Questions et avis

Liste des contributions

587. Avis – 21 novembre – HL, Aix en Provence

Bonjour,
Malgré une opposition au projet décidée à développer des arguments fallacieux voire manipulateurs pour faire peur à la population sous couvert d’autorité, il me parait important de regarder objectivement les informations du maître d’ouvrage alors que le projet présenté à la concertation est encore modifiable.
Dans une période où la réduction des émissions de gaz à effet de serre est une évidence et pour tous, chaque pas compte et le projet Hynovera me semble plein de bon sens… une utilisation raisonnée des ressources naturelles disponibles (comme expliqué par les experts), une maîtrise des procédés et de leurs risques (comme expliqué par les services de l’Etat), das impacts sur l’environnement et les populations nuls (il ne s‘agit pas d‘un site comme à Lavera), une ambition régionale et nationale…
En tant que riverain, je suis fier de voir cette transformation de mon territoire depuis le charbon polluant vers des énergies renouvelables d‘avenir.
Je soutiens et soutiendrai Hynovera!

En effet, nous avons pu constater, via les questions posées sur ce site et simplement en lisant la pétition, que certaines données ont été inventées par les opposants au projet, dans le but de manipuler l’opinion publique.

Nous ne pouvons qu’approuver votre propos. Rappelons que l’objectif initial d’Hynovera est de répondre aux politiques publiques en faveur de la décarbonation des transports. Hynovera s’installerait sur un territoire industriel en reconversion, lui offrant par là-même une image renouvelée, en l’imposant à l’avant-garde des « énergies du futur ».
Merci à vous !

586. Avis – 21 novembre – RC, Bouc Bel Air

Serait-il possible d’en savoir plus sur votre entrevue avec Elisabeth Borne publiée dans La Provence ? De quelle façon le gouvernement souhaite-t-il accélérer les projets hydrogène ? Merci.

Comme vous avez pu le constater lors de la concertation, l’installation de nouvelles industries sur le territoire français s’inscrit dans un temps long, alors que le gouvernement souhaite la réindustrialisation, et que les citoyens réclament le retour à une certaine autonomie industrielle ou tout du moins énergétique, comme nous pouvons le constater depuis le début de la guerre en Ukraine.

Elisabeth Borne m’a confirmé le positionnement de l’Etat en faveur de l’hydrogène renouvelable et son souhait de voir accélérer le processus de mises en place d’industries notamment grâce à la loi d’accélération de énergies renouvelables adoptée récemment au Sénat et qui va bientôt passer à l’Assemblée Nationale. Sans déroger à un quelconque principe d’un gestion rigoureuse des impacts et des risques des projets, l’ambition est d’accélérer le traitement administratif de ces projets.

585. Avis – 21 novembre – FC, Gardanne

Mon avis détaillé n’ayant pas été publié car « non conforme à votre charte » (et je serais curieuse de savoir pour quelle raison car il n’était ni insultant ni haineux ni diffamatoire), je me contente de dire que suis CONTRE le projet Hynovera.

Merci de votre contribution.

584. Avis – 21 novembre –CLC, Gardanne

Je suis contre le projet Hynovera. Le site est beaucoup trop proche des centres villes de Gardanne et Meyreuil. A l’époque, la centrale avait du sens quand le charbon était extrait sur place. Il faut produire ces énergies plus prêts des utilisateurs (ports, aéroport…) afin d’avoir une démarche écologique et éviter la circulation de nombreux camions. Les routes sont déjà saturées.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Comme expliqué lors des réunions publiques et dans le dossier de concertation, le site de la centrale thermique de Provence reconversion, bénéficie comme nul autre, des infrastructures qui seraient nécessaires au fonctionnement d’Hynovera, qui s’inscrirait ainsi dans une logique de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) via le réemploi de foncier déjà industrialisé. Autre avantage pour Hynovera : le site se trouve à équidistance des lieux de consommation envisagés, c’est à dire l’aéroport de Marseille-Provence et les ports de Fos et de Toulon.

Si l’option du transport routier était choisie, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits.
Il s’agirait cependant pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Cela permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train.

583. Avis – 21 novembre – SS, Aix en Provence

Avis défavorable.
Je ne veux pas que ce projet aboutisse pour une multitude de raisons qui ont déjà été exprimées dans les avis précédents.
Mais surtout, je ne veux pas d’un projet de plus qui conforte le modèle de développement qui nous mène au désastre.
Au fond, la raison qui me paraît dominer toutes les autres, c’est de pouvoir un jour répondre à nos enfants ou petits-enfants, sans baisser les yeux de honte.

Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires, notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques, car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Outre 50 emplois directs, Hynovera génèrerait 150 emplois indirects et aurait des retombées économiques non négligeables pour le territoire.

Hynovera créerait une attractivité du territoire en lien avec la réduction des gaz à effet de serre, afin de donner à nos enfants un monde moins pollué.

582. Avis/question – 21 novembre – FM, Bouches du Rhône

(mon texte contient question et avis : je l’envoie donc une fois en question, une fois en avis)

Madame, Monsieur,
Bonjour,
Ce que vous proposez est un bon procédé, mais ici au mauvais endroit: la région manque déjà cruellement d’eau, or vous en avez besoin de grandes quantités*. Je pense que c’est l’aspect le plus critique.
Il y en a d’autres, dont un qui me suscite la question suivante :
Où voulez-vous trouver le bois, la biomasse** dont vous aurez besoin ?

En conséquence j’émets un avis défavorable, entre autres aussi pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires.

Vous priant d’être raisonnable,
Bien cordialement,

* un immense besoin d’eau qui représente l’équivalence d’un bassin olympique par jour : 2500m3 / jour (soit 52 piscines privées / jour) alors que les ressources se raréfient et qu’il y a pénurie d’eau pour les populations et restrictions pour d’autres

** des besoins en bois très importants 500t/j puis 750t/j, un procédé utilisant la gazéification du bois dont on ne sait pas encore l’origine ni si il sera stocké en silo ou à l’air, pollution de l’air, bruit, vibrations. Face aux sécheresses et canicules, la forêt est fragile, il n’est pas concevable de répondre à tous ces besoins en bois.

Le projet Hynovera s’approvisionnerait en eau dans le Canal de Provence. Celui-ci prélève annuellement 4 % des réserves de la Durance/Verdon et Hynovera n’utiliserait que 0,26 à 0,35 % de ces prélèvements. Il s’agirait bien entendu d’eau brute, réservée à un usage industriel. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

Concernant le bois, Hynovera s’approvisionnerait en priorité dans la région PACA. Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25 % de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. Hynovera prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

581. Avis – 21 novembre – CVH, Meyreuil

Je suis contre ce projet parce que c’est un projet polluant dans une zone tres habitée

Merci de votre contribution.

580. Avis – 21 novembre – NF, Gardanne

Avis défavorable pour ce projet.
Le bassin gardannais est en cours de reconversion après une suractivité industrielle qui a causé et cause encore des dégâts sur la faune, la flore et les paysages locaux et pollue jusqu’à la mer Méditerranée.
Aujourd’hui, Gardanne est en cours de mutation et devient une zone économique et résidentielle attractive entre Aix et Marseille.
Le projet Hynovera n’est pas adapté à la commune de Gardanne, éloigné des zones portuaires et aéroportuaires. Elle consiste en un étalement de la zone pétrolière de l’Etang de Berre.
En cela, elle étend les risques liés à la production de carburants à d’autres populations, tant sur le site prévu de Gardanne que sur les axes routiers, marqués par un trafic déjà très dense. A ce jour, le site identifié à Gardanne n’est pas en site Seveso. Entre Gardanne, Meyreuil, et le hameau de La Barque sur la commune de Fuveau, c’est presque 30 000 personnes qui sont impactées directement par ce projet, avec la présence d’écoles (et tout particulièrement l’école St Joseph, à 200 mètres du site).

D’une manière générale, la production de diesel et de kérosène – même renouvelables – ne constitue pas un projet d’avenir : l’objectif étant de limiter au maximum nos déplacements et les activités polluantes.

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.

En effet, l’objectif d’Hynovera serait de développer encore cette attractivité, grâce aux retombées économiques, sociales et environnementales du projet : création de valeur via des retombées financières, image renouvelée grâce à la réindustrialisation, contribution à l’équilibre de la balance commerciale énergétique du territoire, renforcement de l’attractivité du territoire, création de 200 emplois directs et indirects et formations à des métiers d’avenir.
Comme expliqué lors des réunions publiques et dans le dossier de concertation, le site de la centrale thermique de Provence reconversion, bénéficie comme nul autre, des infrastructures qui seraient nécessaires au fonctionnement d’Hynovera, qui s’inscrirait ainsi dans une logique de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) via le réemploi de foncier déjà industrialisé. Autre avantage pour Hynovera : le site se trouve à équidistance des lieux de consommation envisagés, c’est à dire l’aéroport de Marseille-Provence et les ports de Fos et de Toulon.
Pour information, il existe de nombreuses usines classées Seveso en France : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.
Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation et du transport maritime ont respectivement augmenté de près de 130 % et 32 % au cours des vingt dernières années.
Il s’agit de la croissance la plus rapide de l’ensemble du secteur des transports, le seul dans lequel les émissions ont augmenté depuis 1990. Les politiques publiques en France encouragent donc le développement des énergies durables dans ce secteur : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Un tel projet permettrait également l’accélération du développement des énergies renouvelables comme cela est l’ambition du Schéma directeur régional.
Nous soutenons par ailleurs une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

579. Avis – 21 novembre – HP, Fuveau

CIQ de La Barque et de sa Vallée émet un avis négatif sur ce projet, notamment pour les motifs suivant impactant les habitants du quartier :

En premier lieu, cela représentera une augmentation significative du trafic de poids lourds, soit environ 200 camions de plus par jour. Sur un secteur déjà saturé par le trafic routier !

Une consommation d’eau journalière de 25000 m3 soit l’équivalent de 2 fois la piscine Virginie Dedieu. Avec un changement climatique qui fait augmenter les sècheresses dans notre région, et qui induit déjà une pénurie d’eau (voir les arrêtés préfectoraux de cet été interdisant l’arrosage des jardins) !

Une consommation d’électricité importante alors que nous ne sommes pas à l’abri d’une coupure cet hiver !

Une consommation de bois de 750 tonnes/ jours prise sur notre forêt méditerranéenne. En plus des 2270 déjà consommé par la centrale biomasse, alors que 25% de la forêt en paca est en mauvais état sanitaire. Le Parlement européen a décidé le mois dernier de ne plus considérer comme énergie renouvelable la « biomasse » !

Sans compter la pollution supplémentaire dû à la combustion de ce bois et à l’augmentation du trafic routier. L’hydrogène est un gaz qui réagit avec d’autres gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère en augmentant leur potentiel de réchauffement global (PRG) (1)

Et pour finir le classement en site Seveso…

Dans le cas d’une logistique camion, le projet Hynovera ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Nous ne savons pas d’où vous tenez ce chiffre de 200 camions ?
Hynovera privilégierait le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Le projet ne serait opérationnel qu’en 2027 et non dès cet hiver! Hynovera conclurait un contrat d’approvisionnement électrique avec un agrégateur d’énergie renouvelable lui garantissant un « bandeau vert » d’électricité pour alimenter l’électrolyseur en continu. Pour cela, l’agrégateur, comme son nom l’indique, s’appuie sur plusieurs technologies et sites de production d’électricité renouvelable (éolien, solaire, hydro-électricité, biomasse…) tout en s’assurant que ces sites injectent dans le réseau pendant la consommation d’Hynovera. Ce serait donc bien de l’énergie additionnelle injectée et non un prélèvement d’énergie déjà présente.

Néanmoins, un électrolyseur est un équipement consommateur d’énergie électrique qui est très flexible. Il peut donc ponctuellement ajuster sa consommation (et donc sa production) à la baisse ou à la hausse très rapidement (de l’ordre de quelques secondes). il peut également démarrer et s’arrêter quasiment instantanément. L’opérateur du réseau électrique a mis en place des mécanismes d’ajustement afin de maintenir l’équilibre du réseau. Pour cela existe le mécanisme dit « d’effacement ». Ce mécanisme permet à RTE de demander aux consommateurs volontaires de réduire ou d’arrêter leur consommation d’électricité pendant quelques dizaines heures – et dans la limite de leur engagement avec RTE – dans l’année afin de soulager le réseau.
L’activité d’Hynovera n’aurait donc pas d’incidence sur l’approvisionnement en électricité des riverains.

Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de s’assurer de la régénération des parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.

La biomasse ne serait pas brûlée mais gazéifiée. Il n ‘y aurait donc pas d’émission de particules fines. Comme expliqué précédemment, Hynovera privilégierait le transport ferroviaire.
Les études présentant l’hydrogène comme un gaz à fort effet de serre sont un trompe l’oeil pour masquer l’effet des fuites de CH4 (gaz naturel) sur le réchauffement climatique. En effet, l’hydrogène dans l’atmosphère se combine très rapidement avec l’oxygène pour former de l’eau (!) au détriment du CH4 qui est normalement réduit grâce à l’oxygène à haute altitude dans l’atmosphère. Le vrai enjeu est donc plutôt d’éviter d’émettre du CH4 dans l’atmosphère que d’accuser l’hydrogène. Rappelons deux choses :

– il se produit 60 millions de tonnes d’hydrogène dans le monde annuellement dont pratiquement 1 million de tonnes en France. L’hydrogène est produit depuis plus longtemps que l’exploitation du gaz naturel. Les risques et les enjeux de l’hydrogène (y compris la gestion du stockage) sont maîtrisés.
– Or le problème est bien là pour le climat: les installations d’extraction et de traitement/conditionnement/transport de gaz naturel engendrent énormément de fuites notamment parce que le gaz naturel se transporte à -162°C. La regazéification et les fuites sont fréquentes. Cela justifie donc encore plus la sortie des énergies fossiles.

Le Parlement européen n’a pas voté l’exclusion de la biomasse comme énergie renouvelable : un amendement a été déposé en ce sens mais il n’a à ce jour pas été adopté.

Hynovera utiliserait un procédé de gazéification du bois : il n’y aurait pas de combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas d’émission de particules fines.

Comme expliqué plus haut, Hynovera choisirait prioritairement le fret ferroviaire pour les entrées et sorties.

Le classement Seveso dépend des quantités stockées de certaines matières. Dans sa phase 1, le projet Hynovera ne serait pas classé Seveso mais uniquement soumis à autorisation ICPE. Il serait Seveso seuil bas uniquement en raison du stockage de méthanol à partir de la phase 2 (2030).

Par ailleurs, le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

578. Avis – 21 novembre – VC, Bouches-du-Rhône

J’ai 14 ans, je souhaite continuer à voyager en avion comme l’ont toujours fait les parents. Merci à Hynovera !

Merci de ton intérêt pour Hynovera. Il s’agirait de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

Nous te souhaitons donc de pouvoir continuer à voyager avec des solutions moins émettrices de gaz à effet de serre dans un premier temps, puis totalement décarbonées quand tu atteindras tes 30 ans !

577. Avis – 21 novembre – JLW, Meyreuil

Je regrette vivement l’organisation déplorable de cette concertation préalable.
D’une part l’information sur la revue communale était discrète, ensuite les il n’était pas clairement décrit que chaque réunion avait un objectif différent. Enfin le choix de la salle de la Croix d’une capacité clairement insuffisante au vu de l’importance du sujet à traiter puis de la salle Jean MONET qui s’est révélé insuffisante aussi. Seule la salle de Gardanne a permis à l’ensemble des citoyens intéresser d’être présent.
Historiquement, l’implantation de la centrale thermique était liée à la présence de la mine de charbon juste en dessous. La production à proximité immédiate du combustible!
À sa fermeture nous avons connu les risques routiers et la pollution des norias de camions qui livrait le charbon depuis le Port de Fos
Pourquoi recommencer?
Dans le dossier de présentation Il est précisé que l’approvisionnement en biomasse se feraient par camions (pas de remise en service de la ligne ferroviaire) depuis Fos-sur-Mer, pour ensuite livrer les carburants vers Fos.
Implantez cette plateforme à proximité du lieu d’approvisionnement et de livraison !
Pourquoi implanter un site SEVESO avec ses risques et dangers à proximité immédiate du cœur de vie de notre village : Écoles, crèche, salle Jean Monet, équipements sportif, ainsi qu’un grand nombre d’habitations.
La reconversion du site industriel doit être pensée en tenant compte de son environnement comme l’a été la reconversion du carreau de la mine.
En conséquence, je suis fortement défavorable à l’implantation du site d’Hynovera.

La concertation préalable est un exercice qui a été choisi par la CNDP, saisie par le maître d’ouvrage en octobre 2021. Les modalités d’informations ont été jugées valables et suffisantes par la CNDP qui a validé ces modalités le 1er juin 2022. Pour rappel, des associations environnementales comme FNE sont membres du bureau de la CNDP. Outre les mentions dans les journaux municipaux du périmètre de la concertation (à Meyreuil, un encart et sur un autre numéro, une page), ce dispositif comprenait :
– Une conférence de presse, qui a eu lieu le 7 septembre et a réuni une douzaine de journalistes de la presse locale, de la presse spécialisée et de correspondants de la presse nationale, dans les locaux de la mairie de Meyreuil. Voici un extrait des articles parus à la suite de cette conférence de presse : https://concertation.hynovera.fr/2022/09/09/plusieurs-parutions-presse-a-la-suite-de-la-conference-du-7-septembre/

– Des concertations mobiles : Les concertations mobiles ont pour objectif de permettre d’informer et de faire participer des publics n’ayant pas forcément l’information, le temps ou l’autonomie pour se déplacer dans les lieux de permanence ou lors des réunions grand public ou ateliers thématiques. Vous pourrez retrouver les actions menées et le public rencontré sous ce lien : https://concertation.hynovera.fr/actualites/

– Des expositions : Les expositions sont organisées afin d’informer sur la concertation, les enjeux d’Hynovera et la CNDP. Elles seront composées de panneaux descriptifs du projet, de son environnement, des enjeux, comme de la pédagogie quant à la concertation et à son calendrier de déploiement. Des dossiers de concertation, des synthèses ainsi que des cartes T seront également disponibles. Ces expositions se sont tenues du 7 septembre au 21 novembre 2022 dans les communes de : Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit, Gardanne : service urbanisme, Luynes : mairie, Pont de l’arc : mairie

– Une mise à disposition des documents de la concertation et des cartes T :
Meyreuil : Hall de la mairie – avenue de l’Europe et Médiathèque – 23 avenue Jean Petit,
Gardanne : service urbanisme,
Fuveau : Hall de la mairie – 26 boulevard Emile Loubet,
Bouc-Bel-Air : Hall de la mairie – rue de l’Hôtel de ville,
Luynes : mairie,
Pont de l’arc : mairie

– Des affiches dans les cinq communes du dispositif
Dans les communes de Meyreuil, Gardanne, Fuveau, Bouc-Bel-Air et Aix-en-Provence, une centaine d’affiches ont été installées dans les espaces publics gérés par les communes à partir du 26 août et jusqu’au 21 novembre 2022.

– Des relais sur le Facebook des mairies et leurs applications spécifiques pour réseaux sociaux de communication : Meyreuil / Gardanne /Fuveau / Bouc-Bel-Air

Le calendrier des réunions, disponible dans la revue municipale, sur les affiches, sur le site et l’ensemble des documents de la concertation mentionnait à chaque fois les dates/lieux et thématiques des réunions.

Comme expliqué plus haut, le dispositif a été validé en juin. Les premières éditions des réunions publiques ont attiré moins d’une centaine de personnes. Il n’était donc pas imaginé une telle affluence sur les dernières réunions. Il a ainsi fallu composer en dernière minute avec les plannings des salles, réservées longtemps à l’avance.

Le dossier de concertation imprimé dans le courant de l’été, évoque la remise en service de la ligne ferroviaire. Un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a ensuite été réalisé le 28 septembre. Cette option permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

Comme expliqué lors des réunions publiques et dans le dossier de concertation, le site de la centrale thermique de Provence reconversion, bénéficie comme nul autre, des infrastructures qui seraient nécessaires au fonctionnement d’Hynovera, qui s’inscrirait ainsi dans une logique de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) via le réemploi de foncier déjà industrialisé. Autre avantage pour Hynovera : le site se trouve à équidistance des lieux de consommation envisagés, c’est à dire l’aéroport de Marseille-Provence et les ports de Fos et de Toulon.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont implantées. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

576. Avis – 21 novembre – DD, Meyreuil

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

575. Avis – 21 novembre – SL, Meyreuil

Il est totalement anormal de mettre un tel projet, classé SEVESO 2 en plein milieu d’une zone habitée

Le classement Seveso dépend des quantités stockées de certaines matières. Dans sa phase 1, le projet Hynovera ne serait pas classé Seveso mais uniquement soumis à autorisation ICPE. Il serait Seveso seuil bas uniquement en raison du stockage de méthanol à partir de la phase 2 (2030).

Le classement Seveso est par ailleurs soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

574. Avis – 21 novembre – SM, France

Ce projet constitue une aberration écologique et sociale.
Ce dernier prétend produire des « énergies vertes » alors qu’il nécessiterait une torchère pour brûler des gaz très toxiques, l’utilisation de l’équivalent d’un bassin olympique d’eau par jour, des besoins en bois énormes, 3 réservoirs de kérosène, 1 gazéificateur, des réservoirs de naphta, diesel et hydrogène, 190 semi-remorques qui circuleraient chaque jour, 1 TéraWatt/an d’électricité utilisée alors que nous devons nous tourner désormais vers de la sobriété, et un classement SEVESO, à proximité d’une centrale biomasse qui l’est déjà. Non, les énergies produites ne seront pas renouvelables mais polluantes, ne répondant pas à un besoin de décarbonation de l’énergie et à des modes de vie sobre ! On recense également de nombreux risques tels que des incendies, des explosions et tout cela en zone urbaine.

NON à ce projet dévastateur et inutile, qui ne répond à aucun besoin ! Merci d’écouter cette fois-ci l’avis de la population et non pas la recherche perpétuelle de profit !

Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence. Hynovera produirait également du diesel, puis à partir de 2030 du méthanol renouvelables, à destination du secteur maritime.
La torchère d’Hynovera serait un organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2 à 3 heures de fonctionnement maximum. Il n’y aurait aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène, donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.
Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires notamment dans les secteurs des transports. Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation et du transport maritime ont respectivement augmenté de près de 130 % et 32 % au cours des vingt dernières années.
Il s’agit de la croissance la plus rapide de l’ensemble du secteur des transports, le seul dans lequel les émissions ont augmenté depuis 1990. Les politiques publiques en France encouragent donc le développement des énergies durables dans ce secteur : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Un tel projet permettrait également l’accélération du développement des énergies renouvelables comme cela est l’ambition du Schéma directeur régional.

573. Avis – 21 novembre – RC, Bouches du Rhône

Je trouve cela super que vous investissiez dans les carburants renouvelables – Nous souhaitons tous changer de mode de mobilité et en plus nous devons produire à proximité pour réduire la pollution – merci pour votre projet

Merci de votre contribution

572. Avis – 21 novembre – OR, Bouc Bel Air

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

571. Avis – 21 novembre – FM, Gardanne

Je suis contre votre projet qui présente des risques pour les habitants et riverains dans une zone déjà très fortement impactée par les activités industrielles

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

570. Avis – 21 novembre – OC, France

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

569. Avis – 21 novembre – AC, France

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

568. Avis – 21 novembre – CG, Meyreuil

Avis défavorable

Merci de votre contribution.

567. Question – 21 novembre – NI, Meyreuil

Pourquoi créer une zone petroliere alors qu il y en a deja une a fos martigues ?
Pourquoi faire venir du bois depuis le port de fos martigues pour renvoyer du carburant a fos martigues ?
Pourquoi faire urne zone ceveso alors qu il y en a deja une a fos martigues avec un PLAN DE PREVENTION DES RISQUES deja établi ?
Pourquoi faire une biomasse dans une zone qui ne peut pas fournir assez de bois ?
Pourquoi faire croire que le « bilan carbone est neutre alors qu on ne prend pas en compte le transport routier et maritime du bois, le transport du carburant, et l eau rejetée plis chaude ce qui massacre le biodiversité ?
Derniere question : les torcheres seront elles aux mêmes normes qu au port petrolier ou une enquetes de 2020 revele un taux de cancer pédiatrique 2 a 3 fois supérieur a la moyenne regionale ?

Il ne s’agirait en aucun cas d’une zone pétrolière. Hynovera produirait des carburants renouvelables à partir de biomasse forestière et d’hydrogène renouvelable et non à partir de pétrole.
Concernant le bois, le plan d’approvisionnement est en cours, et la zone prioritaire d’approvisionnement est la région PACA. Nous ne savons pas d’où vous tenez cette information de l’approvisionnement via le port de Fos ?
Le classement Seveso dépend des quantités stockées de certaines matières pour chaque site. Dans la phase 1, le projet ne serait pas classé Seveso mais uniquement soumis à autorisation ICPE. Il serait SEVESO seuil bas uniquement en raison du stockage de méthanol à partir de la phase 2. Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de  2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25 % de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.
On ne fait rien croire, on se base sur des données sourcées.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburants doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables tout en mettant l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.

Le bilan carbone prend en compte l’intégralité de la chaine. Ce bilan global équivaudrait à l’évitement de 200 000 tonnes par an de CO2.

Les eaux qui sont rejetées font l’objet d’une réglementation stricte.
Elles sont soumises à l’arrêté du 02/02/98 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des ICPE soumises à autorisation (JO n° 52 du 3 mars 1998), ainsi qu’aux arrêtés de février et avril 2022.
En conséquence l’eau subit différents traitements et ne peut être rejetée avec une température supérieure à 30°C. Par conséquent la température de l’eau rejetée est soit à température ambiante soit à 30 °C max. Par ailleurs l’eau déminéralisée n’est pas rejetée comme telle, elle est soit réinjectée dans le procédé, soit retraitée pour un rejet conforme aux arrêtés cités ci-dessus.

La torchère d’Hynovera serait un organe de sécurité, qui ne fonctionnerait pas en permanence mais seulement en phase de démarrage de l’installation ou d’incident. Elle ne devrait être utilisée qu’une à deux fois par an au démarrage.
En cas d’incident, compte-tenu des volumes de produits dans le procédé à évacuer (à ne pas confondre avec les stockages), cela représenterait 2 à 3 heures de fonctionnement maximum. Il n’y aurait aucune nuisance comparable aux torchères de raffinerie de pétrole. Hynovera utiliserait une torchère confinée (compacte et combustion dans la cheminée) afin de minimiser son impact. Son fonctionnement serait assuré par un brûleur de démarrage à l’hydrogène, donc avec une flamme transparente et non rayonnante n’émettant que de la vapeur d’eau.

566. Avis – 21 novembre – FV, Meyreuil

Je suis tres défavorable à ce projet car la production de carburants va certainement s’accompagner de toutes sortes de pollutions et de nuisances alors qu’un grand nombre de personnes vivent a moins d’un kilomètre de l’usine.
Aucune étude n’ayant été faite, il n’y a rien pour rassurer quiconque.
Le fait qu’il y ait eu par le passé une centrale à charbon ne donne d’aucune manière un droit à polluer. Ce serait meme l’inverse qu’il faudrait mettre en oeuvre : un territoire ayant deja subi les pollutions d’industriels devrait être récompensé enbm etant epargnés

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. En fonction des éléments saillants des échanges mais aussi des études d’impact et de danger en cours, le Maitre d’Ouvrage finaliserait le dimensionnement définitif du projet, s’il le maintient. Il peut aussi abandonner le projet. S’il le poursuit, le public sera tenu informé de l’avancée des études.
Gardanne est un territoire industriel, « une terre d’énergies » depuis de nombreuses années. Un Pacte de territoire a été signé dans le cadre de la fermeture de la centrale charbon, actant la reconversion industrielle du site, ce qui est également le souhait de son propriétaire, GazelEnergie. Le site offre toutes les infrastructures nécessaires (accès à l’eau, à l’électricité…) pour un usage industriel.
Hynovera est un projet de production de carburants renouvelables, proposé en réponse aux politiques européenne et française de diminution des émissions de gaz à effet de serre : le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation.
Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

565. Avis – 21 novembre – PE, France

Projet présentant un risque non quantifiable dont les inconnues à long et moyen terme posent trop d’incertitudes non résolues non évoquées, dans un environnement local déjà densifié et proche de la saturation sur de nombreux critères.

Merci de votre contribution.

564. Avis – 21 novembre – MJ, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Avis très défavorable au projet de la raffinerie Hynovera:dans un site urbanisé à proximité,comment peut on envisager d’y implanter une activité industrielle fortement polluante ,basée en plus sur de massives coupes forestières (et les norias de camions eux-mêmes forts polluants et accidentogènes!)? Sans compter les risques inhérents à ces activités en site Seveso;on oublie les catastrophes à Toulouse,Rouen…? Tout cela donne à penser que le pouvoir des décideurs verse de plus en plus dans l’irresponsabilité,la folie et/ou le cynisme….

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Concernant le bois, tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. Hynovera prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.

Si c’est à ces accidents que vous faites allusion, la législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020.

Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation et du transport maritime ont respectivement augmenté de près de 130 % et 32 % au cours des vingt dernières années.
Il s’agit de la croissance la plus rapide de l’ensemble du secteur des transports, le seul dans lequel les émissions ont augmenté depuis 1990 (source : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20191129STO67756/
emissions-de-co2-des-avions-et-des-navires-faits-et-chiffres-infographie). Les politiques publiques en France encouragent donc le développement des énergies durables dans ce secteur : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Un tel projet permettrait également l’accélération du développement des énergies renouvelables comme cela est l’ambition du Schéma directeur régional.

563. Avis – 21 novembre – CA, Gardanne

Bonsoir
Je suis contre ce projet car pour moi il reste encore des zones d ombre sur l impact écologique, sur l impact de la vie de la commune avec ce trafic routier qui va être important et des infrastructures routières qui ne sont pas prévues à cet effet

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener la Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

Concernant le transport, il s’agirait pour Hynovera de privilégier le fret ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

562. Avis – 21 novembre – EF, Fuveau

Je n’arrive pas à comprendre comment en 2022, on propose encore l’installation d’usines de type SEVESO même en seuil bas en milieu urbain.
Réindustrialiser oui mais pas à n’importe quel prix ! et surtout pas en négligeant la SANTÉ.
Et tout cela pour 60 emplois environ et 163 M€ de subventions….
Nous avons déjà la partie biomasse où on brûle des tonnes de bois qui viennent de je ne sais où et qui avant d’être brûlées sont arrosées pendant des heures notamment en plein été (nous particuliers nous ne pouvons pas arroser nos fleurs et nos légumes) mais là de l’eau jetée en l’air peut-être pour éviter leur embrasement spontané ! Super écolo la biomasse !

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet.

Les études de danger prendront en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

561. Avis – 21 novembre – LC, France

Avis défavorable sur ce projet car trop polluant et proximité d’habitation importante, avis défavorable

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

560. Question – 21 novembre – JLP, Meyreuil

Bonjour,

On ne peut que constater que ce projet HYNOVERA ne concerne qu’une petite partie de la zone industrielle.
Dès lors sans une vision globale de l’aménagement de la zone dans son entièreté, il devient difficile de donner un avis éclairé.
Dans une telle situation la prudence recommanderait de s’opposer au projet, par crainte que soit utilisé la technique du « pied dans la porte », technique visant à saucissonner les décisions de manière à faire accepter par petits bouts des choses qui sont inacceptables dans leur ensemble.

La question est donc:
Y-a-t-il un projet ou plusieurs projets globaux pour la zone industrielle et si oui quels sont-ils?

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est bien ce qui s’est passé. Le projet Hynovera, comme tout autre projet sélectionné est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.

Le Maitre d’Ouvrage d’Hynovera n’a donc pas connaissance d’un plan d’aménagement global tel que celui du propriétaire-aménageur du foncier. De ce fait, votre question doit lui être adressée.

559. Avis – 21 novembre – OPS, Fuveau

Ce projet est à l’échelle de nos communes une copie de ce que l’on vit en France depuis plusieurs années : Oui, il faut traquer le CO2 et l’effet de serre, et oui il faut tendre vers le 0 carbone pour l’aviation et le transport maritime autant que pour les voitures. Mais ceci ne signifie pas qu’il faut faire tout et n’importe quoi pour y arriver.
Sur ce projet nous notons les limites suivantes :
• La filière bois : la biomasse à partir de bois doit être limitée, sinon stoppée. Le bois doit être réservé en priorité pour la construction et pour l’ameublement, qui stockent durablement le carbone au lieu de le relâcher dans l’atmosphère. GazelEnergie prélèvera à terme 850 000 tonnes / an, il est illusoire de vouloir rajouter 250 000 tonnes / an pour Hynovera à partir de 2030, au détriment d’une forêt méditerranéenne déjà fragile (voir les site de SOS Forêt PACA).
• L’eau : comme le bois, l’eau du Canal de Provence (et d’ailleurs) doit être strictement réservée aux usages prioritaires que sont l’alimentation (des hommes et des bêtes) et l’irrigation des terres (dans le cadre d’une agriculture raisonnée). Les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse, où s’écoulent l’eau du Verdon et de la Durance canalisée par la Société du Canal de Provence, sont le verger de la France et ces activités nourricières ne doivent pas être mises en péril par ce type de projets industriels.
• Les riverains : implanter un site ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) et SEVESO seuil bas (car stockage de méthanol) en plein cœur d’une zone urbanisée est évidemment un contre-sens (dont la responsabilité revient aux communes de Gardanne et Meyreuil qui ont accepté des permis de construire après la construction des premières tranches de la centrale au milieu des années 50). Comment ne pas entendre les riverains qui s’opposent à ce projet ? La réponse des autorités et des porteurs de projet est que tout est sous contrôle. Allez en parler aux habitants de La Mède il y a 30 ans, à ceux d’AZF il y a 20 ans, et à ceux de Lubrizol il y a quelques années.
• Enfin, concernant Fuveau puisque nous sommes élus de cette commune, il faut noter que le quartier des Sauvaires est contigu au site de GazelEnergie, et que les fuvelains qui y habitent sont tout autant sujets aux risques évoqués plus haut que les riverains de Gardanne et Meyreuil. D’autre part, les dizaines de camions qui vont acheminer de la biomasse (en amont) et du kérozène (en aval) vont s’ajouter aux 3000 qui circulent quotidiennement sur la D6 (en plus des 17000 voitures), accroissant les risques d’accidents et les nuisances (bruits, pollution) aux riverains de cette départementale tant à Gardanne, Meyreuil, que Fuveau. Le ferroutage est évoqué pour ‘faire passer la pilule’, mais ce n’est aujourd’hui qu’un leurre qui ne verra pas le jour, et c’est bien dommage, tant qu’aucune volonté politique claire ne sera affichée.

En conclusion, ce projet est une impasse, une fuite en avant, pour soutenir à tout prix la croissance démesurée des transports aériens et maritimes.
Il vaudrait mieux investir ces 160 millions d’€ d’argent public pour réduire les besoins en énergie : isolation des habitations, installation massive de chauffe-eau solaires, développement des transports publics et des modes de déplacements doux, fabrication de panneaux photovoltaïques, … Et favoriser la réimplantation d’emplois aujourd’hui délocalisés en chine (dont les produits manufacturés nous parviennent en bateau, la boucle est bouclée). Le développement du pôle Yvon Morandat et le succès du ‘Centre de microélectronique de Provence Georges Charpak’ sur la commune de Gardanne, sont la preuve que cela est possible.

Hynovera n’utiliserait pas du bois d’oeuvre, mais du bois de qualité « énergie », ce sont deux marchés complémentaires et non concurrents.
Selon les données de la FIBOIS présentée lors de l’atelier thématique du 04 octobre,
les prélèvements de biomasse en PACA sont de 870000m3/an et représentent 25% du croît annuel. On en déduit que le croît annuel régional est de 3 480 000 m3/an. En considérant une masse volumique moyen de 500 kg/m3, cela représente 1 740 000 tonnes/an. Sachant que la surface des forêts en PACA est de 1,6 million d’hectares, on calcule que le croît annuel de la forêt en PACA est de 1087 kg/ha.an.
La quantité de biomasse prélevable annuellement en PACA sans diminuer le stock est donc de 1 740 000 tonnes/an soit 1087,5 kg/ha.an. Mais ce chiffre ne fait qu’augmenter car les prélèvements sont inférieurs au croît.
A date, les prélèvements de bois d’oeuvre sont à hauteur de 38 kg/ha.an. Ceux de bois industrie sont à hauteur de 78 kg/ha.an et ceux de de bois énergie, appelé bois de chauffage, sont à hauteur 155 kg/ha.an.
Cela signifie que le croît disponible pour d’autres usages tels que ceux du projet Hynovera est de 815,6 kg/ha.an.
Sur cette quantité, Hynovera utiliserait, dans l’hypothèse d’un approvisionnement uniquement en PACA, une quantité de 104 kg/ha.an en phase 1 puis de 156 kg/ha.an en phase 2.
Le bilan global CO2 du projet équivaut à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.
De plus, comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en particulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25% de la croissance. On calcule donc que la forêt croit 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

Concernant l’approvisionnement de la tranche biomasse de la centrale de Provence (Provence 4, GazelEnergie), les informations de référence sont issues des rapports publics d’activité transmis annuellement par l’exploitant à la Cellule Biomasse (DREAL PACA, DRAAF PACA, ADEME). Ces rapports sont accessibles ici.
On y apprend que le plan d’approvisionnement de Provence 4 est encadré par un arrêté préfectoral pour une durée de trois ans renouvelables, à compter de la date de démarrage (2018), qui demande à GazelEnergie d’importer du bois de l’étranger. Donc, non, GazelEnergie ne prélèvera pas l’intégralité de son approvisionnement dans la région mais 50%.

Concernant l’eau, le plan d’approvisionnement a été validé avec la Société Canal de Provence qui prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 million de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il s’agirait d’eau brute (non potable, réservée à des usages industriels). Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera. Néanmoins, le maître d’ouvrage est conscient des problèmes qui pourront se poser à l’avenir, si des épisodes de sécheresse persistent, et étudie des alternatives.

Il existe de nombreuses usines classées Seveso sur notre territoire : plus de 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Une étude de dangers est en cours afin de déterminer l’implantation optimale pour respecter ce principe. Cette étude est nécessaire à l’obtention d’une autorisation environnementale avant de construire une usine.
La législation concernant les installations classées (ICPE) a évolué après les accidents d’AZF et de Lubrizol. Nous vous invitons à lire ce document, qui détaille le renforcement de la réglementation en matière de prévention et de préparation à la gestion des accidents à la suite de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique, paru au Journal officiel du 26 septembre 2020 

Nous le répétons, Hynovera privilégierait le transport ferroviaire un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.
Cependant les camions peuvent fonctionner aujourd’hui au biodiesel ou au gaz naturel renouvelable et des solutions 100% hydrogène sont en cours de développement dans la région (CATHYOPEE).

Il ne s’agit pas de favoriser l’avion et le bateau, mais de les rendre moins émissifs et donc moins polluants, car la situation est préoccupante. En effet, Les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation et du transport maritime ont respectivement augmenté de près de 130 % et 32 % au cours des vingt dernières années.
Il s’agit de la croissance la plus rapide de l’ensemble du secteur des transports, le seul dans lequel les émissions ont augmenté depuis 1990.
Nous soutenons une démarche de sobriété et de priorisation des usages nécessaires, notamment dans les secteurs des transports. Cependant, il est utopique de penser que le secteur aérien pourrait disparaitre. Il restera toujours des usages nécessaires. Par exemple, la suppression des vols courts au profit du train ne peut pas occulter le fait que des avions continueront de voler dans les prochaines années, la France ne fonctionnant pas en autarcie, ni sur la nourriture, ni sur beaucoup de produits manufacturés.
Un autre exemple : les échanges ne s’arrêteront pas avec la Corse. Il est bénéfique de substituer l’usage des ferries à celui de l’avion mais alors il est important de proposer une solution décarboner à ces ferries. C’est l’ambition d’Hynovera.

Il ne nous appartient pas de commenter les politiques publiques. Cependant, à ce jour, le projet Hynovera n’est pas récipiendaire des subventions que vous mentionnez. Ce chiffre résulte uniquement d’une projection d’un plan de financement prévisionnel. Les pouvoirs publics n’octroient de financement sur les investissements à un projet qui n’a pas encore obtenu d’autorisation réglementaire.

558. Avis – 21 novembre – GB, Meyreuil

Il est inadmissible d’avoir le projet de construire une raffinerie au milieu d’habitations. Juste d’y avoir pensé est une honte.
Vous pensez au profit et non aux bien être et à la santé des habitants autour.
Vous allez détruire des vies entières en mettant en péril leur santé.

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A noter, l’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques.

Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives, non sourcées amenant une désinformation.

557. Avis – 21 novembre – ARG, Meyreuil

  1. Ce projet n’est pas une projet d’Energie renouvelable à partir de biomasse forestière régionale .

Les calculs sont basés sur des hypothèses de volumes de bois disponibles sans tenir compte des changements climatiques qui s’accélèrent, qui fragilisent les forêts ( sécheresses, incendies) , des forêts exploitables à court terme, de l’évolutino des besoins des particuliers pour le chauffage et d’autres usages,et d’éventuels autres projets collectifs qui peuvent voir le jour.
Meme selon les hypothèses le plus optimistes et selon le PRFB PACA : « Au final, compte tenu des objectifs nationaux, des volumes disponibles en région et des besoins exprimés par la filière à l’horizon 2026 (cf : schéma régional biomasse), un chiffre de mobilisation annuelle commercialisée, en fin de PRFB, de 2,1 Mm3 de bois, composés de 200 000 m3 de bois d’œuvre, 500 000 m3 de bois d’industrie et 1 400 000m3 de bois énergie (dont 500 000m3 hors circuit commercial), soit un objectif de mobilisation de 1,6Mm3 de bois commercialisé, pourrait être considéré comme un chiffre référence pour le présent PRFB. »
Ce qui signifie que la quantité de bois (hypothétiquement mobilisable pour du bois Energie en 2029 ( et non en 2026) serait de 0,9Mm3, tout en affirmant que la consommation de bois Energie hors circuit commercial serait équivalente à celle de 2017.
D’ailleurs le PRFB reste des plus prudents en utilisant la formule : « pourrait être considéré comme chiffre référence « .
Ceci devrait facilement être mise à mal par la crise de l’énergie qui incite les particuliers à augmenter fortement leur consommation bois au détriment des autres énergies.

En complément, 2 centrales à bois et un fournisseur de biomasse forestière sont déjà opérationnels dans le région PACA :
– Brignoles : 150 000 m3
– Gazel energies : prévision d’environ 830 000 m3 sur le plan d’approvisionnement validé par le Préfet en 2016.
– Enerbio à Pierrelatte, fournisseur de biomasse forestière, prélève obligatoirement en grande partie sur PACA vu son positionnement géographique soit 145000m3 actuellement
==> Il ne resterait pratiquement plus de volume disponible pour Hynovera. Il est impossible de construire ce projet sur autant d’incertitudes

  1. Ce projet détruit la sécurisation à long terme de la production d’énergie pour l’ensemble de la région. Pourquoi mobiliser une grande partie de la biomasse forestière pour Gazel ( pour fournir soit disant Hynovera ) et Hynovera pour faire voler quelques avions pour quelques privilégiés et non pour sécuriser la production régionale d’énergie régionale qui profite à un nombre important d’habitants de la région.
  2. Contrairement à ce qui a été dit lors d’une réunion de concertation , le process produit et utilise des produits dangereux tels l’hydrogène et à terme du méthanol, inflammables et toxiques. L’usine aurait été implantée dans une région fortement urbanisée et qui a déjà payé son tribut industriel avec les mines et Alteo. Le site est dans une région aux risques incendie très élevés . Pour rappel , l’incendie est arrivé aux portes de la centrale en 2005.
  3. Ce process ne peut pas être « rentable  » contrairement aux affirmations du CEO d’HY2gen sauf à capter en plus de 163M€ de subventions et d’autres aides financières de l’état . D’ailleurs , l’IFP met en avant la
    complexité de la chaîne de valeur de production de l’hydrogène et les différentes transformations qui impliquent en outre des cascades de rendement, sources de pertes d’énergie, qui ont pour effet de renchérir les coûts de production. Il ajoute que l’hydrogène électrolytique ( qui est le cas pour Hynovera) demande une infrastructure encore plus complexe. Que dire alors de ce process qui a besoin d’une étape supplémentaire de production pour produire du kérosène qui servira enfin de carburant ? Aucune étude de rendement n’a été produite et pour cause.
  4. Ce projet aura de nombreux impacts négatifs pour la population locale sans aucun impact positif , comme de nombreux personnes en ont témoigné:
    Pas retombées financières directes pour les riverains, habitants de Meyreuil et Gardanne,
    Détournement de fonds publics au profit d’une entreprise étrangère ,
    Pas de retombées sensibles sur l’emploi local : Que dire de l’impact de seulement 50 emplois ? Et qui ne seront peut-être pas recrutés en local faute de compétences disponibles,
    Risques pour la santé: produits chimiques dangereux, impacts de la pollution atmosphérique et par le bruit liée aux transports des bois et des produits par camions thermiques. Contrairement à qu’a dit la direction d’HY2GEN, les camions électriques et la remise en œuvre de la voie ferroviaire ne sont pas du tout opérationnelles ni à court ni à moyen terme,
  5. Comment se fait-il qu’il n’y est pas de projet alternatif de qualité qui puisse voir le jour, alors que le foncier manque partout ? Aucune information ni action par les pouvoirs publics ni les élus locaux pour favoriser l’émergence d’autres idées, alors qu’ils étaient informés depuis de très nombreux mois. Nous n’avons eu droit qu’à un simulacre de concertation.

Pour au moins toutes ces raisons, je donne un avis négatif sur le projet Hynovera .

556. Avis – 21 novembre – KD, Gardanne

Bonjour pourquoi ne pas faire cette usine du côté de la crau ou il y a toutes les raffinerie et les usine comme Arcelor ce serait moins risques merci

Nous avons étudié tous les autres sites industriels autour de l’Etang de Berre et aucun autre ne permet de respecter nos critères d’implantation, à savoir :
1. S’inscrire dans une vision politique nationale française et régionale de décarbonation et de développement des énergies renouvelables
2. Développer des projets à proximité des usages
3. Offrir des moyens logistiques
4. S’appuyer sur une économie locale/circulaire
5. Respecter le principe de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et disponibilité foncière pour un projet industriel
6. Permettre la disponibilité des matières premières
Seul le site de la Centrale de Provence permet de respecter ces critères, notamment car le foncier n’est pas disponible à Berre, ou l’électricité n’est pas disponible à Fos sur Mer car la ligne électrique desservant cette zone est saturée.
Par ailleurs, les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

555. Avis – 21 novembre – CR, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

554. Avis – 21 novembre – JB, Meyreuil

Je ne souhaite pas de raffinerie en milieu urbain, notre santé et celle de nos enfants et parents doit être prioritaire.
160 millions d’euros de fonds public pour cette usine qui est un prototype pour seulement 50 emplois, le rapport bénéfice risque n’y est pas du tout.
Je ne souhaite pas d’usine SEVESO en plus de la centrale biomasse, les risques sont démultipliés dans un secteur urbain très important.
Je ne comprends pas pourquoi nous devons encore réduire nos ressources en bois, (il faut de nombreuses années pour remplacer les arbres abattus.
Seulement 50 emplois sur un bassin de vie de plusieurs dizaines de milliers d’habitant. C’est plus qu’insuffisant.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.
Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole : Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, de nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.

A ce jour, le projet Hynovera n’est pas récipiendaire des subventions que vous mentionnez. Ce chiffre résulte uniquement d’une projection d’un plan de financement prévisionnel. Les pouvoirs publics n’octroient de financement sur les investissements à un projet qui n’a pas encore obtenu d’autorisation réglementaire. Le projet Hynovera n’est pas encore à cette étape. Nous vous rappelons par ailleurs que l’ensemble du projet étant chiffré à 460 millions d’euros, la majorité du financement se ferait sur fonds privés.


Pour information, le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Il ne s’agit pas de réduire les ressources en bois, il s’agit de mieux les utiliser. Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Nous vous engageons à consulter le Plan Régional Forêt Bois (PRFB)

Le Pacte de Territoire a pour objectif de lancer de nouveaux projets à la suite de la fermeture de la centrale charbon. Hynovera en est un, qui s’implanterait sur 6 ha et créerait au total, entre les emplois directes et indirects, environ 200 emplois. Il reste de la place sur le site pour implanter d’autres projets également créateurs d’emplois.

553. Avis – 21 novembre – MM, Bouches-du-Rhône

Ce commentaire n’étant pas conforme à notre charte (https://concertation.hynovera.fr/charte-de-moderation/), il n’est pas publié

552. Avis – 21 novembre – GC, Meyreuil

Activité industrielle à risque dans une zone urbanisée
Exploitation de ressources déjà sous fortes tensions Bois, eau, électricité
Bilan socio/économique du projet médiocre (emploi, prix du carburant, bilan carbone global)
Je suis contre ce projet industriel

Merci de votre contribution.

551. Avis – 21 novembre – DG, Meyreuil

Bonjour,
C’est la fin de la concertation, je viens de relire une partie des contributions avec leurs réponses.
J’insisterais une fois encore sur la ressource en bois : vous faites état des données de Fibois.
Je ne remets pas en cause les compétences de personnes, néanmoins, comment expliquer et comprendre cette antinomie entre vos affirmations à partir de celles de FIBOIS et celles du GREC Sud, IRSTEA et des professeurs universitaires de l’université Aix Marseille, qui dénoncent l’affaiblissement général des forêts.
30% des jeunes arbres meurent, 48 % de masse foliaire en moins feuillus et résineux, des données qui prouvent la fragilité des arbres et donc leur vulnérabilité.
Dans ce contexte, sachant que les normes PEFC ne sont pas suffisamment contrôlées faute de personnel induisant de très nombreux abus, il n’est pas envisageable d’exploiter la forêt pour une activité industrielle dans un contexte de réchauffement climatique et d’appauvrissement de la biodiversité (sans compter tous les impacts destructeurs de ce type d’exploitation)NON A HYNOVERA

Nous avons fait en sorte de vous présenter lors de la réunion-atelier dédiée à la biomasse un « échantillon représentatif » des acteurs de la filière bois. La Fibois se base sur la disponibilité du bois établie selon le document de référence, le Plan Régional Forêt Bois 2019-2029 (le PRFB, que nous vous engageons à consulter le Plan Régional Forêt Bois. Si l’on se réfère à ce document, valable pour « l’instant T », il n’y aurait pas de problèmes d’approvisionnement pour les différents besoins identifiés dans la région. Les chercheurs, quant à eux, essaient d’anticiper l’impact du réchauffement climatique, et expriment des inquiétudes. Du côté du maître d’ouvrage, nous resterons attentifs, et c’est aussi pour cette raison que nous avons prévu un approvisionnement en bois certifié, qui aiderait à appuyer la filière PEFC en lui donnant plus de moyens d’action et de contrôle.

HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin d’assurer la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale. En conséquence, PEFC seul ne suffirait pas pour le plan d’approvisionnement d’Hynovera. Une exigence particulière serait portée sur ISCC.

550. Avis – 21 novembre – LG, Meyreuil

Ce commentaire n’étant pas conforme à notre charte (https://concertation.hynovera.fr/charte-de-moderation/), il n’est pas publié

549. Avis – 21 novembre – PC, Gardanne

Ce commentaire n’étant pas conforme à notre charte (https://concertation.hynovera.fr/charte-de-moderation/), il n’est pas publié

548. Avis – 21 novembre – SH, Meyreuil

Bonjour, je suis formellement contre ce projet. J’habite à meyreuil et un tel projet au coeur de notre village, à proximité des écoles, infrastructure des lieux de vie n’est pas acceptable. Générer 50 emplois contre le potentiel risque pour la santé de plus de 7000 meyreuillais, le risque de faire perdre de la valeur à nos biens immobiliers et de dénaturer le paysage je dit NON.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10).

Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport et donc pour lutter contre le changement climatique et ainsi pour la santé de tous et celle de nos enfants.

L’arrêt des tranches charbon a certainement eu un effet bénéfique sur la valorisation foncière aux alentours. L’implantation d’un projet vertueux, à la fois sur ses objectifs de décarbonation mais aussi sur la maitrise de ses impacts et de ses risques qui, nous le rappelons, doivent réglementairement être circonscrits au périmètre du site de production, apporterait de l’attractivité sur le territoire.
Les emplois créés pourraient également générer une demande immobilière à proximité.

547. Avis – 21 novembre – JC, Gardanne

bonjour,
habitant de Gardanne et riverain proche de la centrale, je souhaite apporter mon témoignage en tant que directeur de région d’une entreprise qui commercialise tous les produits intervenants dans la protection de risques de pollution, aussi bien de l’air de l’eau que de la terre.
nous intervenons dans tous les domaines d’activités qu’ils soient chimiques, pétroliers, sidérurgiques, mais aussi dans les industries alimentaires ou médicales .
j’ai pu constater par expérience et pour bon nombres de ces entreprises, qu’aucunes n’étaient réellement prêtes à des investissements en rapport avec le risque lié à leur production!.
j’ai trop souvent entendu qu’elles étaient en conformité avec la législation et, que souvent dans 80% des cas, lors d’incidents ou même d’accidents, ces mêmes entreprises préféraient payer les amendes plutôt que d’investir dans des matériels de protection!. on ne les fermera jamais, pour sauver l’emploi!!
nous n’intervenons souvent qu’au dernier moment quand il n’y plus de possibilité de faire autrement et je parle aussi bien des sociétés en Provence que partout en France.
tout ceci pour vous dire que même si votre projet sera construit avec toutes les règles de sécurité, vous ne serez jamais à la merci d’un accident ( j’ai constaté que le bois que vous entreposez n’est même pas arrosé en pleine chaleur durant l’été ) .
des milliers de personnes résident autour de cette centrale, des entreprises qui font du conditionnement d’eau potable, mais aussi des dizaines d’entreprises proches seront impactées en cas d’accidents !
ce projet n’est pas la solution pour une économie durable, pourquoi ne pas investir dans des éoliennes marine, nous avons toutes les cotes en France pour cela !
les anglais en possèdent déjà 1850 quand nous, nous allons poser la première dans la manche .
cela ne coute rien et peu produire de l’électricité pour de nombreuses communes.
votre projet et tout sauf écologique et ne sera qu’une nuisance de plus dans notre Provence déjà saturée d’entreprises polluantes .
cordialement .

Vous avez posté un avis sur le site de la concertation Hynovera. Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape dans laquelle est le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener la Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.
A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.
En conséquence, Hynovera n’a pas encore d’activité sur le site et vous devez confondre avec l’opérateur de la centrale biomasse dont le projet Hynovera serait totalement indépendant.

D’ailleurs, pour information, le bois approvisionné par Hynovera serait stocké dans des bâtiments fermés avec ambiance contrôlée pour éviter ce que vous décrivez.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Le P.O.I. : le Plan d’Opération Interne à l’établissement assure la maîtrise d’un sinistre dont les effets ne débordent pas les limites de l’établissement dans le cadre des moyens de secours dont dispose l’exploitant. Le service départemental d’incendie et de secours peut également engagé des moyens en tant que de besoin. Selon les articles L515-41 et R181-54 du Code de l’Environnement, le POI définit « les mesures d’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires que l’exploitant doit mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et l’environnement ». Le POI intègre les moyens mis en œuvre par l’établissement mais aussi ceux des secours publics, ou encore si nécessaire des industries voisines et si besoin des entreprises extérieures.
Le P.P.I. : le Plan Particulier d’Intervention assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement. En tant que plan d’urgence, il est placé sous la direction du Préfet avec l’assistance technique de l’exploitant. Outre les moyens ci-dessus définis, l’application du P.P.I. implique l’engagement des moyens publics et privés du département, voire des échelons zonaux et nationaux.
Les POI et PPI feraient l’objet d’informations transmises au public et aux entreprises limitrophes via des réunions et des synthèses écrites.
On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10).

Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Les politiques publiques en France encouragent le développement des énergies durables : ainsi, les avions devront utiliser 2 % de carburants renouvelable (aussi appelé SAF « sustainable aviation fuel ») à partir de 2025 et 5 % en 2030. A titre d’exemple, Hynovera produirait une quantité de kérosène renouvelable équivalent à 10 % de la consommation de l’aéroport de Marseille-Provence.

546. Avis – 21 novembre – CP, Meyreuil

Avis défavorable car :
La forte urbanisation de Gardanne Meyreuil mais aussi des communes limitrophes (qui seront aussi impactées par ce projet) a rattrapé et englobé les zones industrielles concernées.
On trouve notamment, a à peine plus de 500 m, école maternelle crèche, stade gymnase et autres équipements sportifs, la salle communale qui accueille tous les évènements des citoyens …
J’insiste sur le fait que l’on trouve là les plus jeunes qui n’ont pas terminé leur développement et qui sont donc plus sensibles (il y a déjà des problèmes respiratoires observés chez les plus jeunes).
Les dangers inhérents à l’activité industrielle et l’effet domino qui ne me semble pas du tout considérés :
Il y aura, stocké à côté des lieux de vie et de loisirs des citoyens, des réservoirs de kérosène, de naphta, de l’hydrogène (gaz très difficile à stocker et très corrosif).
Le projet d’hynovera n’étant que le début du processus de réindustrialisation, nous craignons l’effet domino des risques industriels possibles avec les industries à venir et celles déjà présentes.
Le rajout des semis remorques à un réseau routier déjà saturé, ainsi que les microparticules émises
Les intrants
La tension sur la forêt (surexploitation de 500 t puis 750 t par jour) alors que la centrale biomasse prélève déjà d’énormes quantités.
Les quantités astronomiques d’eau (même si hynovera a un contrat avec le canal de Provence) dont la région manque déjà.
La consommation électrique qui me semble déraisonnable.
Tous cela alors que le dérèglement climatique nous alarme déjà sur l’état de nos ressources naturelles.
Le lieu est déjà fortement saturé et pollué, c’est le Plan Local d’Urbanisme qui doit s’adapter à cette nouvelle donne (forte urbanisation ) et non le contraire.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

545. Avis – 21 novembre – AM, Bouches du Rhône

L’urbanisation alentour impose de ne pas apporter de pollutions supplémentaires: il y a déjà Gardanne avec la mine et l’Etang de Berre dont le taux de cancers est au delà du raisonnable. Stop

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

544. Avis – 21 novembre – ST, France

Ce commentaire n’étant pas conforme à notre charte (https://concertation.hynovera.fr/charte-de-moderation/), il n’est pas publié

543. Avis – 21 novembre – JFG, Meyreuil

Le bilan écologique et économique de ce projet semble très mauvais. Il repose sur des hypothèses fragiles qui n’ont aucune garantie de d’être vérifiées demain.
La première concerne la biomasse.
C’est illusoire, voire malhonnête de s’appuyer sur une ressource qui n’existe pas en Provence, du moins au niveau des besoins affichés d’Hynovera, et qui raisonne comme si ce projet était seul au monde. La centrale de GAzel, nécessaire à l »équilibre du réseau électrique local, et qui est censé fournir l’électricité verte pour fabriquer l’H2, va également avoir besoin de biomasse. Mais également tous les autres projets verts qui fleurissent, le secteur de la construction ainsi que tous les particuliers qui se mettent au chauffage au bois. Même si l’augmentation de la surface boisée est mis en avant comme argument, la réalité est que les nouveaux hectares ne sont pas encore exploitable et que quantités d’hectares dans les forêts privées sont eux inexploitables.
La deuxième hypothèse est sur le business plan.
Compte tenu de la complexité du procédé et du mauvais rendement énergétique, il paraît impossible que cette exploitation soit rentable, sauf à compter massivement sur des subventions pour son fonctionnement ou sur ses produits, au delà de 163 M€ de subventions pour sa création.
La 3ème hypothèse est sur les impacts.
Il s’agit d’une création d’un site seveso dans une zone très urbanisée et au portes d’Aix mais aussi de la forêt du Montaiguet qui est à la fois une victime potentielle en cas d’incendie sur le site, mais aussi une source de risque en cas d’incendie tel celui de 2005 qui est arrivé jusque sur le site de la centrale. Les moyens déployés le cas échéant pour protéger le site Seveso le seront au détriment des autres biens et personnes.
Les quantités de bois nécessaires représentent un nombre camions thermiques significatifs au moins une 50 par jours qui se rajouteront aux trafic déjà très dense avec des nuisances sonores, de bruit et de pollutions importants. L’alternative, camions propres (H2 ou électriques), ou utilisation de la ligne de chemin de fer rénovée, ne semble pas très crédible et n’existe tout simplement pas à court terme.
La fabrication et le stockage de produits pétroliers et dangereux (comme l’H2 ou le méthanol) en pleine zone urbanisée est problématique également.
Je tiens d’ailleurs à souligner la désinformation faite lors de la réunion de concertation à Meyreuil le 9 novembre, où il a été affirmé par HYEGEN que le H2 n’explosait pas, ce qui est faux! L’H2 est inflammable et explosif.
Au final,ce projet ne me paraît que destiné à récupérer de l’argent public sous couvert de considération écologique, alors que le bilan économique et écologique (en particulier CO2) semble négatif.
Une question pour finir, pourquoi n’avoir pas comme projet de reconversion du site une centrale photovoltaïque qui serait peut couteuse à mettre en oeuvre et qui serait sans nuisances ?
En conclusion, je suis contre ce projet,en tant que riverain et en tant que contribuable.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera.
Le processus de concertation publique répond aux exigences du code de l’Environnement et a été décidé et validé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Il impose notamment au Maître d’Ouvrage de mettre à disposition du public et des parties prenantes toutes les informations sur le projet en sa possession.
L’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir et dans ces deux derniers cas, à déposer des dossiers de demandes d’autorisation environnementale et de construction auprès des services de l’Etat qui procèderaient alors à une enquête publique.

Nous vous invitons à consulter des sources d’informations fiables, qui ont été validées par les garants de cette concertation : dossier de concertation + fiches thématiques. Les cahiers d’acteurs ou les sites d’associations diverses ne sont pas assujettis aux mêmes règles et peuvent comporter des affirmations subjectives ou non sourcées.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10).

Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.
Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables tout en mettant l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération.

Le bilan global CO2 du projet équivaut à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.
De plus, comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en particulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25% de la croissance. On calcule donc que la forêt croit 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

Concernant le bois, le document de référence est le Programme Régional de la Forêt et du Bois (PRFB). Il s’agit de l’outil d’orientation de la politique forestière, élaboré conjointement par l’Etat (DRAAF PACA) et la région SUD.
Il est accessible sur le site de la DRAAF PACA (draaf.paca.agriculture.gouv.fr).
Le PRFB commence par établir l’état des lieux des forêts régionales pour caractériser la disponibilité en bois et simuler son évolution en fonction de différents scénarios de consommation. Ces scénarios définissent différentes orientations et objectifs pour le développement forestier régional, fondées sur les potentialités spécifiques aux 23 massifs régionaux. Le PRFB en cours couvre la période 2019-2029. Nous nous basons donc tout naturellement sur les chiffres existants, validés, officiels, à notre disposition.
Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. Hynovera prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Gazel a déjà un plan d’approvisionnement, avec lequel Hynovera n’entrerait pas en concurrence.

Comme expliqué lors de la réunion bois, le modèle économique d’Hynovera nous permettrait d’acheter du bois issu de zones difficiles d’accès (et donc plus cher). Ces zones représentent un gisement potentiel intéressant. L’équipe dédiée à l’approvisionnement en biomasse et à l’accompagnement des exploitants exigerait prioritairement une certification PEFC. Elle évaluerait ensuite au cas par cas toutes les sources de biomasse exploitable selon un prisme de durabilité (et donc également de valeur environnementale), de traçabilité avec les exploitants et les autorités en charge de la forêt. Le plan d’approvisionnement sera finalisé pendant la phase d’avant-projet détaillé.

En effet, les lois de la physique font qu’il y a conservation de l’énergie mais que, dans beaucoup de procédés industriels, une partie de l’énergie entrante est dissipée sous forme de chaleur.
Le rendement de tout procédé industriel est donc inférieur à 1 : il faut plus d’énergie à l’entrée qu’on en récupère de façon utile à la sortie.
Le projet Hynovera produirait en phase 1 :
– 16 000 tonnes de kérosène renouvelable
– 16 000 tonnes de diesel renouvelable
– 9 000 tonnes de naphta
Ces produits contiennent 485 300 MWh d’énergie.
Pour les produire, le procédé a besoin de 160 000 tonnes de bois certifié durable et 700 000 MWh d’électricité (pour l’hydrogène et l’oxygène) prise sur le réseau électrique via un contrat d’approvisionnement avec un fournisseur d’énergie renouvelable. Le bois contenant 3,5MWh/t, on en déduit que l’énergie nécessaire est de :
700 000 + 3,5 x 160 000 = 1 260 000 MWh
Le rendement global est donc de 38 % ce qui est, de notre point de vue, un bon rendement énergétique.

En tenant compte de ce rendement, des coûts des matières premières et des contrats de vente des produits sur une longue période, nous pouvons affirmer que le projet est rentable même sans subventions massives comme vous le dites.

A ce jour, seule une partie des études d’ingénierie préliminaires est subventionnée à hauteur de 400 000 euros par l’Etat et la Région pour un montant d’études total supérieur à 1,2M€, la différence étant financée par le maitre d’ouvrage. Si le projet se poursuivait, le Maitre d’Ouvrage solliciterait des subventions pour les investissements, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les 163 millions de subventions que vous mentionnez font partie d’un plan de financement potentiel du projet prenant en compte les programmes d’aides publiques existants en France et en Europe.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage. C’est pourquoi nous mettrions en place un POI et un PPI, bien que cela ne soit obligatoire que pour un site classé seuil haut.

Le P.O.I. : le Plan d’Opération Interne à l’établissement assure la maîtrise d’un sinistre dont les effets ne débordent pas les limites de l’établissement dans le cadre des moyens de secours dont dispose l’exploitant. Le service départemental d’incendie et de secours peut également engager des moyens en tant que de besoin. Selon les articles L515-41 et R181-54 du Code de l’Environnement, le POI définit « les mesures d’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens nécessaires que l’exploitant doit mettre en œuvre pour protéger le personnel, les populations et l’environnement ». Le POI intègre les moyens mis en œuvre par l’établissement mais aussi ceux des secours publics, ou encore si nécessaire des industries voisines et si besoin des entreprises extérieures.
Le P.P.I. : le Plan Particulier d’Intervention assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement. En tant que plan d’urgence, il est placé sous la direction du Préfet avec l’assistance technique de l’exploitant. Outre les moyens ci-dessus définis, l’application du P.P.I. implique l’engagement des moyens publics et privés du département, voire des échelons zonaux et nationaux. Cela permet de dimensionner les moyens justement pour éviter des sous-effectifs au détriment d’autres biens ou personnes.
Les POI et PPI feraient l’objet d’informations transmises au public et aux entreprises limitrophes via des réunions et des synthèses écrites.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Nous avons néanmoins précisé qu’il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par fret ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Cela permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons.
Une alternative aux camions thermique est aussi l’usage de camions hydrogène qui sont déjà développés et dont les plans de déploiement d’ici 2027 sont établis

Le site serait classé Seveso seuil bas en raison du méthanol (rubrique 4722). Les autres substances produites et stockées seraient inférieures au seuil Seveso seuil bas.
En conclusion, le site ne serait pas classé Seveso seuil bas dans sa phase 1 par l’absence de production de méthanol et serait classé Seveso seuil bas en phase 2 uniquement par le stockage de méthanol.

Pour information, il se produit quasiment un million de tonnes d’hydrogène en France chaque année depuis des décennies.
Comme tout gaz inflammable tel que gaz naturel, propane, butane (cf. bouteilles de gaz des barbecues), l’hydrogène doit être manipulé avec précautions et, nous insistons là-dessus et le confirmons, le risque avec l’hydrogène est l’incendie et non l’explosion. Si vous laissez une bouteille de butane dans le feu, elle explose aussi…

Le processus de concertation publique répond aux exigences du code de l’Environnement et a été décidé et validé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Il impose notamment au Maître d’Ouvrage de mettre à disposition du public et des parties prenantes toutes les informations sur le projet en sa possession.
L’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le Maitre d’Ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.
Le résultat de cette consultation doit amener le maître d’ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir et dans ces deux derniers cas, à déposer des dossiers de demandes d’autorisation environnementale et de construction auprès des services de l’Etat qui procèderaient alors à une enquête publique.

Comme nous venons de vous le démontrer, les bilans écologique (évitement de 200 000 tonnes par an de CO2) et économique (projet rentable, retombées fiscales, emplois…) du projet sont positifs.

A titre d’exemple, la centrale biomasse de 150MW produit 1 125 GWh par an d’énergie pour une emprise foncière d’environ 15 ha. Une centrale photovoltaïque sur l’ensemble du foncier de GazelEnergie, soit 86ha, aurait une capacité de 80MW pour produire 144 GWh. Soit 13x moins pour une foncier 6x plus important… De plus cela génère zéro emploi…

542. Avis – 21 novembre – MS, Gardanne

Vouloir implanter cette usine ici est une grave erreur compte tenu de sa dangerosité, et des niveaux de nuisances et de pollution dont le secteur est déjà l’objet.
Si d’aventure ce projet devait voir le jour, ses initiateurs s’exposeront à ce que leurs responsabilités à tous les niveaux soient recherchées sans faiblesse.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

541. Avis – 21 novembre – HP, Fuveau

Ce projet represente :
– une augmentation significative du trafic de poids lourds, soit environ 200 camions de plus par jour. Sur un secteur déjà saturé par le trafic routier !
– Une consommation d’eau journalière de 25000 m3 soit l’équivalent de 2 fois la piscine Virginie Dedieu. Avec un changement climatique qui fait augmenter les sècheresses dans notre région.
– Une consommation d’électricité importante alors que nous sommes déjà en pénurie et pas à l’abri d’une coupure de courant cet hiver !
– Une consommation de bois de 750 tonnes/ jours prise sur notre forêt méditerranéenne. En plus des 2270 déjà consommé par la centrale biomasse !
– Une pollution supplémentaire dû à la combustion de ce bois et à l’augmentation du trafic routier et le fait que l’hydrogène est un gaz qui réagit avec d’autres gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère en augmentant leur potentiel de réchauffement global (PRG)
Pour toutes ces raisons, je donne un AVIS NÉGATIF à ce projet.

Dans le cas d’une logistique camion, le projet Hynovera ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Nous ne savons pas d’où vous tenez ce chiffre de 200 camions ?
Hynovera privilégierait le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train.
Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.
Le projet ne serait opérationnel qu’en 2027 et non dès cet hiver! Hynovera conclurait un contrat d’approvisionnement électrique avec un agrégateur d’énergie renouvelable lui garantissant un « bandeau vert » d’électricité pour alimenter l’électrolyseur en continu. Pour cela, l’agrégateur, comme son nom l’indique, s’appuie sur plusieurs technologies et sites de production d’électricité renouvelable (éolien, solaire, hydro-électricité, biomasse…) tout en s’assurant que ces sites injectent dans le réseau pendant la consommation d’Hynovera. Ce serait donc bien de l’énergie additionnelle injectée et non un prélèvement d’énergie déjà présente.

Néanmoins, un électrolyseur est un équipement consommateur d’énergie électrique qui est très flexible. Il peut donc ponctuellement ajuster sa consommation (et donc sa production) à la baisse ou à la hausse très rapidement (de l’ordre de quelques secondes). il peut également démarrer et s’arrêter quasiment instantanément. L’opérateur du réseau électrique a mis en place des mécanismes d’ajustement afin de maintenir l’équilibre du réseau. Pour cela existe le mécanisme dit « d’effacement ». Ce mécanisme permet à RTE de demander aux consommateurs volontaires de réduire ou d’arrêter leur consommation d’électricité pendant quelques dizaines heures – et dans la limite de leur engagement avec RTE – dans l’année afin de soulager le réseau.
L’activité d’Hynovera n’aurait donc pas d’incidence sur l’approvisionnement en électricité des riverains.

Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de s’assurer de la régénération des parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale.
Tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 4 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875 000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale.
La biomasse ne serait pas brûlée mais gazéifiée. Il n ‘y aurait donc pas d’émission de particules fines. Comme expliqué précédemment, Hynovera privilégierait le transport ferroviaire.

Les études présentant l’hydrogène comme un gaz à fort effet de serre sont un trompe l’oeil pour masquer l’effet des fuites de CH4 (gaz naturel) sur le réchauffement climatique. En effet, l’hydrogène dans l’atmosphère se combine très rapidement avec l’oxygène pour former de l’eau (!) au détriment du CH4 qui est normalement réduit grâce à l’oxygène à haute altitude dans l’atmosphère. Le vrai enjeu est donc plutôt d’éviter d’émettre du CH4 dans l’atmosphère que d’accuser l’hydrogène. Rappelons deux choses:
– il se produit 60 millions de tonnes d’hydrogène dans le monde annuellement dont pratiquement 1 million de tonnes en France. L’hydrogène est produit depuis plus longtemps que l’exploitation du gaz naturel. Les risques et les enjeux de l’hydrogène (y compris la gestion du stockage) sont maîtrisés.
– Or le problème est bien là pour le climat: les installations d’extraction et de traitement/conditionnement/transport de gaz naturel engendrent énormément de fuites notamment parce que le gaz naturel se transporte à -162°C. La regazéification et les fuites sont fréquentes. Cela justifie donc encore plus la sortie des énergies fossiles.

540. Avis – 21 novembre – MB, Gardanne

Je suis contre le projet hinovera pour cause de forte urbanisation

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

539. Avis – 21 novembre – AB, Gardanne

Je suis contre le projet hinovera à Gardanne Meyreuil dans cette zone fortement urbanisée

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

538. Avis – 21 novembre – CM, Bouches du Rhône

Gardanne n’est pas le bon endroit pour installer ce complexe industriel:
– pas de bois dans la région, donc émissions de CO2 par le transport
– pas d’eau pour de l’électrolyse: la SCP était déjà en limite l’été dernier et « son » eau doit être réservée en priorité à l’agriculture pour l’alimentation
– il n’y a pas d’électricité renouvelable en quantité plus près que les installations PV des Mées…à plus de 50km…et Serre Ponçon encore plus loin
l’hydrogène fabriqué par électrolyse avec de l’électricité renouvelable (PV, éolien) doit en priorité servir aux activités de fabrication d’acier (voir le Plan de Transformation de l’Ecoonomie Française du Shift Project, janvier 2022):
Fos va en avoir besoin (Arcelor Mittal a un démonstrateur à Dunkerque) et là, il y a de la place du vent et du soleil pour installer de l’éolien et du PV en zone non-urbaine et les installations industrielles nécessaires, en dessalant l’eau de mer pour alimenter les électrolyseurs.
C’est séduisant de penser coupler la production de H2 avec des installations Fischer-Tropsch pour faire des hydrocarbures mais:
– pour faire le « gaz à l’eau CO/H2 » par gazéification, il faut du carbone (on n’en avait qu’à Gardanne où il faudrait reprendre l’exploitation du lignite, difficile)
– ce carbone ne peut pas être le bois, les forêts du SudEst étant en voie d’asphyxie à cause des canicules
l’installation projetée à Gardanne, complète et séduisante sur le papier, ne peut donc faire qu’un démonstrateur-vitrine sans effet industriel, les quantités d’hydrocarbures produites annuellement n’étant pas indiquées (3 réservoirs H2 de 400kg, 4 de 80m3 de naphta/gazole, 3 de kerosène de 200m3 c’est petit et on les remplit à quelle cadence??); on ne doit pas y engager de fonds publics

Le site de la centrale thermique de Provence fait l’objet d’une reconversion industrielle définie par le Pacte de Territoire signé en décembre 2020. A ce jour, le projet Hynovera n’existe que sur le papier et est présenté à la concertation parce qu’il est compatible avec les critères du Pacte de territoire signé par l’Etat, les collectivités locales, les mairies et le propriétaire du site de la Centrale de Provence pour identifier des projets industriels en lien avec la transition énergétique.
Concernant le bois, tel que présenté par la FIBOIS (fédération des industriels du bois) lors de l’atelier thématique du 04 octobre, la forêt française est en croissance et PACA est la deuxième région la plus boisée de France. Les prélèvements annuels en PACA sont de 875000 m3/an ce qui représente uniquement 25% de part de la croissance annuelle de la forêt régionale. Hynovera travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. Hynovera prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale. Hynovera privilégierait le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 d’eau brute (réservée à des usages industriels) par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.
Hynovera conclurait un contrat d’approvisionnement électrique avec un agrégateur d’énergie renouvelable lui garantissant un « bandeau vert » d’électricité pour alimenter l’électrolyseur en continu. Pour cela, l’agrégateur, comme son nom l’indique, s’appuie sur plusieurs technologies et site de production d’électricité renouvelable (éolien, solaire, hydro-électricité, biomasse…). Une bonne partie de l’électricité verte n’est donc pas intermittente car les barrages ou les centrales biomasse peuvent fonctionner en base et/ou sont pilotables. Un complément par de l’électricité bas-carbone du réseau français pourrait ponctuellement être sollicité.

Comme exprimé par les services de l’Etat – et notamment la DGEC – lors de la réunion publique du 27 septembre 2022, le développement des carburants durables s’inscrit dans une feuille de route définie par l’Etat et l’Europe afin de réduire l’impact environnemental des secteurs fortement émissifs tels que l’aérien et le maritime. Des objectifs de volumes de carburants renouvelables ont été fixés de façon réglementaire ou volontaire.

537. Avis – 21 novembre – RB, Aix en Provence

Remplacer les hydrocarbure fossile par d’autre carburant quelques sont la source ne réduit pas l’effet de serre, n’arrête pas la pollution lié à la combustion…elle la modifie///
AVIS TRES DEFAVORABLE à ce projet car il est polluant ( rejets , circulation de camions, coupe de bois, dépôts de déchets…..) et n’apporte rien écologiquement.
Cette zone est fortement urbanisée et devrait être protégée.
Seul une forêt ou des panneaux solaires est acceptable.

On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10).

Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport.

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment selon une gestion certifiée selon des critères de durabilité pour le bois.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants :
Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburant doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables tout en mettant l’accent sur le développement de biocarburants de deuxième génération. (https://www.ecologie.gouv.fr/biocarburants)
Le bilan global équivaut donc à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.
De plus, comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en particulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25% de la croissance. On calcule donc que la forêt croit 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densité de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.
Le bilan global carbone du projet équivaudrait à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.

A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables Hynovera, produits à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera ne va pas émettre d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé. Pas d’envolée de poussières. Aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé. Donc pas de rejet de particules fines.

L’usage du train représente une alternative au transport routiers (un test a été fait avec succès le 28 septembre 2022).

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

536. Avis – 21 novembre – DM, Meyreuil

Avis défavorable pour ce projet inadmissible en termes de santé publique, de pollution de l’air et de pollution sonore.
J’habite à proximité de la centrale et suis donc entièrement concerné par ce projet aberrant sur Meyreuil.

Nous partageons votre avis sur le fait que tout projet en milieu urbain doit être exemplaire et ne pas impacter la santé des riverains. 

Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, des infrastructures, doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires.

Dans le cas d’Hynovera, le procédé a recours à des matières premières renouvelables. A l’inverse de la production de carburant à partir du pétrole, les carburants renouvelables à partir de biomasse et d’hydrogène ne contiennent pas de polluants génériques qu’on retrouve dans les carburants fossiles. De ce fait, en fonctionnement normal, lors des phases de démarrage, d’arrêt ou de déclenchement sur incident ou accident, le procédé opératoire du projet Hynovera n’émettrait pas d’effluents nocifs pour le territoire.

Les rejets liquides seraient exclusivement de l’eau déminéralisée et retraitée. Les résidus solides seraient des minéraux (scories) issus de la gazéification du bois et qui seraient revalorisés. Les émissions atmosphériques : de l’oxygène, de la vapeur d’eau, du CO2 (neutre car issu de biomasse), de l’azote, des traces d’oxydes d’azote et ponctuellement de l’hydrogène en phase de démarrage ou d’arrêt. 

La manutention de la biomasse se ferait en bâtiment fermé afin d’éviter les envolées de poussières. 

Il n’y aurait aucune combustion de biomasse mais de la combustion d’hydrogène pour générer la chaleur nécessaire au procédé, et donc pas de rejet de particules fines.

Comme l’impose la réglementation et comme cela a été exposé par la DREAL lors de la réunion publique du 11/10, tout risque potentiel doit être circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Toute installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), et notamment SEVESO qui impose une réglementation plus stricte, doit déposer un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès des services de l’Etat. Ce dossier doit comprendre des études d’impact et de danger. Les études doivent prendre en compte les risques existants et avoisinant le périmètre de Hynovera afin d’éviter tout risque d’effet domino. 

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. 

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du maître d’ouvrage.

535. Avis – 21 novembre – BM, Gardanne

J’émets un avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires. Ce projet est l’illustration du « greenwashing » que nos élus devraient combattre.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Par ailleurs, comme exprimé par les services de l’Etat – et notamment la DGEC – lors de la réunion publique du 27 septembre 2022, le développement des carburants durables s’inscrit dans une feuille de route définie par l’Etat et l’Europe afin de réduire l’impact environnemental des secteurs fortement émissifs tels que l’aérien et le maritime. Des objectifs de volumes de carburants renouvelables ont été fixés de façon réglementaire ou volontaire. Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation.
Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. Ce projet de décarbonation des transports selon la feuille de route de l’Etat n’a donc rien à voir avec une opération de greenwashing.

534. Avis – 21 novembre – VM, Meyreuil

Bonjour,

Je souhaite émettre un avis défavorable à l’implantation du projet Hynovera sur le site de Gradanne/Meyreuil.
En effet la mobilisation des associations a permis de nous informer que ce projet n’était pas ce qu’il prétendait être.
Aussi je reste à l’écoute d’un nouveau projet qui serait plus propice à l’environnement de Meyreuil et Gardanne en terme d’environnement et de sécurité.

Bonjour, nous vous invitons à lire les informations communiquées via le site de la concertation Hynovera, qui sont les seules sourcées et fiables concernant le projet Hynovera. Le projet n’a aucune prétention à être ce qu’il n’est pas et le maître d’ouvrage est tenu, de par le code de l’Environnement, dans le cadre de la concertation de ne vous fournir que des informations vérifiées et fiables. Ceci a été constamment contrôlé par les garants qui ont validé, tout comme la CNDP, toute la documentation mise à disposition. Nous vous invitons à exercer un oeil critique sur les données/avis/affirmations communiquées par les associations et autres collectifs qui n’ont pas cette obligation de fournir des informations sourcées, ce qui peut amener à de la désinformation sur le projet.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

533. Avis – 21 novembre – RF, Provence-Alpes-Côte d’Azur

J’ai un avis très défavorable sur ce projet industriel dans un environnement très urbanisé, projet anachronique dans un contexte de réchauffement climatique et de perte de la biodiversité.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Comme exprimé par les services de l’Etat – et notamment la DGEC – lors de la réunion publique du 27 septembre 2022, le développement des carburants durables s’inscrit dans une feuille de route définie par l’Etat et l’Europe afin de réduire l’impact environnemental des secteurs fortement émissifs tels que l’aérien et le maritime. Des objectifs de volumes de carburants renouvelables ont été fixés de façon réglementaire ou volontaire. Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation.
Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.

532. Avis – 21 novembre – CB, Meyreuil

Bonjour,
J’ai suivi de près la concertation et était présente le 15 lors de la dernière réunion collective.
Je n’étais déjà pas favorable au projet, qui se situe à environ 100m de chez moi mais vos arguments m’ont convaincus que le projet était inacceptable sur nos terres, au milieu d’une forte urbanisation.

Les impacts écologiques, sanitaires, de trafic, immobiliers, sociaux…. Sont dramatiques.
Il est inconcevable en 2022 que consciemment et volontairement, pour des ambitions économiques et politiques, car ce n’est rien de plus que ça, on risque la vie des gens et notamment des enfants.
Si vous vous basez sur les différents articles et études disponibles sur internet concernant les impacts de ce type de raffinerie sur les individus ( cf la mede) il est clair que l’augmentation des cancers, des pathologies respiratoires … Sont directement liés à ces sites industriels.
Il est hors de question que j’accepte que vous mettiez la vie en danger de nos enfants et de tous les gardannais et meyreuillais.
Parlons aussi des problèmes écologiques, nous sommes dans une période critique où la déforestation est alarmante, la nature nous préservant tant des catastrophes naturelles ou autres, que nous permet de vivre. Je ne suis pas suicidaire, donc c’est un grand Non que je vous donne.

Concernant l’utilisation de l’eau, nous sommes déjà sous la contrainte d’un arrêté préfectoral, qui court encore, l’eau manque cruellement en France et plus particulièrement dans notre région, donc votre projet n’a pas sa place chez nous.
Il y a d’autres pays dont les forêts sont plus riches, ou la quantité de l’eau est plus grande et où la densité de la population est moins grande … Vous devriez vous diriger vers cela.

Quant au choix géographique de Meyreuil, il est complètement illogique. Nous ne sommes ni à proximité d un aéroport, ni d un port, le trafic routier est déjà saturé.
Face à ce manque de logique mais aussi cette volonté de climaticide et de mettre en péril la vie de milliers de personnes, je me dresse contre votre projet avec force.
Qu’est ce que 59 emplois pour une dépense de plus de 400 millions d euros ? Qu’est ce que 59 emplois face à la vie de plus de 12000 personnes ?

Non à hynovera, oui à la vie, oui à la santé, oui à la nature, oui à la survie de nos enfants, oui à des villes urbanisés veillant au bien-être de ses concitoyens notamment en préservant leur santé et leur cadre de vie.

Je vous souhaite du courage pour trouver des personnes assez inconscientes pour accepter un projet aussi nocif

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.

Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

L’ambition du projet n’est pas économique ou politique, il s’agit de proposer une solution viable de décarbonation pour des secteurs fortement émetteurs et n’ayant pas d’alternative. On sait que les gaz à effet de serre sont la principale cause du réchauffement climatique, et les carburants issus du pétrole sont fortement émetteurs. Les carburants renouvelables (fabriqués à partir de sources non fossiles, donc), ont une empreinte carbone réduite d’au moins 90 % sur tout leur cycle de fabrication par rapport aux carburants pétroliers (Annexe 1 point 10).

Ils représentent donc une alternative sérieuse et efficace pour la réduction des émissions du transport. 

Le procédé Hynovera se focalise sur la production de carburants renouvelables de deuxième génération en utilisant uniquement des matières premières renouvelables et traçables notamment du bois certifié.

Critères de durabilité auxquels sont soumis les biocarburants : Les biocarburants participent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la mesure où le CO2 dégagé lors de leur combustion est compensé par le CO2 absorbé durant la croissance des végétaux.

Tout biocarburants doit prouver une réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre d’au moins 50% par rapport à l’équivalent fossile (60% pour les unités les plus récentes), calculée selon une méthode en Analyse du Cycle de Vie « du puits à la roue ». Les modalités de calcul sont décrites précisément dans la directive Énergies Renouvelables.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera. 

Les carburants Hynovera seraient synthétiques et non issus du pétrole : Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, de nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.

Le bilan global CO2 du projet équivaudrait à une réduction de GES de 200 000 tonnes/an.

Comme l’a expliqué la FIBOIS (Fédération Interprofessionnelle du Bois) lors de l’atelier thématique du 04/10, la forêt en France est en croissance et en partiulier en PACA où les prélèvements sont de 875 000 m3/an soit 25% de la croissance. On calcule donc que la forêt croit 3 500 000 m3/an soit environ 1 750 000 tonnes/an (avec une densite de 0,5). Compte tenu de ce qui précède, cela représente 875 000 tonnes/an de bois sec et donc 415 625 tonnes de carbone annuel. Pour produire ce carbone, les arbres en PACA ont absorbé 1 961 750 tonnes de CO2. Soit plus que ce qui est relâché par la production et l’usage des carburants renouvelables que produirait Hynovera.

Concernant les prélèvements d’eau, le Canal de Provence prélève 4% des réserves de la Durance/Verdon. Ces 4% représentent 220 millions de m3 par an. Hynovera aurait besoin d’environ 0,8 millions de m3 par an, soit 0,35% des prélèvements du Canal de Provence. Cette consommation est donc négligeable en comparaison des réserves et des prélèvements. Il n’y a pas de risque de pénurie engendrée par Hynovera.

Concernant l’approvisionnement en bois:

HY2GEN travaillerait avec des professionnels du bois qui détermineront la forme d’exploitation à apporter afin de respecter le cahier des charges de Hynovera, à savoir une certification PEFC et ISCC EU des parcelles où serait prélevé le bois, garantie de gestion durable et traçable du bois afin de garantir la régénération sur les parcelles où sont effectués les prélèvements (principalement sur la partie à abattre pour assurer la vitalité – pas de coupes rases), la croissance de la forêt et le respect de la biodiversité. HY2GEN prévoit également de créer une forestière, service dédié au suivi de l’approvisionnement et à l’appui du développement de la filière locale. 

A Meyreuil-Gardanne, le projet Hynovera se trouverait justement au barycentre des usages aérien et maritime pour lesquels il ambitionne de produire des carburants renouvelables. Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne. Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par les transports routiers. Les camions pourraient être convertis au gaz naturel renouvelable puis à l’hydrogène.

Comme exprimé par les services de l’Etat – et notamment la DGEC – lors de la réunion publique du 27 septembre 2022, le développement des carburants durables s’inscrit dans une feuille de route définie par l’Etat et l’Europe afin de réduire l’impact environnemental des secteurs fortement émissifs tels que l’aérien et le maritime. Des objectifs de volumes de carburants renouvelables ont été fixés de façon réglementaire ou volontaire. Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation. 

Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années. 

C’est donc le contraire d’un projet climaticide et pour lequel la réglementation impose que les risques soient circonscrits au périmètre du projet. Sans un strict respect de ce point, le projet ne se ferait pas.

531. Avis – 21 novembre – JX, Meyreuil

Avis défavorable pour cause de pollution importante et risque industriel à proximité des résidents

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

530. Avis – 21 novembre – EP, Meyreuil

Je ne comprends pas comment un tel projet peut être rentable : fabriquer du kérosène pour les avions ou du diesel pour les cargos, a l’heure ou l’on parle de sobriété énergétique.
Je suis contre de nouvelles nuisances industrielles apportées à notre cadre de vie, le site est fortement urbanisé, est il pertinent de créer un nouveau site classé seveso?

Il ne s’agit pas de favoriser l’avion et le bateau, mais de les rendre moins émissifs et donc moins polluants, car la situation est préoccupante. En effet, les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’aviation et du transport maritime ont respectivement augmenté de près de 130 % et 32 % au cours des vingt dernières années.
Il s’agit de la croissance la plus rapide de l’ensemble du secteur des transports, le seul dans lequel les émissions ont augmenté depuis 1990.
Hy2gen soutient l’adoption de schéma de sobriété dans tous les secteurs de l’énergie et son ambition est d’offrir une solution de décarbonation aux secteurs les plus émissifs, qu’ils soient en croissance ou en décroissance. Le projet Hynovera n’a pas pour but d’encourager la consommation, mais en effet de rendre les transports plus sobres. Le kérosène et le diesel/méthanol produits par Hynovera permettraient au secteur aéronautique de se conformer à la législation (ce secteur doit utiliser 2 % de kérosène renouvelable à partir de 2025 puis 5 % en 2030 et 50 % en 2050) et au secteur maritime d’entamer une démarche volontaire de décarbonation. Il s’agit pour Hynovera de proposer immédiatement des solutions de transition en attendant que de nouvelles technologies, telles que l’avion à hydrogène par exemple, arrivent à maturité dans les 15 à 20 prochaines années.
Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.

Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

529. Avis – 21 novembre – NP, Meyreuil

Avis défavorable au projet pour cause de trop de circulation supplémentaire que ce soit les camions de transport d’approvisionnement (si pas possible utiliser les rails), camions de transports énergie verte et véhicules du personnel salarié.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par fret ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons. Hynovera travaillerait aussi, avec son service des ressources humaines, à des alternatives pour le transport de ses salariés et sous-traitants en incitant le co-voiturage ou en mettant en place des navettes, par exemple.

528. Avis – 21 novembre – MA, Gardanne

Je suis contre le projet HYNOVERA a cause des nuisances que cela va occasionner

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

527. Avis – 21 novembre – DS, France

Avis défavorable du fait d’une urbanisation dense à proximité et des pollutions additionnelles que cette activité engendrera. Pr’amor disem non e non !

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

526. Avis – 21 novembre – SJM, France

Je trouve complètement hallucinant que l’on puisse soutenir des projets de raffineries aujourd’hui, avec la connaissance que l’on a des effets catastrophiques sur le climat.- Ainsi que les conséquences directes sur la santé et la mise en danger des populations vivant à proximité de ces sites. L’argent pourrait être utilisé sur des projets d’energies renouvelables.

Une raffinerie, selon le Larousse, est une usine où s’effectue la transformation des pétroles bruts en produits finis, où l’on procède au raffinage des corps gras, où les sucres bruts sont raffinés, où enfin on procède à du raffinage. Aucun de ces cas ne correspond à l’unité de production Hynovera.

Si Hynovera produisait des carburants, ils seraient synthétiques et non issus du pétrole : Hynovera et une raffinerie pétrochimique ne sont donc pas comparables en termes de procédés techniques, d’impacts, d’utilisation des matières premières, des nuisances. Hynovera ne peut être nommé raffinerie.
Nous vous invitons à lire la documentation relative au projet Hynovera sur le site de la concertation (concertation.hynovera.fr).

Les carburants Hynovera, produits à partir d’hydrogène vert et de biomasse, seraient destinés à décarboner les transports aérien et maritime.
L’exercice de la concertation oblige le maître d’ouvrage à un devoir de sincérité et de transparence. Chacune de ses affirmations est donc vérifiable et sourcée. Ceci est une obligation seulement envers le maître d’ouvrage et non envers toutes les personnes qui s’expriment ce qui peut amener à de la désinformation.

525. Avis – 21 novembre – AP, Provence-Alpes – Côte d’Azur

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires ; et d’utilisation importantes de ressources naturelles pour un résultat peu convaincant

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

524. Avis – 21 novembre – MJG, France

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires, et de gaspillage important de ressources naturelles pour un résultat hasardeux

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

523. Avis – 21 novembre – MQ, France

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

522. Avis – 21 novembre – MM, Meyreuil

Bonjour,
Il est à déplorer que les informations communiquées dans le projet ne soient pas plus détaillées sur les points qui vont le plus impacter les habitants résidant à proximité du site de la centrale :
– les risques pour la santé dus à la manipulation, le transport ou le stockage de substances dangereuses
– les risques de pollution liés au transport et au stockage de carburants
– la pollution de l’air engendrée par l’augmentation massive du trafic routier
– la pollution sonore due au fonctionnement de la centrale : 7j/7 et 24h/24
Habitant en toute proximité de la centrale, pour ces raisons, je ne peux que donner un avis défavorable au projet.

Le principe d’une concertation préalable à enquête publique est de débattre d’un projet, de ses enjeux, ses impacts et ses risques potentiels avec la population et les parties prenantes avant que celui-ci ne soit finalisé. C’est l’étape à laquelle se situe le projet Hynovera. Le résultat de cette consultation doit amener la Maître d’Ouvrage à soit abandonner le projet, soit le modifier, soit le maintenir.

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.

Hynovera serait classé Seveso seuil bas à partir de la phase 2 (2030) en raison du stockage sur le site de méthanol.
Dans le cas d’une logistique camion, le projet ajouterait 40 camions par jour pour la biomasse et les produits. Le transport routier fait l’objet d’autorisations réglementaires. Le trafic engendré par les employés et les sous-traitants est estimé à 80 voitures/jour en moyenne.

Il s’agirait pour Hynovera de privilégier le transport ferroviaire : un essai concluant de livraison de biomasse au sein de la Centrale Thermique par la voie ferroviaire a été réalisé le 28 septembre dernier. Ceci permettrait le remplacement des camions par des trains pour acheminer la biomasse et livrer les carburants renouvelables, limitant ainsi les impacts générés par le transport. Il serait alors possible de remplacer quasiment tous les camions par des wagons pour un transport par train.
Le bruit serait limité de 7 à 22h en limite de propriété à 70dB(A) et la nuit de 22h à 7h à 60dB(A). Une étude et des suivis de mesures seraient par ailleurs mis en place pour l’exploitation des unités de production afin de garantir que la réglementation serait respectée. Il ne serait pas nécessaire pour les riverains de porter des protections.
Les équipements choisis seraient ceux présentant les niveaux de bruit les plus faibles en accord avec la réglementation. Par ailleurs, il serait envisagé les mesures suivantes afin de réduire encore plus les impacts sonores :

  • Capotage des équipements
  • Equipements les plus bruyants prévus dans un bâtiment dimensionné pour limiter le bruit à l’extérieur
  • Choix dans l’implantation sur le site des équipements bruyants.

521. Avis – 21 novembre – CM, Meyreuil

Avis défavorable pour cause de forte urbanisation à proximité et de pollutions supplémentaires

Les études d’impact et de danger sont en cours afin de déterminer l’implantation optimale des installations pour garantir la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Néanmoins, et cela a été l’objet de la réunion du 11 octobre, la réglementation impose que tout risque potentiel soit circonscrit au périmètre du projet et doit prendre en compte les risques extérieurs connus afin de ne pas faire subir de risque à la population à proximité du projet. Une situation zéro de l’air, l’environnement, la population, les infrastructures doit être réalisée afin de s’assurer que le projet ne viendrait pas les dégrader au-delà des seuils réglementaires. Si le projet ne respectait pas ces obligations réglementaires, il ne verrait pas le jour.
Nous en sommes d’autant plus conscients en nous implantant sur ce territoire où des habitations et écoles sont présentes. C’est pourquoi nous voulons ce projet comme exemplaire au niveau de la gestion des impacts et des risques car ce sont les valeurs du Maître d’Ouvrage.
Le classement Seveso est soumis à une réglementation stricte, qui vise à éliminer tout risque d’incident. NB : A ce jour, 2,5 millions de Français vivent à moins d’un kilomètre d’un site classé Seveso.