De plus la proximité avec les clients finaux visés serait bien plus importante ainsi que pour la réutilisation des sous produits tel que le naphta.
Pouvez-vous développer en quoi ce site de Meyreuil est plus attractif ?
Avez vous considéré l’utilisation de technologie de captage de carbone à la place de la gazéification ce qui apporterait un bilan carbone à l’ensemble bien plus favorable tout en supprimant les nuisances et inquiétudes liées à la biomasse ?
Les quantités d’eau reporté en page 8 et 44 pour les les deux phases de fonctionnement ne semblent pas cohérentes, pouvez vous clarifier quel chiffrage est représentatif de ce projet ou les hypothèses sous-jacent
Bonjour,
Merci de votre intérêt pour le projet Hynovera. Il n’y aurait pas de fonctionnement dégradé des unités de production. Les différentes unités de production auraient une plage de fonctionnement de 25 % à 100 %.
- Pendant le fonctionnement dans cette plage, aucun polluant atmosphérique n’est émis car les rejets gazeux sont exclusivement de l’oxygène, de la vapeur d’eau et du CO2.
- En phase de démarrage, ou en cas d’arrêt de sécurité des installations, les produits hors qualité (kérosène, diesel, méthanol, naphta) seraient brûlés à la torche pendant une période limitée (2 à 3 heures) et n’émettraient aucune nuisance visuelle, sonore, olfactive ou environnementale, là encore les rejets gazeux étant de l’oxygène, du CO2 et de la vapeur d’eau.
Oui, il y aura une torchère et un pilote permanent, c’est-à-dire une flamme en continu, fonctionnant à l’hydrogène afin de ne créer aucune nuisance environnementale, visuelle et olfactive. La combustion hydrogène est translucide et non rayonnante. Ce pilote permanent assure le rôle d’inflammation des produits qui pourraient être envoyé à la torchère. Deux technologies de torchère seront envisagées afin de réduire les éventuelles nuisances (torchère basse ou bien torchère confinée).
A ce jour, la mobilité hydrogène avec des véhicules à pile à combustible est peu développée car l’infrastructure de recharge doit être déployée, non pas au niveau d’un projet mais au niveau global, pour faciliter son émergence.
De plus, les véhicules sont encore beaucoup plus chers que leurs équivalents thermiques ou à batterie. Si la demande se développe, nous regarderons la possibilité de mettre une partie de notre hydrogène produit sur site à disposition de cette mobilité.
Les sites industriels autour de l’Etang de Berre sont privés. L’accès à un foncier industriel n’est possible que si le propriétaire a la volonté d’y accueillir d’autres acteurs et des installations industrielles à côté des siennes. Ce cas s’est présenté à Meyreuil grâce au Pacte de Territoire.
Le réseau électrique transporte l’énergie des points de production (centrales nucléaires, biomasse, barrages, champs solaire ou éoliens) vers un répartiteur local. L’électricité est ensuite distribuée vers les consommateurs industriels pour des zones comme Berre ou Fos-sur-Mer. Le dimensionnement du répartiteur et du réseau de distribution est fait en fonction des consommateurs à un instant T et d’une planification de développement potentiel des besoins.
Une raffinerie n’est pas un grand consommateur d’électricité comparativement à un électrolyseur car elle tire son énergie du pétrole. De ce fait, le réseau à Berre nécessiterait des investissements conséquents pour délivrer l’énergie pour un projet comme Hynovera, ce qui n’est pas le cas à Meyreuil.
La présence de gros consommateurs électriques comme KemOne, ou l’électrification des procédés comme la sidérurgie à Fos-sur-Mer, par exemple, vont atteindre les limites de capacité des installations dans cette zone. Ajouter un projet d’électrolyse comme Hynovera nécessiterait donc de remplacer les équipements de distribution électrique pour permettre d’acheminer plus d’énergie que prévu.
Le captage du CO2, que ce soit à la cheminée de la centrale biomasse P4B ou bien dans l’air, sont des technologies soit non matures, soit qui ne permettent pas, à ce jour, une rentabilité d’un projet comme Hynovera.
L’usine serait en fonctionnement 24/24h pour une période fixée de 8000 h/an, soit environ 333 jours/an. Cette donnée sera confirmée après le choix définitif des équipements de production et des périodes de maintenance associées. Ce qui induit a minima, 570 000 m3/an de consommation d’eau pour la phase 1, et effectivement # 170 000 t/an de biomasse en phase 1. Les chiffres mentionnés dans le dossier de concertation sont le reflet d’ordres de grandeur qui servent de base dimensionnante du site de production : 590 000 m3 d’eau et 260 000 t de biomasse (phases 1 et 2) . Ces quantités seraient confirmées (et/ou optimisées) après l’étude de faisabilité en cours.
Ainsi, l’ordre de grandeur du besoin du site en biomasse, sont pour la phase 1, 170 000 t/ an, et pour la phase 2, 260 000 t/an pour un PCi donné (incluant quelques jours de stockage). Les besoins définitifs de biomasse seraient affinés en tenant compte d’une éventuelle variation de PCi et/ou d’humidité.
9. Question & Avis – 25 septembre – JFV
Il convient de se poser la question de l’intérêt public du projet HYNOVERA car il fait l’objet d’importantes aides publiques.
A priori, l’intérêt public semble évident au vu de l’objectif poursuivi, à savoir la réduction des émissions de GES dans les transports aériens et maritimes locaux, et de la recherche de l’indépendance énergétique de notre pays.
Mais à y regarder de près, plusieurs interrogations apparaissent :
1) Disponibilité des ressources : eau, biomasse, et électricité verte consommées par HYNOVERA :
La ressource en eau du canal de Provence :La ressource en eau brute fournie par la SCP ne semble pas poser de problème : 0,5 millions m3/an (puis 0,75 en 2030) comparée à la production actuelle de 200 millions de m3/an avec un droit de tirage de 600 millions. Mais on peut se poser les questions suivantes :
QUESTIONS :
- La ressource actuelle de la SCP peut-elle être défavorablement affectée par le changement climatique et être restreinte en période d’étiage (notamment pour la préservation des écosystèmes) ce qui induirait une tension sur la ressource et la concurrence entre les usagers usages (agricole, industriel et privé) ?
- Y-a-t-il risque à terme de restriction d’eau pour les utilisateurs ce qui menacerait le projet ?
La ressource régionale en plaquettes forestière de proximité (origine < 250 km France) :
IL Y A UN PROBLEME : Dans le document HYNOVERA, il y a confusion entre tonnes et m3 de bois. Les besoins sont exprimés en tonnes de plaquettes livrées, alors que la ressource du PRFB PACA est exprimée en m3 de bois d’énergie. Pour le bois d’énergie, qui n’est pas élaboré à partir des grumes, il n’y a pas équivalence entre un m3 et une tonne.
QUESTION :
- Quelle est la masse des 900 000 m3 de bois d’énergie prévu au PRFB PACA ?
En prenant une masse volumique de 0,35 tonne/m3, on arrive au bilan suivant :
Consommation plaquettes 2027 :
500t/j = 1 430 m3/j de bois d’énergie soit 430 000 m3/an (150 000t/an)
Consommation 2030 :
750t/j = 2 140m3/j de bois d’énergie soit 640 000 m3/an (225 000 t/an)
Comparé à l’objectif de ressource du PRFB PACA de 900 000 m3 de bois d’énergie en 2029 (actuellement c’est la moitié), soit 375 000 tonnes cela paraît totalement disproportionné compte tenu des autres usages déjà existants, notamment les centrales électriques de Gardanne et Brignoles et les chaufferies industrielles ou collectives et les particuliers.
Pour rappel, la centrale biomasse de Gardanne (conversion de la tranche Provence 4) qui vient de redémarrer en 2022 vise une production de 150 MW consommant 850 000 t de bois d’énergie PEFC dont 50% issues de prélèvements forestiers < 250 km, le reste issu d’importation européenne. La centrale de Brignoles consomme 140 000 t prélevées en forêt provençale.
Avec les 2 centrales et le projet HYNOVERA on arriverait à un besoin de 790 000 t/an. Ce qui est considérable (surtout avec du bois PEFC qui ne représente qu’une fraction du bois disponible).
Pour HYNOVERA comme pour les autres consommateurs de biomasse forestière locale (Var et Alpes), on aura une insuffisance de la ressource en BE local certifié PEFC et donc un recours important à un approvisionnement extra régional longue distance (certainement hors France) qui aggrave le bilan carbone du projet avec le risque d’utiliser au final du BE venant de très loin sans garantie de gestion durable des forêts (fiabilité des certificats).
On peut donc sérieusement se demander si le projet HYNOVERA, tout comme les projets de centrales à bois, qui sont censés décarboner en utilisant des ressources renouvelables, ne vont pas avoir l’effet inverse à celui recherché en mettant en danger le puits de carbone forestier constitué par les forêts Provençales.
QUESTIONS :
- La ressource en bois régional PEFC est-elle suffisante au vu des besoins d’HYNOVERA et de l’ensemble des utilisateurs actuels ?
- Quel est le pourcentage de bois d’énergie PACA actuellement commercialisé qui est certifié PEFC ?
- A l’heure actuelle, le certificat PEFC garantit-il vraiment que la forêt est exploitée en maintenant son pouvoir d’absorption du CO2 et la biodiversité ?
La ressource régionale en électricité verte : La consommation de HYNOVERA est de 0,7 puis 1 TWh par an soit 0,2% des 350 TWh d’EnR produites en France en 2020 (0,3% en 2030). Toutefois elle est importante vis-à-vis de la production actuelle d’électricité EnR en PACA soit environ 13 TWh par an (très majoritairement hydraulique).
QUESTIONS :
- La ressource en électricité verte sera-t-elle suffisante au regard de la demande future des industriels en 2030 qui vont tous devoir verdir leur bilan carbone ?
- L’utilisation de l’énergie nucléaire décarbonée est-elle envisagée par défaut et met-elle le projet à l’abri de difficultés d’approvisionnement ?
2) Efficacité du projet pour la réduction des GES
Bilan énergétique du process :
D’après les chiffres fournis, en sachant que les plaquettes forestières consommées (150 000 t/an) a une capacité énergétique de 3,3 kWh/kg et le Kérosène ou le Gasoil produits (32 000 t/an) ont une capacité énergétique moyenne de 11,8 kWh/kg, on peut calculer que le process consomme 3 fois plus d’énergie qu’il n’en produit.
A titre d’illustration l’énergie produite sous forme de biocarburant n’atteint même pas le pouvoir calorifique des plaquettes utilisées. Mais les avions et les bateaux ne pouvant ne pas changer leurs motorisations thermiques, il faut se résoudre à accepter de consommer environ 3 kWh d’EnR pour produire 1kWh de biocarburant pour réduire les émissions de GES des transports aériens et maritimes, ce qui est l’objectif dans lequel s’inscrit le projet HYNOVERA.
QUESTIONS :
- Le bilan énergétique est-il compétitif par rapport aux autres process de production de biocarburants de 2eme et 3eme génération ?
- A-t-on des filières locales pour commercialiser le naphta ?
- Pourquoi l’oxygène produit n’est pas valorisé (1/3 utilisé en interne, 2/3 éventuellement rejetés)?
- La chaleur produite par le procédé d’électrolyse devrait être récupérée dans un réseau de chaleur et non évacuée dans l’atmosphère.
Intérêt du projet pour la réduction des GES dans le transport aérien et maritime/
Pour donner un ordre de grandeur, en restant dans le domaine du transport aérien en France, avec 50% d’incorporation de SAF dans le kérosène en 2050, la quantité journalière de SAF produite par HYNOVERA (68 t/j) ne permettrait d’assurer que 0,5% de la consommation française (7 millions de tonnes par an aujourd’hui devant augmenter de 40% soit 9,8 t/an en 2050). Elle ne permettrait d’assurer qu’à peine 3 allers simples en vol transatlantique en A350 qui consomme 48 tonnes de kérosène par trajet.
Au niveau de la planète, sachant qu’aujourd’hui la consommation mondiale de kérosène est de l’ordre de 300 millions de tonnes par an et qu’elle augmentera de 40% en 2050, il faudrait 8 400 usines du type HYNOVERA produisant 25 000 t de SAF par an. On peut se poser sérieusement la question : est-ce vraiment possible avec une exploitation durable de la forêt à l’échelle mondiale, même en mobilisant toute la ressource uniquement pour faire du biocarburant aérien et marin ?
QUESTION :
- En restant au niveau régional PACA, quel pourcentage représente la production en biocarburants HYNOVERA dans la consommation actuelle de carburant liée au trafic aérien et maritime ?
AVIS SUR LE PROJET :
Le projet va dans le sens de la transition énergétique et du ralentissement des émissions de GES mais la contribution de ce type d’usine (même répliqué partout où c’est possible sur la planète) reste malheureusement très insuffisante au vu des besoins à l’échelle mondiale pour le transport aérien et maritime (l’enjeu est mondial et non régional), et ne permettra pas d’atteindre les objectifs affichés même en comptant les biocarburants des générations précédentes.
Il comporte 2 inconvénients majeurs :
- La promesse de la neutralité carbone à moyen terme dans le transport aérien et maritime, va à l’encontre de la communication sur la nécessité de la sobriété et va contribuer à leurs essors.
- Il fait peser un risque très grave de surexploitation de la biomasse forestière partout dans le monde qui est un des principaux puits de carbone, et aussi un risque de détournement du bois d’œuvre et d’industrie qui stockent le carbone vers le bois d’énergie.
Mais, il est utile (et nécessaire) d’exploiter la forêt en veillant à conserver sa capacité d’absorption du CO2 en privilégiant les bois d’œuvre et d’industrie issu des arbres matures qui stockent le carbone et utiliser le bois d’énergie en tant que sous-produit en priorité pour la production de biocarburant, plutôt que de l’utiliser pour produire de l’électricité ou de la chaleur qui peut être produite par les centrales nucléaires et les EnR : ce serait bien meilleur pour la réduction des émissions de CO2 et l’indépendance énergétique.
Bonjour Monsieur,
Merci de votre intérêt pour la concertation autour du projet Hynovera.
Veuillez trouver ci-après des éléments de réponse à vos interrogations :
1) Disponibilité des ressources
– Concernant la ressource en eau, comme mentionné dans notre dossier de concertation et dans votre remarque, les besoins en eau d’Hynovera en phase 1 représenteraient seulement 0,26 % des prélèvements annuels réalisés par la SCP dans les réserves du Verdon. Lesdites réserves qui sont bien supérieures à la quantité prélevée par la SCP. Même si cette dernière s’est engagée à réduire ses prélèvements de 10 à 20% afin de tenir compte des enjeux climatiques et de biodiversité, la consommation d’Hynovera ne mettrait pas la ressource en tension.
Néanmoins, nous sommes conscients de la nécessité de préserver cette ressource et nous étudions diverses options concernant l’eau.
– Concernant la ressource en plaquettes forestières, le rayon d’approvisionnement indiqué dans le dossier de concertation est indicatif. Une ressource locale serait privilégiée en tenant compte de sa disponibilité, des risques liés à la sécheresse, la biodiversité et les incendies potentiels mais aussi de notre besoin de certification. Nous sommes en cours d’élaboration de notre schéma d’approvisionnement. Nous ne nous limiterions donc pas forcément à la Région PACA mais potentiellement à une zone plus large.
Il est d’usage de parler en tonnes et non en m3 afin de considérer la quantité « utile » car la masse volumique du bois varie entre 0.2 et 0.8 tonne par m3 en fonction de son humidité. Nous considérons une biomasse contenant 40-45% d’humidité pour Hynovera, soit, effectivement, une masse volumique d’environ 0.35 tonne/m3.
Néanmoins, le PRFB précise : « la forêt régionale produit annuellement (source IGN ; référence année 2016) environ 3,5 millions de mètres cube de bois (2/3 de résineux et 1/3 de feuillus). Concernant la production annuelle, il est aussi important de noter que, dans la mesure où la récolte de bois actuelle est inférieure à la production et qu’en parallèle la surface forestière s’accroît, la production annuelle augmente. Ainsi, le schéma régional biomasse (SRB) indique que cet accroissement annuel (productivité nette) pourrait être voisin, en 2029,de 4 millions de mètres- cube. »
Mais aussi : « Au total, fin 2018, et sur la base d’une surface forestière totale de 1 600 000 hectares, environ 50 % de la surface forestière de la région étaient dotés d’un document de gestion durable. […] À ce jour, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, seuls 28 % des surfaces forestières et 28 % des bois récoltés et vendus sont certifiés PEFC».
Cependant, les carburants renouvelables Hynovera seraient certifiés ISCC, qui est une certification de durabilité. Ceci nécessiterait une certification ISCC de la ressource forestière, similaire à PEFC qui sert donc de base de réflexion à notre dossier de concertation.
Nos équipes dédiées travailleraient donc avec la filière en PACA et Région limitrophes pour arriver aux volumes nécessaires certifiés ISCC au moment de la mise en production, c’est-à-dire en 2027. Cela irait d’un accompagnement de PEFC vers ISCC ou sur un processus de certification.
Concernant le certificat PEFC, son cahier des charges garantit la durabilité des forêts certifiées et la prise en compte de la biodiversité.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à la réunion publique- atelier biomasse du 4 octobre à Meyreuil, plus acteurs de la filière bois régionale seront présents et pourront répondre directement à vos questions.
– Concernant l’approvisionnement en électricité :
Le 26 juin 2019, l’Assemblée régionale a voté le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), qui déploie la stratégie de la Région Sud pour 2030 et 2050, pour l’avenir de nos territoires. Cette stratégie s’appuie notamment sur un engagement de neutralité carbone en 2050 « La Région se donne pour objectif d’être neutre en carbone et de couvrir 100% de sa consommation par les énergies renouvelables à l’horizon 2050 en jouant sur les économies d’énergie et l’accroissement de ces énergies renouvelables ».
Hynovera travaille donc avec des acteurs du déploiement des énergies renouvelables pour sécuriser son approvisionnement à moyen/long-terme. L’énergie nucléaire décarbonée n’est pas envisagée comme ressource d’énergie par défaut pour Hynovera. Cependant, si elle est reconnue par les textes européens et par le schéma de certification durable des carburants Hynovera, elle pourrait être envisagée pour sécuriser l’approvisionnement en énergie du projet.
2) Bilan énergétique du projet/ GES.
– Valorisation des produits :
Le procédé employé par Hynovera générerait des carburants principaux tels que kérosène, diesel et méthanol renouvelables mais aussi des co-produits tel que oxygène et naphta paraffinique.
Il existe 4 catégories de biocarburants :
- 1ere génération : issu de matières de source alimentaire
- 2eme génération : issu de matières non alimentaires
- 3eme génération : issu d’algues
- 4eme génération : issu de sources non biologiques (e x: hydrogène)
Les carburants Hynovera seraient donc de 2eme génération. A contrario des carburants de 1ere génération, ils n’entrent pas en concurrence avec l’exploitation de ressources alimentaires. Les carburants de 3eme et 4eme génération ne sont soit pas techniquement prêts à être déployés industriellement ou les secteurs visés par ces carburants ne sont pas encore équipés en technologies matures (avion à hydrogène par exemple). Sachant que nos carburants sont produits à partir d’intrants renouvelables et gérés de façon durable, une comparaison des rendements des procédés ne nous parait pas pertinente.
Concernant les coproduits au procédé, l’oxygène et le naphta vont être valorisés auprès des industries locales. Pour l’oxygène, il y a des intérêts, par exemple, dans la cimenterie pour faire de l’oxycombustion (et ainsi limiter les émissions de gaz à effet de serre) ou dans les secteur industriel ou médical. Le naphta est une matière première utilisée dans les vapocraqueurs pour produire du plastique, et dans ce cas, des bioplastiques. C’est aussi un additif des carburants, de l’essence et du diesel. Il sera donc également valorisé dans les sites pétrochimiques autour de l’étang de Berre, dont plusieurs sites sont équipés de vapocraqueurs.
– Bilan GES :
La sobriété et une meilleure efficacité énergétique sont des notions essentielles pour réduire notre impact environnemental. C’est pourquoi Hynovera participerait à la décarbonation des besoins des secteurs émissifs tels que l’aérien et le maritime, quelle que soit le niveau de ces besoins à l’avenir et conjointement avec d’autres technologies ou modes de production de carburants alternatifs.
La production de kérosène Hynovera de 60 000 litres par jour du projet représenterait 10 % de la consommation annuelle d’un aéroport comme Marseille-Provence (600 000 l par jour distribués pré-COVID par l’aéroport Marseille-Provence).
8. Question – 24 septembre 2022 – SC
Bonjour, que serait fabriqué sur le site de Meyreuil et quels seraient exactement les rejets (liquide, solide et gazeux) de cette nouvelle usine ?
Merci pour votre retour.
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre intérêt et vous invitons à lire la page 8 du dossier de concertation.
Le projet HYNOVERA produirait les produits renouvelables suivants :
- Kérosène renouvelable pour le secteur aérien
- Diesel renouvelable pour le secteur maritime
- Méthanol renouvelable pour le secteur maritime
- Hydrogène renouvelable pour usage industriel
- Oxygène pour usage industriel
- Naphta paraffinique (utilisé dans la fabrication de bioplastiques ou comme additif vert de carburant)
Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée.
Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés.
Concernant les émissions gazeuses :
La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau ou sa combustion ne génèrent ni polluant, ni gaz à effet de serre. Le procédé de synthèse de carburant renouvelable ne génèrerait ni particules fines, ni odeurs. Les possibles matières émises dans l’atmosphère seraient : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
Le procédé ne brûle pas de biomasse donc il n’y aurait pas d’émission de particules dans l’air. Le stockage de bois ne serait pas à l’air libre pour éviter les rejets de poussières.
7. Question – 23 septembre 2022 – LM
Est-ce que le futur site industriel de ce projet engendrera des nuisances visuelles, sonores et olfactives sur les habitations et les communes aux alentours, s’il vous plaît ?
Merci pour votre réponse.
En complément de notre réponse à votre question précédente (note : question 6), les équipements du projet HYNOVERA auraient une hauteur inférieure, entre 60 et 80m. Dans le contexte actuel, les installations existantes sur la Centrale vont jusqu’à 120m et les anciennes tranches charbon vont jusqu’à 300m.
Selon les études en cours et l’expérience du démonstrateur BioTfueL®, les procédés envisagés pour le projet ne génèrent pas de nuisances olfactives.
Concernant le bruit, nous vous invitons à vous rendre à la page 46 du dossier de concertation.
6. Question – 23 septembre 2022 – LM
Est-ce que ce projet de site industriel comporte des risques sanitaires pour la santé des personnes qui habitent aux alentours du site et pour la nature (risques de pollutions atmosphériques, particules fines dans l’air, rejets dans la nature, poussières…), s’il vous plaît ?
Je vous remercie pour toutes les précisions et tous les détails apportés à ce sujet.
Bonjour,
Merci de votre intérêt.
Nous vous invitons à assister à la réunion publique du 11 octobre où ces sujets seront abordés en détail en complément du chapitre 6.2 du dossier de concertation.
La production d’hydrogène par électrolyse de l’eau ou sa combustion ne génèrent ni polluant, ni gaz à effet de serre. Le procédé de synthèse de carburant renouvelable ne génèrerait ni particules fines, ni odeurs. Les possibles matières émises dans l’atmosphère seraient : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.
Le procédé ne brûle pas de biomasse donc il n’y aurait pas d’émission de particules dans l’air. Le stockage de bois ne serait pas à l’air libre pour éviter les rejets de poussières.
Bonjour Monsieur,
Voici des précisions concernant la réponse à la question que vous nous avez envoyée via le site de la concertation Hynovera. Les scories ne génèrent pas de poussières :
- Elles ont une densité importante (proche du verre)
- Elles sont humides en sortie du procédé.
Des stockages en silos verticaux sont envisagés, car ils sont moins encombrants que des tas, et mieux confinés. Les scories seront convoyées par bandes transporteuses, un capotage peut être envisagé. Pour le transfert hors de l’usine, des camions bâchés peuvent être envisagés.
Pour toute autre question concernant le procédé industriel, nous vous inviter à assister à la réunion publique du 11 octobre à Gardanne, « Le projet industriel, ses impacts et ses risques ».
Bien cordialement,
L’équipe concertation Hynovera
5. Question – 22 septembre 2022 – HM
La production d’hydrogène par électrolyse est un procédé très souple qui, je le crois, permet d’adapter finement la production aux demandes du procédé aval. Ainsi, le besoin intermédiaire d’un stockage d’hydrogène « tampon » est nul ou presque .. ce qui diminue amplement les risques. Est-ce exact et en avez-vous tenu compte dans le design Hynovera ?
Bonjour et merci pour votre contribution.
Oui, nous confirmons que l’électrolyse est un procédé qui offre une rangeabilité en général de 25 à 100 %, ce qui permet une adaptabilité de la production d’hydrogène en fonction de la disponibilité électrique en amont et en aval, en fonction du besoin de la production.
Ainsi, il y a une utilisation en continu de l’alimentation en hydrogène, ce qui nécessite de très faibles stockages tampon sur le site.
Bonjour Monsieur,
Voici des précisions concernant la réponse à la question que vous nous avez envoyée via le site de la concertation Hynovera. Nous confirmons que l’électrolyse est un procédé qui offre une plage de fonctionnement qui est en général de 25 à 100 %. Cela permet une adaptabilité de la production d’hydrogène en fonction de la disponibilité électrique en amont et en aval, en fonction du besoin de la production.
Ainsi, il y a une utilisation en continu de l’alimentation en hydrogène, ce qui nécessite de très faibles stockages tampon sur le site.
4. Question – 22 septembre 2022 – HM
RTE, le gestionnaire du réseau électrique a annoncé un risque possible de coupure d’électricité en période d’intense consommation, en hiver s’il fait très froid par exemple.
De par l’importante consommation électrique des électrolyseurs, l’unité Hynovera fera-t-elle partie des mécanismes d’ajustement de RTE permettant, à chaque instant, et en baissant sa production d’hydrogène, de contribuer à maintenir l’équilibre production / consommation et ainsi contribuer à la stabilité du réseau et donc de réduire le risque de coupures ?
Bonjour et merci pour votre contribution.
Un électrolyseur est un équipement consommateur d’énergie électrique qui est très flexible. Il peut donc ponctuellement ajuster sa consommation (et donc sa production) à la baisse ou à la hausse très rapidement (de l’ordre de quelques secondes). il peut également démarrer et s’arrêter quasiment instantanément.
L’opérateur du réseau électrique a mis en place des mécanismes d’ajustement afin de maintenir l’équilibre du réseau. Pour cela existe le mécanisme dit « d’effacement ». Ce mécanisme permet à RTE de demander aux consommateurs volontaires de réduire ou d’arrêter leur consommation d’électricité pendant quelques dizaines heures – et dans la limite de leur engagement avec RTE – dans l’année afin de soulager le réseau.
L’activité d’Hynovera n’aurait donc pas d’incidence sur l’approvisionnement en électricité des riverains.
3. Question – 21 septembre 2022 – PH
Il n’y a pas de résidu ligneux ou carboné lors de la gazéification du bois ?
Que des « scories » selon votre présentation de ce mardi. ?
Avez-vous leur composition ?
Merci
Bien cordialement
Association Meyreuil Environnement
Bonjour et merci pour votre contribution.
Le processus de gazéification de matière lignocellulosique (plaquette forestière) comprend 2 étapes :
- Une torréfaction de la matière brute afin de la sécher et de « casser » les fibres cellulosiques
- Une gazéification haute température qui transforme les composants du bois torréfié en gaz de synthèse composé de monoxyde de carbone (CO) et d’hydrogène (H2).
Il n’y a donc pas de résidus ligneux ou carbonés lors de cette phase.
A l’issue de ce processus, les seuls résidus sont des résidus solides composés des minéraux contenus dans le bois. Ceux-ci sont agrégés dans ce qu’on appelle des « scories ». Leur composition exacte dépend donc de la composition du bois lui-même.
2. Question – 20 septembre 2022 – YM
Je suis un habitant de Meyreuil et j’ai assisté à la réunion d’information d’hier jusqu’à son terme à 20h45.
En arrivant dans la salle Jean Monnet à 18h, j’ai été surpris par le peu de personnes présentes.
Ce projet va toucher de près ou de loin l’ensemble des habitants de Gardanne et de Meyreuil (environ 25000 habitants sur l’ensemble des 2 communes) et j’estime que nous étions à peu près 80/100 personnes.
J’ai aujourd’hui demandé à mes voisins s’ils avaient connaissance de la tenue de la réunion d’hier. Unanimement, non.
Quant à mon cas personnel, j’ai lu il y a quelques mois, dans le « Meyreuil infos » que des réunions devaient être organisées à partir de Septembre puis….plus rien !
Je me suis alors rendu sur le site de la mairie et j’ai obtenu l’info au milieu de nombre d’autres bien moins structurantes et impactantes pour notre futur.
Je n’ai , pour le moment, pas d’avis sur le projet mais ça donne l’impression d’une présentation en catimini qui ne conduirait, le moment venu, qu’à une levée de boucliers d’habitants confrontés à une réalité sans information préalable.
Quand il s’agit d’élections, aucune difficulté pour trouver nos boîtes aux lettres.
Serait-il possible de faire de même ou d’utiliser tout autre moyen qui touche tous les habitants (!) pour informer la population pour la prochaine réunion publique ?
Merci et bonne journée
Bonjour et merci pour votre pour votre présence ce lundi.
La réunion a comptabilisé 123 participants, ce qui a été relevé par les garants comme correspondant habituellement à une bonne moyenne de participation.
Les modalités d’informations ont été jugées valables et suffisantes par la CNDP, elles comprennent :
Une conférence de presse
La conférence de presse du 7 septembre a réuni une douzaine de journalistes de la presse locale, de la presse spécialisée et de correspondants de la presse nationale, dans les locaux de la mairie de Meyreuil.
Voici un extrait des articles parus à la suite de cette conférence de presse :
https://concertation.hynovera.fr/2022/09/09/plusieurs-parutions-presse-a-la-suite-de-la-conference-du-7-septembre/
Des concertations mobiles
Les concertations mobiles ont pour objectif de permettre d’informer et de faire participer des publics n’ayant pas forcément l’information, le temps ou l’autonomie pour se déplacer dans les lieux de permanence ou lors des réunions grand public ou ateliers thématiques.
Vous pourrez retrouver les actions menées et le public rencontré sous ce lien :
https://concertation.hynovera.fr/actualites/
Des expositions
Les expositions sont organisées afin d’informer sur la concertation, les enjeux d’Hynovera et la CNDP. Elles seront composées de panneaux descriptifs du projet, de son environnement, des enjeux, comme de la pédagogie quant à la concertation et à son calendrier de déploiement. Des dossiers de concertation, des synthèses ainsi que des cartes T seront également disponibles. Ces expositions se tiendront du 7 septembre au 21 novembre 2022 dans les communes de :
Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
Une mise à disposition des documents de la concertation et des cartes T de participation :
Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Fuveau : Hall de la mairie – 26 boulevard Emile Loubet, Bouc-Bel-Air : Hall de la mairie – rue de l’Hôtel de ville, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie
Des affiches dans les cinq communes du dispositif
Dans les communes de Meyreuil, Gardanne, Fuveau, Bouc-Bel-Air et Aix-en-Provence, une centaine d’affiches seront installées dans les espaces publics gérés par les communes entre le 26 août et le 21 novembre 2022.
Ces affiches au format A3 reprennent le calendrier de la concertation. En cas de modification de date, d’horaire, de lieu ou de thème, une nouvelle publication sera installée dans tous les espaces dédiés.
Près de 100 espaces d’affichages municipaux sont mis à la disposition de l’information du public.
Des relais sur le Facebook des mairies et leurs applications spécifiques pour réseaux sociaux de communication :
Meyreuil / Gardanne /Fuveau / Bouc-Bel-Air
Concernant les tracts en boites aux lettres, cela ne nous a pas été autorisé par les communes, et sincèrement nous ne souhaitions pas utiliser cette communication que nous jugions au moment de la préparation comme trop envahissante pour la population. Enfin, à l’utilisation de format papier nous préférons la dématérialisation via l’utilisation des supports déjà existants ou digitaux : affichage public, magazines des communes, réseaux sociaux, et aussi la rencontre et discussion sur des lieux de passage : marchés, associations d’entreprises, relais par les établissements scolaires (lycées, écoles supérieures).
Enfin, mis à part l’affichage légal (affiches jaunes présentes dans les 5 mairies) ce dispositif reste au bon vouloir de chacun. Cela peut expliquer quelques manques, voire quelques transformations de l’information transmise au départ.
1. Question – 8 septembre 2022 – PG
1/ J’ai lu le dossier de concertation publique. En P27, il est dit que les biocarburants de 2ième génération peuvent être fabriqués à partir de déchets. Donc je voulais connaitre la définition de ces déchets.
2/ P41 : Le projet de production de méthane a-t-il un lien avec votre projet ou sont-ils totalement indépendants ?
Habitante des collines de Gardanne, ma crainte est que le site soit réhabilité en pseudo-incinérateur des poubelles de Marseille /Aix. Donc, pouvez-vous me donner des précisions sur ces déchets.
3/ Fabrication de Kérosène à Gardanne,circuit court, pourquoi ? L’aéroport des Milles a-t-il le projet de s’étendre ?
Travaillant dans l’industrie (site Lyondell à Berre), je suis pour la ré-industrialisation de la France et du pourtour d’Aix en Provence qui devient, hélas, le nouvel arrondissement des bobos parisiens actifs ou retraités. Par contre, pour préserver l’air que je respire je n’accepterai pas n’importe quoi.
Merci par avance pour vos réponses.
Bonjour et merci pour votre contribution.
1/ Le dossier de concertation comporte des parties d’informations générales, comme celle que vous citez. Elles ont pour but la mise à niveau du public, que tout le monde ait la même information. Il est bien précisé dans la définition des biocarburants p.27 que ceux d’Hynovera seraient produits à base d’éléments lignocellulosiques : en l’occurrence de la plaquette forestière uniquement. Le Pacte de Territoire Gardanne-Meyreuil a exclu l’implantation de tout projet utilisant des déchets.
D’une manière plus générale, des déchets pour les carburants deuxième génération sont :
– soit issus de bois traités (palettes, ameublement)
– soit des déchets plus communs.
Dans les deux cas, l’utilisation de ces déchets ne sont pas admis par le Pacte de Territoire.
2/ Le projet de production de méthane est porté par un autre porteur de projet. il est donc totalement indépendant du projet Hynovera.
3/ Vous parlez de circuit court pour le kérosène. Effectivement, nous avons l’ambition de développer, à partir d’approvisionnements locaux, des débouchés locaux dans la mesure du raisonnable. Cela permet de produire dans la région des carburants renouvelables qui seront utilisés par les usagers de la région.
Nous vous remercions pour votre soutien à la réindustrialisation.
Concernant la thématique de l’air que vous respirez, nous vous invitons à la réunion du 11 octobre. Nous décrirons les rejets possibles d’Hynovera. Pour vous en dire plus en attendant, la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau ou sa combustion ne génèrent ni polluant, ni gaz à effet de serre. Le procédé de synthèse de carburant renouvelable ne génèrerait ni particules fines, ni odeurs. Les possibles matières émises seraient : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt.